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 when we were young ▪ jizzy

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MessageSujet: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyJeu 29 Sep - 7:16


   
   

   
jizzy in the house

   
We used to never say never. used to think we live for ever. flying free beneath the sun. days go running and hiding. the weeks are going slippy and sliding. years leave quicker everytime they come. Remember when we were young. Look back to the best days, collecting all yesterdays as they built up one by one.

   
Dans sa voiture, elle hésitait à sortir. Une partie d'elle avait envie de revoir Jules, mais une autre voulait qu'elle retourne chez elle. La culpabilité. Elle n'avait pas dit à Caleb qu'elle sortait avec son frère ce soir. Pourtant, ce n'était rien de grave. Elle avait juste envie de prendre des nouvelles de ce dernier, après toutes ses années. Par contre, c'était étrange. D'où la raison pourquoi elle n'en a pas glissé un mot à son meilleur ami. D'ailleurs, il ne savait même pas qu'elle avait son numéro de téléphone. Elle a dû fouiller dans son portable pour le trouver. Elle avait tout de même passé une bonne partie de son enfance chez les Barnes, c'est donc normal qu'elle veuille envoyé un message à Jules pour lui souhaiter un bon retour. L'absence du grand frère Barnes avait beaucoup affecté le plus jeune et Izzy avait été là pour Caleb, comme elle là toujours fait. C'est aussi une autre des raisons pour laquelle elle voulait parler avec l'aîné. Elle avait peur qu'il parte à nouveau, laissant Caleb derrière encore une fois. Oui, Caleb n'était plus un gamin, mais il restait fragile. S'assurer que personne ne le brise était sa mission, son but. Ce qui signifiait qu'elle devait garder un oeil sur Jules. Bien entendu, elle allait le dire à son meilleur ami ce qu'elle a fait à son insu. C'est juste que là, elle n'avait pas l'habitude de faire des trucs du genre. Faut dire qu'elle le tient rapidement au courant de ce qui se passe dans sa vie, même les trucs inutiles comme se maquiller ou une promenade avec le chien. En même temps, dès qu'elle a l'occasion de parler, elle se lance. Ne rien dire à propos de Jules était difficile. Quoiqu'elle peut toujours lui envoyer un message tout de suite pour lui dire. Nah ! Autant attendre de voir comment ça se passe. Bon, elle avait assez perdu de temps. Moteur arrêter, elle sortie de la voiture et fit son entrée dans le pub.

En y repensant, elle avait rarement mis les pieds dans cet endroit. Faut dire qu'elle était plutôt du genre à trainer dans les endroits où elle pouvait danser. Rares sont les fois qu'elle rentre dans un bar pour "chiller" au comptoir à siroter un daiquiri aux fraises. Bref, elle balaya vite fait l'endroit du regard et le jeune homme assis au bar attira son attention. Un sourire se dessina sur lèvres de la jeune femme alors qu'elle s'approcha. Izzy n'était pas du genre timide, alors, elle ne sentait pas vraiment de malaise à revoir Jules après toutes ses années. Elle posa sa main sur l'épaule du jeune homme. « Holaa--- Merde, désolé. Je vous ai pris pour quelqu'un d'autre. » C'était définitivement pas Jules. Pourtant, de profil, elle y croyait. Ça fait tout de même douze ans qu'elle ne l'a pas revu, faut l'excuser. « Pas de soucis, beauté ! Je te paie un verre ? » « Non, c'est bon, merci. » Croyant avoir la paix, ses yeux continuent de faire le tour de la salle à la recherche de Jules. Peut-être qu'il n'était pas arrivée. Ou peut-être qu'il ne venait plus finalement. « Allez, beauté, juste un shooter. » Déjà qu'il lui donnait un surnom débile, fallait qu'il soit relou en plus. « J'attend quelqu'un. » « Et alors ? Ça va passer le temps. » Se mordant l'intérieur de la lèvre inférieur, elle réprimait son irritation. Pas ici, pas maintenant. Son regard rivé sur l'entrée, elle ignora le gars et elle sentit qu'il était sur le point d'ajouter quelque chose, mais heureusement pour elle, Jules, le vrai, fit son entrée. Thank god ! Sans rien dire, elle s'avança rapidement vers le frère de son meilleur ami en lui faisant les gros yeux. « Il était temps ! Tu sais que c'est dangereux de faire attendre une femme, seule, dans un bar ? » Pour le mec, pas pour elle. Se mettant sur la pointe des pieds (elle est petite ok!), elle vint passer ses bras autours du coup de Jules pour l'enlacer. Façon de le saluer, mais aussi pour faire chier le mec. « On va s'asseoir un peu plus loin, y'a un relou au bar. » lâcha-t-elle en signalant du regard la personne en question. Agrippant son ami par le bras, elle le tira avec elle jusqu'à une table au fois, près d'une table de billard. « Bon, excuse-moi, il m'a juste énervé. » Disons que ce n'était pas la meilleure façon de saluer les gens, surtout après douze ans. Elle pu finalement le gratifier d'un large sourire tout en le regardant de la tête au pied. Bon, il n'avait pas vraiment changé, juste pris un petit coup de vieux. « Aaah, ça fait trop bizarre de te voir ! Tu vas bien ? »


   
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Dernière édition par Izzy Cartwright le Lun 16 Jan - 3:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyJeu 29 Sep - 18:44


   
   

   
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We used to never say never. used to think we live for ever. flying free beneath the sun. days go running and hiding. the weeks are going slippy and sliding. years leave quicker everytime they come. Remember when we were young. Look back to the best days, collecting all yesterdays as they built up one by one.

   
Sa montre bipa deux fois pour lui signaler qu’il était vingt-deux heures et Jules fit une légère grimace en comprenant que s’il ne partait pas tout de suite, il serait en retard. « Tu vas t’dépêcher un peu ? J’ai pas tout mon temps ! » quelques passants le regardèrent de travers mais tous continuèrent leurs marches sans demander leur reste, c’est vrai que ce n’est pas tout les jours que l’on voit un homme parler à son chien. Surtout un homme comme lui. Voyant son chien traîner, obligé à le tirer du bout de sa laisse, Jules décida de le prendre dans ses bras pour le ramener plus vite à la maison. Quelle idée d’avoir un recueillit un chien ? Quelle idée de l’avoir gardé ? C’est qu’il se serait pris de sentiment pour ce sale clébard. Quand il déboula dans son appartement, il laissa son chien à l’intérieur en l’ordonnant de rester bien sage jusqu’à son retour. Sacrilège, il parlait à son chien comme une vieille de quatre-vingt ans qui perdrait la boule et prendrais ses plantes pour de réelle personne. Le jeune Barnes chopa ses clés qu’il avait balancé quelques parts dans le salon, déboula les quatre étages avant de sauter à bord de sa voiture pour foncer tout droit au bar le plus proche. Izzy lui avait envoyé un message dans la matinée pour qu’ils puissent boire un verre en souvenir du bon vieux temps. Ce fut une grande mais agréable surprise de savoir qu’Izzy était toujours dans les parages et qu’elle souhaite le revoir. Sans Caleb ? C’est ce qui l’avait le plus étonné dans cette histoire. Elle avait récupéré son numéro je-ne-sais-comment, lui offrait une soirée tout deux bien loin de Caleb. Est-ce que son frère était au courant ? Et puis, si Caleb ne l’était pas, ce n’était pas la fin du monde. Depuis douze ans sans son frère, il pouvait bien faire ce qu’il voulait.

