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I got you

Je crois que j’ai ce syndrome de la page blanche. Cela fait maintenant plus d’une semaine que je n’ai rien écris, mais surtout que je n’ai rien dessiné. Rare sont les fois ou ça m’arrive, mais c’est vrai je ne suis pas au sommet de ma forme. Disons que ça déjà été beaucoup mieux ! Mon crayon en main, je fixe mon cahier à dessin sans bouger. En fait tout ce que je suis capable de faire, c’est d’écouter cette foutu chanson à la radio.  I just wanna know you. Tell me all your secrets. Lookin' like you need it.. Cause I got you, you, oh, you. Ces paroles j’ai l’impression qu’elles tentent de me dire quelques choses. Comme si c’était un message. Après tout, bien que je lui ai dis que c’était impossible que nous soyons amis, jamais je ne l’ai pensé. J’ai toujours cru le contraire et pourtant j’aurais envie qu’il s’approche de moi à nouveau et que cette fois ses lèvres se soient réellement posées sur les miennes. Ses paroles, ses gestes se voulaient convaincants c’est vrai, mais si ses lèvres s’étaient déposées sur les miennes je me serais laissé faire. Je me serais probablement prosterné devant lui tel un esclave tellement j’avais envie de me rapprocher de lui. Bon sens ce que je peux regretter de lui avoir dis que je ne pouvais pas. J’aurais très bien pu être son ami, mon problème était cependant le même que lui. Je n’aurais pas su lui résister. Mon corps l’aurait réclamé sans même que je lui donne l’autorisation. Il est ce fruit défendu que je n’aurais jamais dû m’autoriser, c’est pourquoi maintenant j’ai encore besoin de lui. Il est ce fruit défendu pour moi.. Mais surtout il est comme ma drogue. Est-ce que je vais pouvoir me passer de lui un jour ? Je n’en sais foutrement rien, mais j’en doute. Sa présence chez nous, son amitié avec Mathieu, lui , moi mon attirance pour lui – cette attirance qui a toujours été présente en ce qui me concerne,  nuira probablement à ce que je puisse totalement l’oublier.  Déjà que je n’y arrive pas. Alors que je suis en train de m’évader au rythme de la musique qui passe à a radio y’a la vibration de mon portable qui me ramène à l’ordre. Mon crayon, je le dépose sur mon cahier, tandis que mes yeux s’ouvrent et que mon bras s’étire pour prendre mon portable. Thomas.. Qu’est-ce qu’il me veut celui-là. Je lève les yeux en l’air et me décide finalement à regarder à regarder son message. « DEWSPUB pour une bière ou peut-être deux Non négociable. Je t’attends pour 22h00. » Merde ! Y’a quelqu’un qui peut me rappeler pourquoi je lui ai donné mon numéro de portable à celui-là ?  Il ne m’intéresse pas, bien que son art soit assez remarquable. J’ai seulement voulu qu’on travail ensemble sur un projet, mais pour lui j’ai l’impression que c’est beaucoup plus que cela.  En déposant mon portable sur la table je mets à grogner. Je n’arrive pas y croire, après des mois à ne pas lui avoir donné signe de vie, le voilà qui m’impose un rendez-vous. Décidément il n’est pas bien.  Je saute tout de même  sous la douche, puis me rends là-bas à l’heure prévue. Après tout peut-être que ça me fera du bien de me changer les idées un tout petit. Bon c’est vrai que je redoute tout de même le fait que je dois passer la soirée seul avec Thomas dans un bar. Endroit que je n’ai pas l’habitude de fréquenter. Deux, trois et quatre bière, je me sens déjà plus à l’aise que lorsque je suis arrivé. Je n’ai pas l’habitude de boire autant, mais ce soir je m’amuse et sincèrement je commençais à trouver que la bière était bonne. Ça c’était peut-être parce que je commençais à être engourdi par l’alcool, parce que je sais au fond de moi que je déteste la bière.  Je m’amuse, je ris et même je sens mon corps attiré sur la piste de danse.  Je me laisse transporter par la musique, mais mon corps se raidit lorsque j’en sens un autre se coller au mien. Ses hanches bougent contre mon bas ventre, tandis que ses mains s’agrippent à mon coup. Bordel, j’en ai perdu mes moyens. Qu’est-ce qu’elle fait, mais surtout qu’est-ce que je dois faire ?  Je prends une grande respiration, puis me laisse finalement allé au rythme de la musique. Je sens même la vibration des amplificateurs dans tout mon corps. Mes mains longent son corps tandis que mes hanches suivent le siennes. Je me sens bien, mais pas satisfait. J’aurais aimé que ce soit une autre personne que l’amie de Thomas.. Oui Sevan.  Je n’arrive toujours pas à croire que j’ai pris cette décision. Est-ce qu'il me prendrait pour un fou si je changeais d'idée ? Et si je l'appelais.. Non j'peux pas j'suis presque saoul, puis y'a cette fille qui se frotte à moi comme si j'étais son poteau de pole dancing. J'essaie doucement de me détacher d'elle, mais lorsque je lève les yeux je m'arrête. Je suis un peu sous le choc de le voir là.. C'est qu'il m'a entendu penser ? Peut-importe.. Je dois attirer son attention, je dois faire en sorte qu'il me voit.. Je dois surtout le ravoir et ce soir j'en fais ma mission.

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I got you

Assis au comptoir du bar de l'établissement Dewspub depuis désormais près d'une heure, tu regardes un peu partout alentour de toi. Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Tu recherches une proie. Oui, la chasse est ouverte. Tu es bien décidé de passer à autre chose et si c'est de te trouver une proie et de baiser tout ce qui bouge pour te sentir mieux, eh bien, c'est ce que tu vas faire. Oui, tu as été déçu de ce que Baptiste t'a dit. Déçu que ça se termine ainsi entre vous. Peut-être  que tu aurais pu essayer d'être son ami et de résister, de le faire résister à toutes tentations qui auraient pointé le bout du nez. Vous seriez sans doute sortis tous les deux vainqueurs de ça, mais tout a été décidé autrement. Tu as joué les mauvaises cartes et lui a mis un point final. Au moins, il a été honnête envers toi. C'est ce qui compte, non ? C'est la vie et tu n'y peux rien, tu dois aller de l'avant. Et pour tout oublier, rien de mieux qu'une baise torride avec une petite perruche qui passera par là.

Oui, tu as vu quelques-unes qui pourraient te satisfaire pour la soirée et la nuit si affinités, excluant le petit déjeuner. Toutefois, il leur manque quelque chose pour te convenir. Quelque chose que tu ne pourrais pas expliquer correctement de quoi il s'agit. Les personnes qui ont  passé dans ton champ de vision ce soir, n'avaient pas le petit plus, que tu recherches. Certes, tu pourrais aller offrir un verre à l'une d'entre elles, ou bien engager une conversation. Par contre, as-tu véritablement envie de faire un effort ? Certainement pas, tu en doutes fortement. Oui, il y en a qui sont venues à ta rencontre, tu les as renvoyés d'où elles venaient assez rapidement. D'autres, se sont certainement montrés intimidées, ou tu ne sais trop quoi, par toi. Cependant, comme tu as déjà mentionné, tu n'as pas envie de faire d'efforts. Après tout, tu as l'habitude que tout ce que tu désires te tombe tout cuit dans le bec, pourquoi cela ne pourrait pas continuer ainsi ?

Tu commandas donc un nouveau verre. Ton dernier, puisque tu allais aller ailleurs pour te faire désirer. Il y a certainement une jolie jeune femme qui pourra te faire de l'effet. Au moins assez pour te vider les couilles. C'est donc ainsi que tu pris une gorgée de ta boisson. Tu te retournas, par la suite, vers la piste de danse donnant une dernière chance au coureur, lorsque tes yeux croisèrent une personne que tu n'aurais jamais pensé voir ici. Baptiste ! La personne que tu voulais oublier pour ce soir. À croire qu'il te hantera toujours. Tes yeux s'assombrir d'un coup, avant que tu baisses la tête. La jeune femme qui se frottait contre lui, il faut dire les vrais mots, te fit avoir des hauts le cœur. Et que dire de Baptiste qui avait ses mains sur ses hanches. Tu ne pouvais regarder ce spectacle plus longtemps et malgré tout, tu remontes les yeux vers lui et ce fut l'erreur. Vos yeux se croisèrent, juste avant qu'un air méprisant vienne se frayer un chemin sur ton visage. Ton regard toisa la jeune femme et tes sourcils se froncèrent. En ce moment, si tu pouvais jeter des éclairs à cette femelle en chaleur, elle serait déjà morte est enterrée.