Quand il coupa le moteur, posant les yeux sur sa montre, un soupire de soulagement sortit d’entre ses lèvres. Il n’avait que deux minutes de retard. Ça faisait douze ans qu’ils ne s’étaient pas revue, elle pouvait bien attendre deux minutes de plus, non ? Tranquillement, Jules fit son entrée dans le pub. Connaissant, du moins, se souvenant comment était Izzy, il balaya la pièce du regard à la recherche de cet ouragan de bonheur. Etait-elle encore aussi … elle ? La réponse vient à lui, amené sur un plateau d’argent en voyant Izzy se pointer en face de lui et le prendre dans ses bras. Elle n’avait définitivement pas changé ses stupides habitudes. Sans se poser de question de savoir si elle le prendrait mal ou non, Jules ne lui rendit pas son accolade et se contenta de l’écouter. Ses lèvres s’entrouvrit pour exprimer une excuse quant à son retard mais elle enchaîna sur autre chose. Encore et comme toujours, elle allait si vite qu’il n’avait le temps de rien dire. Il comprend mieux pourquoi Caleb l’aime tant que ça, il n’a pas besoin de parler avec elle. Elle fait discussion pour dix en même temps. Il la suivit, portant son attention quelques minutes sur l’homme au bar qui avait embêté Izzy pour le foudroyer du regard et lui faire comprendre que s’il s’approchait encore un peu plus d’elle il lui péterait la gueule. C’est si facile de penser avec ses muscles que sa cervelle. Venant s’asseoir en face d’elle, sur cette petite table un peu plus éloigné de la masse gens agglutinés au bar, Jules pris enfin le temps de souffler et regarder de plus près la jeune femme. Izzy n’avait pas vraiment changé mise à part qu’elle semblait plus grande, plus mature que la gamine qu’il fréquentait et qui s’incrustait toujours chez eux. Son sourire était le même, toujours aussi radieux et dégoulinant de bonheur. Une vraie bombe de chaleur exhaustive. « J’dois dire que ça m’fait bizarre de te voir aussi. T’as pas vraiment changé au finale. Tu m’as l’air toujours aussi chiante. » le premier sourire de la soirée se posa sur ses lèvres en plantant ses yeux dans ceux d’Izzy. Compter le nombre de fois où il lui avait dit qu’il la trouvait chiante était incalculable. Mais heureusement, elle n’avait pas changé. Elle serait si ennuyante sans cette folle humeur. Sortant délicatement son paquet de cigarette de la poche de sa veste, Jules haussa vaguement les épaules sans la quitter des yeux. « J’vais bien. Bien mieux. Et toi ? Comment tu vas ? Qu’est-ce qu’tu fais dans la vie du coup ? » il s’était arrêté au dix-huit ans d’Izzy, il n’avait pas eut le fin mot de l’histoire. Peut-être qu’aujourd’hui elle était mariée, peut-être avait-elle des enfants ? Ou bien elle avait monté une grande entreprise et croulait sur l’or jusqu’à s’en étouffer. Les choix sont si multiples, si infinis que ça lui donnerais mal au crâne. Plaquant une cigarette aux coins de ses lèvres, il l’alluma d’un geste vif avant de ranger son briquet son paquet. « Tu veux quoi ? J’te paye le premier verre. » il n’était pas si riche pour lui payer trente verres, elle devait s’estimer heureuse qu’il lui en offre au moins un. Relâchant la fumée à l’opposé d’Izzy, Jules se demanda la vraie raison de sa venue. Pourquoi est-ce qu’elle voulait le revoir ? Pour parler du passé et ce qu’ils étaient devenues chacun de leurs côtés ? Ça semblait être la soirée la plus barbante qu’il n’ai jamais pu vivre.

   
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyDim 2 Oct - 5:35


   
   

   
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Jules et Izzy n’ont jamais vraiment été très proches. Après toutes les journées passées chez les Barnes à embêter tout le monde, il y avait toujours eu un mur entre eux. Bon, ce n’est pas par manque d’effort de la jeune femme, c’était tout ce qu’elle faisait. Sachant très bien que ce n’était pas un gros nounours, elle continuait tout de même d’essayer, aussi chiante qu’elle pouvait être, elle était persévérante. Cependant, ils ont toujours eu un gros point commun, qui fait en sorte qu’ils se respectent mutuellement : tous deux voulait le bien de Caleb. Jules savait très bien que son petit frère avait besoin d’Izzy et elle, qu’il avait besoin de son aîné. Ainsi, ils n’ont pas eu trop le choix d’apprendre à s’apprécier (plutôt dans le cas de Jules). Alors, ouais, l’invité à sortir pouvait sembler étrange, surtout sans Caleb. Izzy en voulait à Jules d’avoir fait du mal à son meilleur ami. Bien qu’elle comprenne ses raisons, ça ne change pas ce qu’il a fait subir à son frère. Ce pourquoi, elle devait s’assurer qu’il ne répète pas ses conneries. S’il veut revenir, c’est pour de bon, sinon dégage. Mais bon, elle était loin d’être la personne la plus rancunière sur terre, surtout que dans cette situation, elle n’en était aucunement une victime. De plus, elle avait envie de savoir ce qu’il avait fait, où il était, comment allait-il, etc. À son arrivée, elle l’accueillit tout de suite avec un câlin. De quoi lui rappeler ce qu’il avait manqué toutes ces années. Ensuite, elle fit en sorte d’être assise un peu plus loin. Si elle était trop près du bar, elle allait être déconcentré par le mec qui lui avait causé un peu plus tôt. « J’dois dire que ça m’fait bizarre de te voir aussi. T’as pas vraiment changé au finale. Tu m’as l’air toujours aussi chiante. » Ah, parce qu’en plus d’être en retard, il se permettait d’être drôle lui. Elle haussa les épaules, car même si c’était gratuit, c’était vrai. Rien n’allait lui enlever ça. C’est son charme après tout. Enfin, c’est ce qu’elle tente de se convaincre. Elle n’a pas trop le choix, c’est impossible pour elle de faire autrement. « Et toi, t’as appris à sourire ou je rêve ? » rétorqua-t-elle, fière de son coup. Jules était tout le contraire d’Izzy. En fait, les Barnes étaient son opposé. Elle peut tout de même les remercier de lui avoir fait comprendre que l’argent n’achetait pas le bonheur. Ils roulaient sur l’argent, pourtant, les enfants affichaient toujours une tête d’enterrement. Elle les aimait comme ça ! Aussi, c’était difficile de les imaginer autrement. Elle s’était souvent dit que Caleb devrait être plus comme elle, mais au final, cette idée la perturbait plus qu’autre chose. En fait, elle s’entendrait mal avec quelqu’un comme elle. Il peut n’y avoir qu’un soleil, elle. « J’vais bien. Bien mieux. Et toi ? Comment tu vas ? Qu’est-ce qu’tu fais dans la vie du coup ? » À son tour, un sourire vint se glisser sur ses lèvres, contente de savoir qu’il allait mieux. Au moins, il n’avait pas fait tout ça pour rien. Pour elle, pas vraiment besoin de lui poser la question, elle allait toujours bien. Enfin, elle essayait. La vie est trop courte pour se soucier des détails. « Ça va, tranquille ! Pour l’instant, je bosse au Dewsbuflower. Donc, si jamais tu fais chier ta copine, viens me voir, j’ai des rabais. » Rabais qu’elle utilisait rarement vivant sa vie d’éternelle célibataire à fond ! Niveau carrière, Izzy était loin d’avoir le métier le plus payant, mais pour elle, ça ne comptait pas. Les gens étaient sympa, le boulot était bien et puis, ça payait son appartement, c’était l’important. Et puis bon, tant qu’elle peut continuer à payer son abonnement Netflix, tout était beau. Les yeux de la jeune femme dérive soudainement vers la cigarette qu’il venait de prendre. Il était sérieux là ? Rapidement, elle regarde autour d’eux pour s’assurer qu’aucun n’employé ne le voyait faire. L’étiquette de bad boy lui collait toujours apparemment. « Vas-y, ne te gênes surtout pas. » lâcha-telle sarcastiquement. Heureusement, elle avait choisi une table éloignée. « Tu veux quoi ? J’te paye le premier verre. » Mince sourire en coin, elle lui lance un regard. « Jules Barnes veut me payer un verre. Et bien… C’est la Izzy de onze qui serait jalouse ! » Elle n’oubliera jamais ce crush débile qu’elle a eu sur Jules lorsqu’elle était jeune. Aussi, elle a eu sa phase, je bave sur tout ce qui bouge, mais avec Jules, c’était différent. Le fait que c’était un petit rebelle et que c’était le grand frère de son meilleur ami, c’était plus excitant. Mais bon, c’est passé. « Je vais prendre une bière tiens. Tant qu’à être dans un pub, autant se mettre dans l’ambiance. Puis, j’veux pas te ruiner avec mes cocktails fancy. » Boissons de femmes ou bières, tout ce qui l'importait était l'alcool. Bien qu'elle n'était pas du genre alcoolique, elle pouvait facilement en abuser ne plus se rappeler de sa soirée. Mais ça, c'est de temps en temps quand même. Elle connaît ses limites, ou presque. « Tu crois qu'ils servent à bouffer ? Je tuerais pour des frites. » Impossible pour elle de passer une soirée sans parler de bouffe. Soit ça, soit son chien. Elle tourna légèrement la tête pour zieuter les autres tables, mais aucun signe de nourriture. Tant pis. « Sinon, c'est bien d'être retour ? D'ailleurs, t'es là depuis quand en fait ? »