Après avoir avalé d'un trait ta dernière consommation de la soirée, du moins pour ce bar, tu te levas du tabouret. Il était plus que temps que tu t'éclipses. Surtout avec ce spectacle qui se déroulait sous tes yeux. Tu comprends pourquoi il voulait t'éloigner de lui. Il voulait avoir le loisir de se faire cette pauvre cruche sans cervelle. Le pire dans tout cela est qu'au lieu de faire le tour de la piste pour quitter les lieux, tu te dirigeas directement vers ces deux personnes que tu voulais éviter à tout prix et passa entre eux, les dégageant l'un de l'autre en disant : « Prenez vous une chambre, on a envie d'vomir ! » Tu bousculas plus que nécessaire cette jeune femme qui ne t'as rien demandé. Elle marmonna quelque chose que tu ne comprends pas. Tu te retournas et lui demanda : « Quoi ? Répètes pour voir ? » Tu ne lui laissas pas le temps de répondre que tu dis à Baptiste : « Garde ton chien en laisse et met lui une muselière, sinon j'appelle la fourrière ! » Tu regardas le jeune homme d'un air méprisant, t'apprêtant à faire demi-tour pour te rendre à la sortie. Un joint s'imposait. Oh oui, tu en avais bel et bien besoin pour calmer tes nerfs. Elle se prend pour qui cette fille ? Qu'elle laisse Baptiste tranquille ou elle aura affaire à toi.

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I got you

Cela fait à peine quelques heures je suis ici dans ce bar et je sens déjà mes jambes se ramollir. Je suis toujours moi-même disons juste que je n’ai plus de filtre. Moi qui a l’habitude d’être gêné, limite coincé, me voilà différent ce soir. La preuve, c’est que je suis en train de danser au beau milieu de la piste de danse avec cette fille que je ne connais pas ou à peine.  Je ne sais pas danser, du moins pas quand je suis saoul et encore moins avec une fille !  Je n’ai pas l’habitude de fréquenter ce genre de bar ou les gars s’intéressent aux filles. Est-ce qu’elle croit que je m’intéresse à elle ? Parce que si c’est ça, elle sera déçu la petite. Puis après c’est elle qui m’a forcé à la suivre sur la piste de danse.  Mes mains sur ses hanches, je ne sais pas trop quoi en faire, je suis le rythme de la musique, mais clairement pas le rythme de ses hanches.  De toute évidence, elle va me trouver nul ou pire elle comprendra que je n’en rien à foutre d’elle et qu’elle ne m’intéresse pas – comme toutes les filles dans ce bar.  Bien que je n’ai qu’une envie – de retourner au bar avec les gars, je continue de danser avec elle, jusqu’à ce que je m’arrête quelques secondes après avoir croisé le regards de Sevan. Ma respiration s’est arrêtée, mes pensées se sont mises en marche mais mon corps est resté figé. Jusqu'à ce que cette blonde me ramène à l’ordre. J’ai soupiré puis j’ai continué de danser. Après tout si je continuais de danser avec elle, peut-être qu’il s’approcherait de moi et que ça le ferait réagir. C’est vrai je devais me donner en mission pour qu’il me revienne, parce que oui, j’ai changé d’avis et que je veux être son ami. Je veux l’avoir près de moi une nouvelle fois, je veux ou du moins j’apprendrai à lui rappeler qu’on ne doit se contrôler.  Je le veux lui, ce n’est pas compliqué et faut ce le dire, je l’ai toujours voulu.  Je redéposai mes mais sur ses hanches, sans savoir comment faire une nouvelle fois.  Puis mon corps fut séparé de celui de ma partenaire de danse. Je relevai la tête,  content de ce qui venait de se produire puis me retournai vers Sevan sans un mot à dire. « Prenez vous une chambre, on a envie d'vomir ! » Un sourire fit son apparition sur mes lèvres. C’était ce genre de réaction que j’attendais et que je voulais. Je restai là quelques secondes, puis c’est elle qui jacassa. « Quoi ? Répètes pour voir ? Garde ton chien en laisse et met lui une muselière, sinon j'appelle la fourrière !» Je ne me suis même pas interposé. C’était ce que je voulais qu’il me sauve de cette situation assez merdique. Puis de le voir aussi près de moi m’a que confirmé que j’avais été idiot de lui dire que je ne pouvais pas être son ami. On le pouvait, on n’avait qu’à s’abstenir de certaines choses, ou du moins tenter de s’abstenir en sachant que ça ne peut pas toujours être facile. Parfois les pulsions sont assez fortes..  

J’ai laissé Sevan s’éloigner tranquillement avant de me mettre à rire comme un fou en voyant sa tête à elle. Je suis fou comme un balai puisque c’est exactement ce que je voulais.  Par contre je me serais bien passé de la claque je suis me suis pris en plein visage. Cette folle, elle peut bien être seule et tombé sur un gars qui est gay pour danser. J’ai compris pourquoi elle m’a choisi, c’était parce que personne ne voulait d’elle. Tout le monde la connait, mais pas moi. Au pire ils se sont bien foutu de ma gueule  en voyant danser elle, mais au fond ils n’ont rien compris. Je n’aime pas les filles !  La joue rougie par la sa main qui ait violement touché mon visage je m’empresse de rejoindre Sevan qui est presque sorti du bar.. J’eus le temps d’agripper son poignet avant qu’il n’agrippe la poignée de la porte. Mes doigts serrés contre son poignet je le tire vers moi et nous fais passer les portes battantes qui mènent aux couloirs des toilettes.  Le sourire en coin je le plaque contre le mur et le regarde d’un air innocent mais surtout faussement triste. Je ne me moque pas de lui loin de là, je veux juste m’amuser et lui faire comprendre qu’il s’inquiète pour rien. Je le voix bien qu’à ça l’a rendu jaloux de me voir avec cette fille mais sincèrement je n’en ai rien à foutre d’elle.  «Faut pas faire cette tête.. Et puis tu sais c’est pas mon chien de garde.  Tu peux bien l’envoyer à la fourrière si t’en a envie, j’en ai rien à battre, mieux ça m'arrangerait ! »  Je le regardai, toujours souriant, puis mes dents s’accrochèrent à ma lèvre inférieure.  Je m’approchai doucement de lui jusqu’à ce que ma bouche soit tout près de son oreille, juste au cas ou il y aurait quelqu’un qui franchisse ces portes. « Tu sais bien que ce qu’elle a sous sa jupe ne m’intéresse pas .. Par contre ce qui a dans ton pantalon… » Dis-je en me reculant et m’appuyant finalement sur le mur en face, les mains derrière mon dos.  Il va penser que je suis fou, mais à ce moment précis je dois dire que l'alcool parle un peu pour moi. J'ai perdu ma gêne pour une petite soirée. Puis tant qu'à vouloir quelques chose, autant aller directement au but . J’suis prêt à toute éventualité, même à me faire rejeter parce qu’après tout c’est de ma faute si nous en sommes là. Pire, je pourrais seulement travailler plus fort pour lui faire changer d’avis. J’ai plein d’arguments, enfin je crois..

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Tu n'as pas perdu ton temps, après avoir dit ce que tu pensais à cette cruche qui s'amusait à blablater pour ne rien dire, à te diriger vers la sortie. Tu ne sais pas du tout ce qui vient de se passer, mais tu sais que tu as vu noir un court instant. Tu n'as pas supporté voir Baptiste avec elle, puisque tu sais qui elle est. Tu sais sa réputation, tu sais qu'elle ne se protège pas tout le temps. Tu as simplement fait en sorte que Baptiste n'attrape pas une maladie ou pire, qu'elle tombe enceinte et qu'il ait un enfant en charge sous les bras, parce que cette fille n'assume pas ses responsabilités. Il doit te remercier et il ne le sait même pas. Au moins, pour l'heure, tu te sens mieux et la pression est redescendue. Tu n'as plus trop envie d'aller te taper une fille quelque part. Cette blondasse t'as simplement coupé toute envie pour aujourd'hui. Tout ce dont tu avais besoin pour l'instant, était ton bon ami le joint et ton meilleur ami Jack Daniel's par la suite. Tu sais qu'eux, ils vont te comprendre et te faire voir la vie d'un autre sens.