   
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Dernière édition par Izzy Cartwright le Lun 16 Jan - 3:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyMer 12 Oct - 0:07


   
   

   
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We used to never say never. used to think we live for ever. flying free beneath the sun. days go running and hiding. the weeks are going slippy and sliding. years leave quicker everytime they come. Remember when we were young. Look back to the best days, collecting all yesterdays as they built up one by one.

   
« Jules ! Faut que je te raconte ma journée ! » le plus grand des deux leva les yeux au ciel, tournant le dos à son frangin qui s'excitait déjà tout seul. Agrippant un coin de son drap, il le leva pour s'enfuir dessous en priant pour que Caleb n'aille pas jusqu'à le chercher sous sa couette. Sauf en cas d'extrême urgence. « C'est un cas d'extrême urgence. » il sentit une petite main tirer le haut de son t-shirt avant de se résigner et tirer un grand coup sur sa couette pour la foutre à terre. S'il venait d'oser faire ça, c'est que c'était réellement une urgence. Jules daigna se lever pour s'asseoir en tailleur sur son lit, fixant de ses petits yeux massacreurs son petit-frère. « Raconte, mais vite. » il croisa ses bras contre son torse, le bombant légèrement pour lui faire comprendre qu'il devrait se dépêcher avant de l'entendre le gronder pour tout ce remue-ménage pour un rien. « J'me suis fait une amie. » c'est un cas d'extrême urgence. Ses yeux devinrent si grand, si rond qu'il vit son petit-frère exploser de rire devant lui. Sa tête était si drôle que ça ? Ne voulant pas attirer son père dans cette histoire, il glissa de son lit pour venir coller sa main contre la bouche de Caleb qui commençait à peine à s'étouffer. « Une amie … tu veux dire, une amie fille ? » son frangin hocha rapidement la tête, se défaisant de l'emprise de son grand-frère. « Izzy qu'elle s'appelle. Elle est vachement gentille et drôle. Pis, elle tourne toujours partout, partout ! » Caleb faisait des grands gestes, tournant autour de Jules comme pour imiter cette fameuse Izzy. Le cadet fronça les sourcils, réalisa un joli croche-pied à son frangin qui s'étala à terre et Jules pu enfin s'accroupir pour regarder son frère droit dans les yeux. « - Comment tu sais qu'elle se moque pas de toi ? - Elle est venue donner un coup au grand Francis pour qu'il arrête de m'embêter. - Le grand Francis est revenue t'embêter ? » et la discutions sur cette fameuse Izzy s'arrêta là.

Il se souvient de chaque passage, de cette phrase qui l'avait tant choqué à l'époque : j'me suis fait une amie. Caleb s'est fait une amie sans son aide ? Jules n'en revenait pas, n'en revient toujours pas de voir qu'elle arrive à s'accrocher à ce tas de mollusque ambulant. Ils sont si différents mais semble si fusionnelles qu'il a plusieurs fois perdu la boule face à cet ouragan qui, à son humble avis, a entraîner Caleb dans beaucoup plus d'histoire louche que lui. Elle n'en reste pas moins un cadeau du ciel. Grâce à elle, son frangin avait finit par comprendre que suivre ses pas était digne d'un suicide et qu'il n'y avait pas que lui dans sa vie. Que les autres existaient, même s'ils devaient être aussi fou qu'Izzy.

La brune le ramena sur terre en se moquant de son sourire. C'est vrai ça, c'est bien la première fois qu'il sourit aussi facilement devant Izzy. « En douze ans, j'ai appris pas mal de chose. » comme sourire, ou vivre. S'allumant sa cigarette sans grande gêne, après tout c'était une cigarette ou sa mort, il écouta Izzy parler de son boulot. Fleuriste ? Elle ? Calme dans un endroit aussi reposant ? Il aurait voulu rire sauf qu'il entendait déjà les railleries de la brune quant à ce changement radical. Douze ans plutôt, il était impossible d'entendre Jules rire et un vrai miracle de le voir exprimer un ridicule sourire. En y repensant, il comprenait ce que devait ressentir Izzy à ce moment là. Le brun secoua lentement sa tête de gauche à droite en posant son regard sur son interlocutrice. « C'est pas d'main la veille que tu me verras offrir un bouquet d'fleur à une fille. Encore moins à ma copine » rien que l'idée de se poser avec quelqu'un lui donnait envie de vomir. Il avait trente ans, bientôt trente-et-un. Il serait temps pour lui de se poser, pas vrai ?  malheurs à celui qui osera dire cette phrase. Le brun finit par se lever, clope à la main en demandant ce que la jolie Izzy voulait boire. Cette fois, il ne pu s'empêcher de laisser échapper un rire qu'il ravala aussitôt. « J'doute que la Izzy de onze ans soit réellement partie. » ce fut toujours drôle de voir les yeux pétillants de la jeune fille, ses envies de le prendre dans ses bras, de passer du temps avec lui et rien qu'avec lui, d'en savoir un peu plus sur le grand-frère de son meilleur ami qui ne disait jamais grand chose, vachement rebelle sur les bords et bad-boy à temps pleins. Il en avait joué plusieurs fois -s'était pas faute de lui avait fait comprendre qu'il n'était pas intéressé par la gamine qu'il voyait avant- tout ça dans la plus grande délicatesse pour ne pas se mettre Caleb à dos. Parce que si Izzy n'était pas rancunière, Caleb pouvait l'être. Surtout pour ce genre de petite chose sans intérêt. À ses yeux, du moins.

« Bière et frites, je note. Ça fait pas très glamour mais si tu y tiens tant qu'ça. » elle avait toujours eu des goûts spéciaux, ça n'avait pas changé. Il se dirigea vers le bar en laissant quelques minutes sa camarade seule, pour commander deux bières et une barquette de frites. Le barmaid semblait plutôt choqué de cette commande inhabituel mais opina oui de la tête et Jules pu retourner à sa place. Il souffla tout doucement, vient écraser sa cigarette sans aucune gêne sur la table elle-même et foutu le reste du mégot dans un verre à moitié vide au bord de leur table. « Ça fait du bien, oui et non. Parfois j'regrette d'être revenue. Parfois j'me dit que j'me serai tiré une balle si j'serai jamais revenu ici. Et j'suis là depuis quelques semaines. » c'était bien beau de tourner autour du pot, mais Jules n'était pas naïf. Il pouvait passer pour un gros con face à son frangin, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'a jamais réfléchit. « J'repartirais pas si c'est ce que tu te demandes. » il s'enfonça dans la banquette, les deux mains dans les poches de sa veste. Il crevait de chaud, mais sa veste était si confortable. « J'sais bien que mon retour ça plairais pas à tous le monde. Que Caleb aura du mal. J'veux dire, douze ans sans nouvel. Pas même une lettre. » et c'est là qu'un doux sourire fit apparaître une partie de ses dents. « J'voulais te dire merci Izzy. Merci d'avoir fait c'que j'ai pas pu. » d'avoir pris soin de Caleb comme il le fallait, d'avoir été là pour lui quand il était partit dans un souffle de poussière ridicule. Il avait été ridicule, il est toujours autant ridicule mais qu'importe. Être égoïste, ça a du bon parfois.

   
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyLun 17 Oct - 22:47


   
   

   
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We used to never say never. used to think we live for ever. flying free beneath the sun. days go running and hiding. the weeks are going slippy and sliding. years leave quicker everytime they come. Remember when we were young. Look back to the best days, collecting all yesterdays as they built up one by one.

   
« En douze ans, j'ai appris pas mal de chose. » Douze ans... Le temps passait tellement vite, c'était quasiment difficile de croire qu'il était parti si longtemps. On aurait dit que c'était hier qu'elle faisait son possible pour attirer l'attention du frère de son meilleur ami. Qu'elle faisait la conversation - seule - à papa Barnes alors que ce dernier ne lui adressait jamais la parole, sauf quand elle devait partir. Là, il ne se gênait pas. À la voir avec la famille de Caleb, on aurait cru qu'elle n'y avait pas sa place. Entre le père qui n'appréciait pas sa présence et le frère qui passait son temps à l'envoyer bouler. Pourtant, c'était comme sa seconde famille, car il y avait Caleb. Par contre, elle n'a jamais compris pourquoi monsieur Barnes ne l'a portait pas dans son cœur. Après tout le temps qu'elle avait passer chez eux, il aurait dû se prendre d'affection un petit peu. Mais non. En même temps, Izzy était celle qui sortait son fils de sa zone de confort, qui le poussait à faire ce qu'il avait envie de faire. Mais au final, Caleb a tout de même suivit les pas de son vieux et sa meilleur amie l'avait accepté, même si elle sait très bien qu'il voudrait faire autre chose. Elle l'encourageait, mais ne pouvait pas choisir pour lui. Qu'il soit un musicien ou PDG, tant qu'il restait son Sully d'amour. « C'est pas d'main la veille que tu me verras offrir un bouquet d'fleur à une fille. Encore moins à ma copine » Elle esquissa un sourire se rappelant que Jules était loin d'être le romantique. Ça restait tout de même son charme. Les femmes aimaient les bad boy qui ne leur portent aucune attention. Dans les premiers temps, elle avait eu du mal à capter l'aîné. Avec le temps, elle avait compris qu'il était ainsi et que démontrer ses émotions n'était pas la tâche la plus facile pour lui. Chacun notre truc. Bon, aux côtés d'Izzy, c'était facile de passer pour un rabat-joie. « Elle a de la chance. » plaisantait-elle en soulignant qu'il ne se ferait pas pardonner avec un bouquet de fleurs. Façon subtile de demander s'il était en couple ou pas. Non, pas pour elle, mais par simple curiosité. En y repenssant, elle ne se rappelait pas avoir déjà vu Jules dans une relation sérieuse. Elle a déjà tenter sa chance et par tenter, c'est plutôt de le coller autant qu'elle le pouvait et ça même s'il la repoussait. « J'doute que la Izzy de onze ans soit réellement partie. » Vrai. Elle aquiesça d'un signe de tête. La jeune femme avait toujours été la même gamine avec des responsabilités en plus. Après tout, on ne changeait pas réellement, on devient tout simplement plus mature.

« Bière et frites, je note. Ça fait pas très glamour mais si tu y tiens tant qu'ça. » Elle lui lanca un regard. De quoi « pas très glamour » ? Comme s'il y connaissait quelque chose en glamour celui-là. « Bah quoi, j'ai faim. » rétorqua-t-elle avant qu'il fasse son chemin vers le bar. Pendant ce temps, elle en profita pour sortir son portable. Encore une fois, elle hésitait à envoyer un message à Caleb. Pour l'instant, tout se passait bien, il n'avait pas de quoi en faire une scène non plus. Nah, autant lui dire en personne ! Jules toujours au bar, elle tourna la tête pour le contempler de loin. Il avait beau avoir vieillis, il restait toujours le même lui aussi. Sa façon de se tenir, de marcher et de parler. Un mince sourire vint se glisser sur ses lèvres alors que certains souvenirs lui revint en mémoire. À le revoir, elle pouvait comprendre comment elle a pu se prendre d'affection pour lui. Rien ne l'avait obligé à venir ce soir et pourtant, il était là. De retour à leur table, il vint écrasé sa cigarette et Izzy secoua la tête. À quoi bon faire un commentaire, cela allait lui passer dix pieds au dessus de la tête. « Ça fait du bien, oui et non. Parfois j'regrette d'être revenue. Parfois j'me dit que j'me serai tiré une balle si j'serai jamais revenu ici. Et j'suis là depuis quelques semaines. » Son regard posé sur lui, elle écoutait ce qu'il disait, ce demandant tout de même pourquoi il était de retour. Pourquoi maintenant ? Et plus important, allait-il rester ? Caleb avait déjà assez souffert la première fois, elle n'allait pas laisser ça se produire une nouvelle fois. Prête à répondre, elle ouvrit la bouche, mais avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit, il répondit à sa question. « J'repartirais pas si c'est ce que tu te demandes. » Sa bouche se referma, ses sourcils vinrent légèrement se arquer au dessus de ses yeux. Au fil du temps, Izzy avait appris à ne plus être aussi naïve, surtout lorsqu'il était question de paroles. Les gens décevaient assez rapidement, elle avait appris de la dur façon. Elle voudrait bien le croire, mais elle ne voulait pas en prendre la chance. « J'sais bien que mon retour ça plairais pas à tous le monde. Que Caleb aura du mal. J'veux dire, douze ans sans nouvel. Pas même une lettre. J'voulais te dire merci Izzy. Merci d'avoir fait c'que j'ai pas pu. » Touchée par ses paroles, car rares étaient les fois où Jules prononçait ces mots, elle répondit à son sourire. Par contre, elle n'avait pas vraiment de mérite. Que Jules ait été présent ou non, elle aurait apporté la même chose à son petit frère. « Mais j'suis pas toi. » Bien qu'Izzy ait une partie importante dans la vie de Caleb, Jules aussi. Personne ne pouvait prendre cette place. Le départ de ce dernier n'avait pas été une surprise, mais elle aurait cru qu'il aurait tenter de garder contact. Le serveur arriva à leur table pour y déposer le petit panier de frites et les deux bières qu'avait commandé Jules. Interrompu dans leur discussion, un léger silence s'était installé. Bien qu'elle était responsable de cette conversation, elle n'a jamais été la plus à l'aise dans ce genre de situations. Normalement, elle lançait une blague pour détendre l'atmosphère, mais là, elle restait sérieuse. Avant de continuer, elle porta une frite à sa bouche. « T'es son frère, il va te pardonner. Mais ne gâche pas tout s'te plait. » Le vexer était loin d'être son but, elle voulait juste l'avertir. Avec son boulot, son mariage, Jasper, Caleb en avait assez sur les épaules comme ça. Manquerait plus que son frère se barre une seconde fois. Oulah ! En tout cas, elle ne voudrait pas voir ça. « Je suis peut-être toujours aussi p'tite, mais faut pas me chercher. » plaisantait-elle. Elle avait atteint son quota de sérieux pour la soirée. De plus, elle n'avait pas envie de lui dire quoi faire. Il était assez grand pour savoir ce qui était bon pour son frère. S'il était de retour, ce n'était pas pour rien. « Je suis contente que tu sois là, sérieusement. Il a besoin de toi. » Il arrivait au bon moment en fait. Le mariage à quelques semaines, il allait peut-être réussir à raisonner Caleb. Seule, elle n'y arrivera pas. Donc, elle aussi avait besoin de lui d'une certaine façon. Sur ce, elle attrapa sa bière et la leva pour porter un toast. Elle est fancy, que voulez-vous. « À ton retour et à mes onze ans ! »