Tu allais déposer ta main sur la poignée afin de sortir de l'établissement, lorsque quelqu'un t'agrippa par le poignet et te tiras dans le couloir des toilettes. Couloir que tu connais très bien pour avoir sauté plus d'une femelle dans le passé, mais ça c'est une autre histoire. Tout d'abord surpris, tu t'apprêtais à repousser cette personne, jusqu'au moment où tu t'aperçus qu'il s'agissait de Baptiste. Tes sourcils se froncèrent et tu le regardas d'une façon qui n'était pas très tendre. Il faut dire que tu avais réellement envie de lui arracher ce sourire qu'il abordait sur ses lèvres. « Quoi ? Qu'est-ce que tu m'veux. Va donc retrouver ta greluche et fiche moi la paix ! » Finis-tu par lui dire, sans le repousser comme tu l'aurais fait autrement. Il t'expliqua qu'il n'en avait rien à faire d'elle, que tu pouvais faire ce qui te chantait et tu fronças encore plus les sourcils. « C'est pas ce que j'ai cru apercevoir, puis t'as aucun compte à m'rendre. Qu'est-ce qui t'prends ? » Oui, tu le repoussais verbalement, mais n'en avais pas la force physiquement. Comme si l'avoir près de toi, te faisait un bien fou. Tu restas même stoïque lorsqu'il approcha sa bouche de ton oreille pour te murmurer une fois de plus qu'il est gay. Et cette phrase te refroidi. Tout te revenait en tête, une fois de plus. « C'est bien ! Il te reste plus qu'à aller t'en chopper un. » Et cette fois-ci c'est toi qui lui fit un sourire. Il n'était pas tout à fait franc, ni même joyeux. Non, tu le qualifierais, plus comme étant suffisant, moqueur. C'est bête à dire, mais lorsque tu as vu qu'il s'intéressait à quelqu'un, tu n'as pas apprécié et tu avais envie de les séparer, que Baptiste ne soit qu'à toi. Par contre, lorsqu'il te dit le contraire de ce que tu pensais, qu'il ne s'intéressait pas à cette fille, mais bien ce que tu as entre les jambes, tout ton intérêt s'est évaporé… ou presque. « Maintenant, si t’as plus rien à me dire, j’ai rendez-vous ! » Tu lui montras ton joint pour lui faire comprendre que c’est ce dont tu parlais et pas d’un rendez-vous galant. Tu ne sais même pas pourquoi, en fait. C’était comme si tu voulais le préserver. Lui donner espoir que tout est encore possible !

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« Quoi ? Qu'est-ce que tu m'veux. Va donc retrouver ta greluche et fiche moi la paix ! » Décidément monsieur est de mauvais poil. Ça ne me surprend pas, quoi que sa réaction est très compréhensible vu ma décision de l’autre jour. Je n’ai même pas cherché à le rattraper, ni même lui parler après qu’il eut appelé la dépanneuse. Je savais plus quoi faire, j’aurais voulu que tout simple et que nous soyons ce qui était entendu depuis le départ, mais tout cela me semblait impossible à cet instant.  Je lui dis donc que je n’en avais rien à foutre d’elle, mais je pouvais le voir qu’il n’en avait rien à faire de ce que j’étais en train de lui dire. Je restai donc près de lui et attendit : « C'est pas ce que j'ai cru apercevoir, puis t'as aucun compte à m'rendre. Qu'est-ce qui t'prends ? » Mon sourire s’effaça doucement. Sa réaction n’était peut-être pas celle que j’aurais osé espérer. Il semblait un peu plus en pétard que je l’aurais cru. Je continuai donc de le regarder doucement puis en fronçant les sourcils, puis haussant les épaules innocemment  j’ajoutai  : « Bah t’as mal vu, qu’est-ce que tu veux que j’fasse avec une blonde sans cervelle ? » Je n’allais pas lui expliquer que j’avais été trainé presque de force pour la suivre, que je n’ai pas eut le choix. Il va rire de ma gueule et surtout pas me croire j’imagine. Je me suis un peu forcé moi-même à danser avec pour le faire réagir. Cependant s’il avait vu outre le fait que nous dansions, il aurait vu ma façon d’agir, voir même la distance qu’il y avait entre nous  mais surtout mon malaise de danser avec elle.  Je ne savais pas où placer mes mains, par contre sur n’importe lequel des corps masculin qu’il y avait dans ce bar, mais surtout sur celui de Sevan, j’aurais su où les placer.  D’ailleurs, je m’approchai de lui bien décidé à lui faire comprendre ce qui pouvait m’intéresser, mais ma réponse ne semblait pas appréciée. « C'est bien ! Il te reste plus qu'à aller t'en chopper un. » me dit-il.  Appuyé contre le mur du couloir, je levai les yeux en l’air et secouai la tête. « T’as rien compris ou tu t’forces à pas comprendre ? » Dis-je finalement sur le même ton que lui en croisant mes bras sur mon torse . Il voulait jouer à l’indépendant voir à cette personne qui n’a aucun intérêts, on allait jouer à deux.  J’haussai un sourcil puis attendit quelques secondes. J'allais finir par l'avoir à l'usure, mais en attendant j'allais prendre mon mal en patience et analyser la situation. J'avais du pain sur la planche.  « Y’a qu’une personne qui m’intéresse je n’ai donc pas intérêts à partir à la recherche. » Dis-je en le fixant. J’ignore s’il sait maintenant que je parle de lui. Peut-être croit-il encore que je n’en ai rien à faire de lui ? C’est vrai, c’est ce que j’ai tenté de lui faire comprendre l’autre soir, mais je ne le pensais pas vraiment. Mon corps de toute façon parlait de lui-même. J’ai réagis à ses avances et ce même si mes paroles disaient autre chose. J’ai plutôt pensé que c’était ce qu’il y a avait de mieux pour lui. Pour moi je sais de toute façon que mon frère déteste que je préfère les hommes. S’il savait en plus pour moi et Sevan, j’étais pas mieux que mort. En plus Sevan, il aurait passé un mauvais quart d’heure avec Antoine. Alors autant qu’on en ait décidé ainsi bien que ce ne soit pas réellement ce que je voulais.  « Maintenant, si t’as plus rien à me dire, j’ai rendez-vous ! » Dit-il en me montrant son joint. Je me mis à rire et m’approchai de lui en lui retirant des mains.  « J'ai tout plein de chose à te dire t'en fais pas, mais .. moi j'ai plutôt envie de m'improviser un rendez-vous. Après p’t’être qu’elle voudra prendre un verre avec moi. » Dis-je en fronçant les sourcils, le sourire en coin. Sans avertissement, je quittai ce couloir et sorti à l’extérieur.  Le joint en main comme s’Il m’appartenait et comme si j’allais le fumer je sorti à l’extérieur bien conscient qu’il allait m’en vouloir. Déjà qu’il était grognon, je n’allais pas vraiment m’en sauver, mais tant qu'à le faire réagir ce soir, autant en faire gros ! Étant donné que je lui ai dis que je ne voulais pas de cette, j'envoyai un message à un copain. De l'aide pour faire réagir Sevan. Je choisis la bonne personne, celle qui est au courant de tout ce qui c'est passé, mais surtout celle qui jouera le jeux ! J'attendis patiemment dehors que Will vienne me rejoindre mais surtout que Sevan sorte à l'extérieur. Je lui redonnai ce qui lui appartenait et dit: « Tu peux le reprendre j'en aurai pas b'soin finalement. » Je lui souris et déposai mes mains dans les poches de mon jeans attendant que Will fasse apparition. J'ai envie de voir sa tête lorsqu'il le verra arriver. J'ai envie qu'il me revienne, mais pour ça j'avais besoin d'aide.