   
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyJeu 20 Oct - 17:48


   
   

   
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Parfois -et il y en a eu pas mal des parfois en douze ans- il se demandait comment la vie aurait été s’il avait emmené Caleb avec lui. S’ils se seraient enfuit tout deux de la maison familiale pour vivre ensemble, ailleurs de la pression fatidique et exhaustive de leur père. Est-ce que Caleb aurait réussit à survivre ? Il avait dix-huit ans et Caleb dix-sept, son frangin aurait certainement tapé des crises toute les dix minutes au début mais il se serait fait à cette nouvelle vie. Peut-être même qu’il en serait devenue heureux. Qu’il serait devenue son Caleb favoris, le gamin haut en couleur qui souriait toujours et courait le premier pour se foutre les deux pieds dans la bêtise et n’avait pas besoin de l’aide de Jules pour se sortir de tout ça. Il le faisait très bien tout seul. Puis, la colère de leur père a enflé du jour au lendemain. Caleb a compris et a préféré arrêter ces conneries à deux balles, suivre les pas de sa mère dans un calme beaucoup trop ambiant et parfois inquiétant. Jules a tout bonnement continué en poussant de plus en plus ses bêtises pour défier le regard agar de son père et ses manières de merde. C’était et ça à toujours été de la pure provocation, il ne s’en cache pas. Mais peut-être qu’avec toute ses conneries, ses changements d’humeur, il voulait faire passer un simple message : celui d’un fils qui ne demande qu’un peu d’amour et une réel reconnaissance de la part de son père. Et non des règles, des règles et encore des règles sans aucune excuse valable. Ses yeux se perdirent dans ceux d’Izzy, jusqu’à ce qu’elle lui fasse une remarque sur une potentielle copine. Sans se retenir, le brun lâcha un vieux rire gras avant de secouer la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre qu’il était bel et bien seul. Quelques filles décoraient son lit de temps à autres, mais aucune n’y avait créé son nid. C’est quelques choses qu’il se refusait : l’amour ça fait peur, ça fait faire des conneries et vous retire la moitié de vos sens. Jules avait peur de devenir aveugle et bête d’amour. Il ne voulait pas changer, sauf qu’il sait très bien qu’un jour, il y laissera malencontreusement toute son âme à l’intérieur de ce supplice.

Il avait quitté le bar, écrasé sa cigarette et avait pour la première fois de sa vie, déposé pendant un court instant son cœur sur la table, face à Izzy. Sortir des paroles aussi niant et triste de vérité n’avait jamais été dans ses cordes, c’est toujours une tâche difficile pour le jeune Jules que dire ce qu’il ressentait. Comme si tout ses sentiments s’arrêtaient et formaient une boule en travers de sa gorge, laissant à la place des mensonges et des sous-entendues en sortir pour ne pas paraître trop sentimental. En même temps, il ne l’était pas. A voir la tête de la petite brune, ses quelques paroles avaient du la troublée. Est-ce qu’elle pensait qu’il était entrain de mentir ? Puisqu’il ne disait pas souvent la vérité, n’exposait pas ses sentiments en première ligne, il trouvait sa réaction tout à fait normal. Les mots d’Izzy tapaient contre son crâne. Non en effet, elle n’était pas lui. Elle n’avait pas les mêmes recettes pour offrir un peu de bonheur à Caleb, les mêmes gestes pour le bouger un peu de ce traintrain quotidien complètement naze et pourri. Elle avait ses propres méthodes -par toujours légale- et d’une manière ou d’une autre, ça fonctionnait tout de même. Il vit la barquette de frite ce poser devant eux, coupant l’élan de discussion. Il aurait bien voulu dégager le serveur d’un coup de balayette, mais se retient en fixant simplement les deux bières et Izzy taper directement dans ses frites. Au passage, Jules sortit une de ses mains de ses poches pour lui prendre une frite et reposa son attention sur les nouvelles paroles de la brune. La voir aussi sérieuse était une première. Comme quoi, ils avaient quand même vachement changé en douze ans. « J’te décevrais pas, cap’taine Cartwright. » ça, c’était pour le nombre de fois où elle et Caleb l’avait mener à bout pour jouer aux astronautes dans leur jardin. Il avait toujours été l’astronaute Barnes, Izzy le capitaine Cartwright et Caleb, le sous-capitaine d’Izzy. Il en avait bouffé des comètes et des astéroïdes. Elle le regarda lever sa bière vers elle, ce qui eu pour effet de lui faire lever les yeux au ciel. On ne peux pas la refaire cette gamine. Dans un élan de bonté, il pris sa bière et la leva très rapidement en sa direction, mâchant quelques mots dans sa barbe pour boire une grande gorgée. Il reposa son verre, fixant la brune se gaver de frite. Quand est-ce qu’elle allait grandir, elle ? « Allez, fait moi un topo de tout c’que j’ai manqué. On commence par toi. » est-ce qu’elle s’amusait toujours à courir partout ? c’est la toute première question qu’il s’est posé. Sincèrement, ça ne l’étonnerait pas de la voir courir en criant et rigolant dans tous les sens. Elle a toujours été une pile sur patte qui l’avait énervé une bonne centaine et centaine de fois. il avait beau l’avoir repoussé, détesté et malmené pendant des années, il l’adorait. Il la trouvait passionnante et intéressante, comment autant d’énergie et de bonne humeur pouvait se trouver en ce petit corps et ne pas exploser ? Même Einstein n’avait pas cette réponse. Ça faisait d’elle le plus beau mystère de la science.

   
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyLun 7 Nov - 17:42


 
 

 
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Comme quasiment toutes les fois où Caleb et elle se faisaient une soirée film, elle obligeait son meilleur ami à regarder Tarzan. Ce dernier essayait toujours de proposer autre chose, mais Izzy voulait l'homme gorille. Elle n’arrivait pas à s’en remettre, sa perception de l'homme avait changé à la sortie de ce film. Dans le lit du jeune Barnes, elle était blottie contre son torse et puis, d’un coup, on pouvait entendre la voix de papa Barnes résonner dans la maison suivit de celle de Jules. Un malaise s’était installé dans la chambre, malgré la scène comique qui se déroulait sous leurs yeux. Izzy n’avait pas l’habitude des disputes. À la maison, rares étaient les fois où elle voyait ses parents s’engueuler. Peut-être des petites disputes débiles qui duraient maximum cinq minutes, mais rien de bien grave. Là, les cris entre le père et le fils semblaient interminables. D’où est-ce qu’ils se trouvaient dans la maison, il était difficile de bien comprendre ce qui se disait. Sur le lit, la petite Cartwright s’était légèrement redresser pour ensuite lancer un regard inquiet à son ami. En fait, elle ne savait pas ce qui était plus inquiétant. La dispute ou la réaction de Caleb. Ce n’était pas la première… Izzy n’a jamais osé poser la question à son meilleur ami, pourtant, normalement, elle aurait voulu tous les détails et l'aurait bombardé. Pour une fois, elle s’était tue et avait préféré agir comme si rien était. Caleb lui en parlera lorsqu'il en aura envie. Ce fut la seule fois où elle entendit une de leurs dispute. Ils ont peut-être été avisé par le plus jeune de ne plus faire leur show lorsqu'ils avaient de la visite... Elle n'en savait rien.

La relation tendue que partageaient le père et l'aîné Barnes était loin d'être un secret. Par contre, Izzy n’avait jamais réalisé à quel point et encore aujourd'hui, il y a certaine chose qu’elle ne savait pas. Bien que n'était pas vraiment une surprise, reste qu'elle ne s'y était vraiment pas attendu. Le fait de partir n’était pas le problème, c’était plutôt d’avoir laissé Caleb derrière. Ce dernier avait besoin de son grand frère et il le savait très bien, alors pourquoi le laisser seul face à leur père. Selon elle, Jules était à blâmer pour ce qu'était devenu son meilleur ami. Bon, peut-être pas lui faire porter entièrement le blâme, mais disons qu'il n'a pas aidé. Plus jeune, on pouvait dire qu'Izzy portait une certaine admiration à l'égard du grand frère de Caleb. Ouais, ouais, elle l'a kiffé un moment, mais pas ça. Il était celui qui arrivait à faire taire les autres lorsqu'ils se moquaient d'eux, celui qui ne se gênait pas de dire haute et fort ce qu'il pensait. Il n'était pas d'accord, il en faisait part. Quelqu'un le faisait chier, il ne se laissait pas faire. Elle non plus n'avait pas peur de s'exprimer, mais l'effet était bien différent que celui de Jules. Il leur procurait un sentiment de sécurité et ils savaient que peu importe quoi, ils pouvaient compter sur lui. Puis, un jour, il est parti et tout a changé. « J’te décevrais pas, cap’taine Cartwright. » Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas le croire. Elle souhaitait qu'il reste, pour Caleb, mais elle ne voulait pas non plus se faire de faux espoirs. Au surnom, elle ne put s'empêcher de sourire, nostalgique. Le nombre de fois qu'ils l'ont forcé à jouer avec eux pour que l'équipage soit au complet. Puis, même si sa fierté en prenait un coup et qu'il n'y mettait pas autant du cœur que les deux plus jeunes, il aimait ça. Izzy ramena sa main près de son front pour lui faire un salut, tel un soldat en rang. « Allez, fait moi un topo de tout c’que j’ai manqué. On commence par toi. » Sincèrement, pas grand chose. La vie chez les Cartwright était assez banale. Rien d'excitant s'y passait. Ses parents étaient des gens simple, elle bossait chez un fleuriste (rien de bien excitant, à moins qu'il souhaite vraiment savoir comment donner de l'amour aux fleurs), elle est célibataire. C'est dans ces moments qu'elle regrette ne pas avoir pris plus de risque dans sa vie. Pas pour l'expérience, mais pour avoir de quoi à dire d'intéressant. Faut pas se demander pourquoi elle raconte n'importe quoi quatre-vingt-dix pour cent du temps. « Un copain, toujours pas mariée. » Sur ces mots, elle lève l'annulaire gauche en haussant les épaules. « Une jolie maison, deux garçons de six ans, derek et frederick, des jumeaux. » Une réponse sérieux ? Jamais. Elle n'était pas crédible, mais ça la faisait tout de même rire. « En fait, c'est tout le contraire. Je vis en colocation avec quatre personnes que je viens de rencontrer. Pas de copains, pas d'enfants, heureusement pour eux. En fait, non, j'ai un bébé, mais c't'un chien. Yoshi. Ça compte, non ? » Izzy a toujours eu une obsession avec les animaux. Au grand malheur de ses parents, la petite ramenait toujours des petites bêtes à la maison : chats errants, chiens perdus, les crickets qui venaient chanter sous sa fenêtre. Malheureusement, ses parents se devaient de refuser tous les animaux qu'elle décidait de sauver. Elle piquait sa crise et recommençait. « Il était tant que t'arrive, je commençais à m'emmerder un peu. » Comme quoi elle avait besoin des autres pour rendre sa vie plus palpitante, ce qui n'était pas faux. Pour ça, elle pouvait remercier Caleb. Avec sa vie à lui, elle n'avait pas de quoi se tourner les pousses, car ses problèmes étaient les siens aussi. Qu'elle le veuille ou non. « Mais toi ? T'as foutu quoi pendant toutes ces années ? » Comment s'était-il débrouillé ? Où avait-il été ? Qu'est-ce qu'il avait fait ? Elle prit une autre gorgée avant de s'approcher en croisant les bras sur la table pour s'appuyer, prêt à écouter les anecdotes de l'astronaute Barnes.

 
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyVen 9 Déc - 13:40


 
 

 
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Avoir une réponse sérieuse directement était impensable, et ça Jules l’avait prédit. Il aurait du parier tout l’argent qu’il avait sur le fait qu’Izzy ne serai obligatoirement non sérieuse sur ce qu’il avait loupé : il serai milliardaire à ce jour. Un léger sourire aux coins des lèves, il l’écoutait. Izzy, toujours la même. Décalé, dans son monde, toujours ailleurs à vivre des aventures épiques qu’elle seule peux comprendre, ce brin de folie qui fait flipper 99% des hommes de Drewsbury mais qui fait fondre les 1% restant. S’il devait se placer, Jules ne trouverait pas sa place. Des fois, elle faisait réellement flipper. Puis, il y a d’autres jours où elle était adorable qui faisait que s’il n’était pas lui-même, il serait peut-être apte à la prendre dans ses bras. Izzy avait ce petit truc en plus qui faisait d’elle un monstre d’admiration. Pas de copain, pas d’enfant, entouré d’inconnus qu’elle doit certainement adoré, avec un chien en guise de gamin : du Izzy tout craché. Au fur et à mesure son sourire s’agrandissait de façon mielleuse, attendris par cette petite personne. Elle était adorable, un véritable petit trésor qui se devait d’être préserver pour la fin des temps. Il n’imaginait pas sa réaction quant à l’homme qui lui fera un jour du mal -car oui, il était certains qu’un con finirait dans les bras de la brune- et son énervement serai certainement sans limite. Comme les cons qui s’amusaient à faire du mal de son petit frère. Après tout, après toute les années qu’elle avait passé à squatter chez les Barnes, Izzy faisait partie de leur décors. Un cinquième membres de la famille pas toujours accepté par Jules -mais secrètement adoré par ce dernier.

Il pris une dernière frite avant de laisser la barquette à l’estomac sur patte, buvant simplement sa bière. Le trentenaire souffla légèrement avant de poser ses yeux sur elle en lui retournant la question. « Je me demande quand est-ce que tu changeras. Ou plutôt que tu grandiras. Un jour ou jamais ? » la réponse était déjà écrite : jamais. Elle restera cette petite pile énergique, cette bonne humeur constante à trépasser des marées noirs avec le sourire aux lèvres et un enthousiasme à faire peur. La brun lâcha sa bière, pour hausser vaguement les épaules. Où il était passé ? Par-ci, par-là. Il divaguait à droite à gauche avant de se poser dans un petit bled avec sa jolie Pam comme voisine. Puis, douze ans plus tard après un coup sur la tête, il dégagea et se pointa ici. A ses origines qu’il aurait voulu effacer d’un coup de gomme. « J’étais un peu partout en même temps. J’ai bossé pour pleins d’enseignes différentes, avant de me poser dans un bled paumé. L’genre où t’as une supérette, deux immeubles, des vieux et une banlieue pour les gamins qui ont mal tourné. Pas très fameux, mais c’était l’pied. J’ai pas fait grand-chose en douze ans t’sais, j’me suis plutôt prélassé sous le soleil de l’angleterre avant d’revenir ici. » il préféra passer par-dessus l’histoire de ses petits boulots assez illégaux, au-dessus de Pam et toute les merdes qu’il avait réussit à tasser devant sa porte. Ses deux mains dans ses poches, il en sortit une pour jouer avec un morceau de bois qui sortait légèrement de la table. Un rien pouvait l’occuper. « J’te crois pas quand tu dis que tu t’emmerdais sans moi. Izzy qui s’emmerde ? Non, scientifiquement impossible. » elle pouvait pas dire le contraire, il était certain qu’elle avait fait mille et une chose sans l’aide de personne. Elle était une pile et totalement dépendante. Du moins, il crois. Jules avait conscience que ce qu’il avait déballer de ses douze ans n’étaient pas vraiment ce à quoi elle devait s’attendre. Elle devait penser à des centaines d’aventures épiques dans des contrées éloignés et magiques. Il en avait vue des contrées éloignés et magique avec l’aide d’une ou deux lignes de cracks, mais jamais en vrai. Il s’était terré dans un trou, jouant de ses connaissances pour dealer tranquillement et amasser un nombres incalculables de billets qu’il partageait avec Pam et son loyer. « Par contre, y’a un truc qui devrait t’plaire. J’l’ai ramené d’là-bas. » un sourire cassa son visage morose, se penchant en avant comme s’il voulait partager le pire des secrets avec elle. « Il était tout seul, quand j’l’ai vue, j’ai pas pu m’en empêcher. J’l’ai pris avec moi, personne le réclamait, du coup j’l’ai gardé avec moi. Un chien. » elle allait forcément vouloir connaître son nom et il se trouvera bien con. Son clébard n’avait pas de prénom, Jules l’appelait seulement ‘’le chien’’ ou encore ‘’mon pote’’ mais aucun prénom. Son clébard en voudrait certainement un, mais Jules a toujours été nul avec les prénoms. Si Izzy le voyait, il était sur qu’elle lui en trouvera un dans les dix premières secondes.

 
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyVen 20 Jan - 20:27


 
 

 
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Vu où elle en était dans sa vie, Izzy pourrait avoir des raisons d'en avoir honte. Après tout, à trente ans, elle n'avait pas réussi grand chose: un simple dîplome d'étude secondaire, célibataire éternelle, mère adoptive d'un corgi, vivant avec quatre colocs... Sa mère se sentait souvent concerné par sa façon de vivre, mais honnêtement, la Cartwright en avait rien à foutre. Elle était bien ainsi ? Quoiqu'elle ne dirait pas non à un peu de compagnie masculine permanente. Reste qu'elle a tout de même Caleb et d'une certaine façon, ça lui suffit - pour l'instant. Bien qu'il soit loin de subvenir à ses besoins, il subvient à son bonheur (quand il ne fait pas le con en allant marier la première blondasse sur la liste de son père). Cela dit, elle assumait sa situation présente et ne se gênait pas d'être honnête sur ce qui en était. De toute façon, elle savait très bien que Jules n'était pas là pour la juger et si c'était le cas, elle avait bien des choses à penser de lui aussi. Changer ? Jamais ! Elle n'était peut-être pas PDG d'une compagnie ou en train de sauver des vies à l'île Moukmouk, mais elle était bien ainsi. Elle déteste la routine et préfère être spontanée. Live like there's no tomorrow ! Non, elle n'avait aucune idée où elle sera dans dix ans, non elle n'avait aucun plan. C'est la beauté de la chose, non ? Comme ça, elle n'anticipe rien : Que sera sera ! « Eh oh ! J'ai grandi OK ! La preuve : j'ai des cheveux blancs. » Pour appuyer ses mots, elle attrapa une mèche de ses cheveux et parti à la recherche d'un cheveux blanc. Bien entendu, étant donné qu'elle venait d'en parler, elle ne trouva rien. Mais à chaque matin, elle trouvait un cheveux blanc, puis se l'arrachait. « Y doivent pas être loin. » Séparant ses mèches devant ses yeux, elle passait pour une débile, ça se voyait à la tête de Jules qui semblait bien se marrer. Après quelques secondes, elle finit par abandonné. « Quand j'en trouverai un, je te le montrerai. » Non, elle ne plaisantait pas. Avec les portables, il est facile d'envoyer une photo et elle était prête à prouver qu'elle avait déjà des cheveux blancs. Ils étaient la seule chose qui vieillissait chez elle. La sagesse, c'est ce que ça fait. Ouais, non ? Ok, c'est bon...

Pour être honnête, elle était un peu déçue de la réponse de Jules. Elle qui s'attendait à une aventure digne d'une bande dessinée de Tin-Tin. Ok, peut-être pas aussi intense, mais de quoi d'intéressant. Les Cartwright n'ont jamais vraiment voyagé, en fait. Le plus loin qu'elle a été, c'était Londres. Du coup, elle imaginait souvent ce qu'elle ferait si elle quittait Dewsbury pour de bons. Enchainer les villages et les villes de l'Angleterre, aller en France visiter sa famille du côté de sa mère et monter la tour Eiffel, se rendre à Venise faire un tour de gondole. Gosh, il y a temps à voir et à faire. « Wow... Dewsbury semble moins emmerdant d'un coup. » Mais non, Izzy aimait bien Dewsbury. Ce n'était pas Londres, mais c'était quand même bien. Un petit endroit tranquille. « J’te crois pas quand tu dis que tu t’emmerdais sans moi. Izzy qui s’emmerde ? Non, scientifiquement impossible. » D'un rire, elle plissa du nez en haussant les épaules. « Je voulais être gentille, mais apparemment, t'aimes toujours pas les compliments. » Elle n'avait peut-être pas changé, mais lui non plus. Il avait tout de même raison. Même seule elle arrivait à se divertir, ce n'était pas le départ du frère de son meilleur ami qui allait changer ça. À ce niveau, ils étaient très différents (à tous les niveaux en fait). Izzy débordait d'énergie et lançait des fleurs à tout le monde. Jules, ça lui prenait tout pour lui retirer des compliments. Disons qu'il était un peu plus low key dans sa façon de complimenter. De quoi se demander si ce l'était ou non. Izzy a appris à prendre tout ce qui sort de la bouche de Jules comme étant un éloge. « Par contre, y’a un truc qui devrait t’plaire. J’l’ai ramené d’là-bas. » Elle arqua légèrement un sourcil, lui accordant soudainement toute attention possible. Là, il avait piqué sa curiosité. Il se pencha vers l'avant et elle fit de même pour le rejoindre. « Un chien. » Le mot magique ! « Nooooon. » Elle avait du mal à le croire. Pas que Jules avait une aversion envers les animaux, mais reste qu'il avait pris sous sa charge la vie d'un animal. Il en était capable ? S'il le faisait bien, ça reste à voir, mais pour l'instant, ce n'était pas sa priorité. Son visage arborait maintenant un large sourire et on pouvait lire la joie dans ses yeux. « T'as adopté un chien ! Quelle race ? C'est quoi son nom ? C'est encore un bébé ? Mais qu'est-ce qu'on fait encore ici ?! » Un bond et hop, la voilà debout aux côtés de Jules. « On peut aller le voir ? » C'est quand même ironique. Lorsque ses amies lui parlaient d'un nouveau-né, elle n'en avait rien à foutre, mais les animaux... gosh ! AMENEZ LES TOUS À ELLE !!! « T'attends quoi ? Bouges-toi ! »



 
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Dernière édition par Izzy Cartwright le Mer 1 Fév - 21:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: when we were young ▪ jizzy   when we were young ▪ jizzy EmptyMer 1 Fév - 21:31


 
 

 
jizzy in the house

 
We used to never say never. used to think we live for ever. flying free beneath the sun. days go running and hiding. the weeks are going slippy and sliding. years leave quicker everytime they come. Remember when we were young. Look back to the best days, collecting all yesterdays as they built up one by one.

 
VUne main passa sur son visage, soufflant d’un air désespéré. Comment Caleb pouvait passer ses journées avec une gamine pareille ? Elle était gentille, drôle, y’avait pas à dire, aucun défaut ne lui avait encore traversé l’esprit. Mais trop d’énergie tuait le Barnes en face d’elle. Il avait oublié à quel point elle ne s’arrêtait jamais, connerie sur connerie, blague sur blague, fatigue sur fatigue. Elle se pencha pour essayer de lui montrer un cheveux blanc. Ah Izzy, si seulement … si seulement elle n’avait pas été aussi énergique dans sa vie, peut-être que Jules aurait pu lui trouver quelques choses d’un peu plus loin qu’une simple amitié quand ils étaient jeunes. Mais elle ne changeait pas, pour son plus grand bonheur comme son plus grand désespoir. A ce moment même, il pensait à Caleb, Caleb qui devait endurer cette chose la plupart de son temps et la traitait comme sa meilleure amie. Pam était beaucoup mieux, sans vouloir se vanter. Un sourire mesquin se posa sur la commissure de ses lèvres, alors qu’il vient déposer délicatement son visage sur sa main pour se reposer un peu. Elle surenchérit sa connerie avec son histoire d’envoyer une photo de ses cheveux blancs. Jules le sait, elle ne manquera pas à son devoir en lui envoyant une photo dans les jours qui suivent. « Si tu veux, mais j’te crois hein. » lui-même en avait, Caleb aussi, tous ceux qui avaient environs trente ans commençaient déjà a avoir des cheveux blancs. C’était plus ou moins normal, même si ça foutait un gros coup de barre sur son moral et sa jeunesse. Où sont donc passés ses 25 ans ?
Puis, il finit par sortir le mot magique. Ce mot qui allait lui redonner une bouffée d’énergie pour les trente jours à venir. Ça n’avait pas manqué. Izzy se mit à sourire, les yeux brillants à croire qu’il venait de lui annoncer qu’elle avait gagné à l’euro millions. « Ouais, ouais. Un chien. » c’était difficile à croire. Jules. Avec un chien. Mais ce qu’Izzy ne savait pas encore, c’est qu’ils étaient pareils. On ne disait pas dans le vide que le chien était le meilleur ami de l’homme, qu’il pouvait les comprendre ou qu’un chien reflétait la personnalité de son maître. Jules et son chien sont la description parfaite d’une expérience scientifique : ils se ressemblent tant, ils font tout ensembles, ils sont qu’une seule et même personne. Elle le bombarda de question dont il ne pouvait pas répondre. Enfin pas toute. Quelle race ? Il en savait trop rien, il savait juste qu’il ressemblais vaguement au chien de Tintin. Son nom ? Il n’en avait pas. Encore un bébé ? Plutôt dans une période d’adolescence, ce genre de passage où il continue de grandir et développer ses sens. Il ouvrit la bouche pour lui répondre, mais la voilà déjà levé en essayant de le tirer à l’extérieur. C’est à ce moment même qu’il regretta. Ouais, il regrettait de se coltiner une Izzy aussi euphorique. Jules finit par se lever dans un soufflement, laissa traîner deux billets près des bières et roula des yeux en voyant une Izzy excitée. « J’en sais trop rien de c’est quoi co’me race. Il r’ssemble au même chien dans Tintin. ‘Pis il est encore adolescent. Et il a pas d’nom. J’ai pas réussit à lui en trouver un, alors j’l’appelle juste ‘’mon pote’’. » elle devait halluciner, Jules qui appelle son chien ‘’mon pote’’. A croire que le crack n’a pas que bousiller que ses neurones, mais aussi une bonne partie de son cerveau. Ils quittèrent le bar ensembles, Jules plongea ses deux mains dans ses poches et se mit à sourire. Même s’il regrettait, elle arrivait toujours à le faire rire. « Mon appart est pas trop loin, à deux rues d’ici. » il pointa la rue à quelques pas, vive les quartiers pas trop cher. Au moins, il n’avait pas à prendre la voiture à chaque fois qu’il voulait sortir. Juste à côté des plus grandes soirées de Dewsbury. Et grande soirée veux dire environs 25 personnes dans la même pièce. D’un pas rapide, ils arrivèrent rapidement en bas de son immeuble, se coltinant la centaine de question sur son chien sans que Jules ne prenne la peine d’y répondre. Ils étaient retournés en arrière, l’époque où il avait douze ans et elle onze, qu’elle lui collait les baskets en lui posant tout un tas de question à rêver secrètement sur lui. Secrètement était un bien quand mot, Izzy n’avait jamais vraiment été très doué pour mentir. Puis ses regards timides, quand elle rougissait alors qu’il voulait juste la pousser pour passer et tout un truc débile dans le même genre. Là, Izzy lui parlait en boucle, Jules se contentait de fermer la bouche et l’écouter d’une oreille. « On est arrivé. » il la coupa dans un de ses dialogues loufoques en lui montrant la porte en métal de son immeuble. Il n’y avait rien à craindre, c’était un bâtiment tout à fait normal jusqu’à ce que l’on franchisse la porte de son appartement. Une troisième guerre mondiale ce passait au même moment à l’intérieur, un chantier en cours, le passage d’une tornade, tout un tas d’excuse pour ne pas dire qu’il était totalement bordélique. Ils montèrent jusqu’à son appartement. Il eu à peine le temps d’ouvrir la porte, de mettre un pied, qu’Izzy le poussait pour courir vers le salon. Son chien, à moitié paniqué et à moitié entrain d’avoir la pire des peurs de sa vie, ne bougea pas d’un centimètre et ce laissa entièrement faire pas cette chose dénommé Izzy. « Mon pote, j’te présente Izzy. Izzy, voici mon pote. Soit pas trop … démonstrative avec lui, t’es entrain d’lui faire peur. » rien qu’à voir les deux billes rondes dans les yeux de son chien, le suppliant de faire quelques choses, Jules se dit qu’en effet : son clébard et lui, c’était bien la même personne.


 
COSMIC SHEEP.
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