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Quelqu’un pourrait te dire pourquoi tu le repousse sans cesse alors que tu as été le premier à aller les séparer, cette blondasse et lui il y a quelques minutes ? Tu étais prêt à arracher la tête de cette idiote parce qu’elle se tenait beaucoup trop près, à ton goût, de Baptiste et te voilà en train de lui dire que t’en as rien à foutre de lui. Il faudrait peut-être que tu dises à ton cerveau de faire la paix avec ton coeur pour qu’ils puissent s’entretenir afin de trouver un terrain d’entente. Sauf que ce n’était pas encore le cas, puisque tu ne voulais pas entendre ce que Baptiste avait à te dire. Tu ne voulais pas savoir qui était cette personne en question pour qui il avait un faible, pour qui il voulait se rapprocher, bien que tu te doutais fortement qu’il s’agit de toi. Il te l’a dit, l’autre jour qu’il ne serait pas en mesure de te résister. Le pourquoi il ne voulait pas être ton ami alors tout cela serait saugrenu que tu ne sois pas cette personne qui le rend fébrile. « Bien ! Alors va la trouver cette personne qui t’intéresse tant et laisse moi en paix. » Et voilà que tu continuais à jouer le méprisant. Tu le repoussais alors qu’au plus profond de toi, tu rêvais l’emmener avec toi dans un petit coin noir et de lui montrer pour une troisième, si ce n’est pas quatrième, fois ce qui se cachait dans ton pantalon. Au lieu de cela, tu l’envoyas promener disant que tu avais rendez-vous avec la drogue. Cependant, tu n’as pas du tout calculer qu’il te le prenne des mains, répondant à ta question. Tu haussas un sourcil, ne comprenant pas du tout de qui il parlait. Il voulait s’improviser un rendez-vous avec qui ? Ton joint ? Il est vraiment bizarre lorsqu’il s’y met, ce mec. « Bah, si tu veux, tant que tu m’laisses tranquille ! » Tu essayas, évidemment, de lui reprendre des mains, bien que ce fut une tentative manquée, puisqu’il quitta le couloir en direction de tu ne sais où. « Tu penses aller où comme ça ? » Tu avais vraiment envie de lui enfoncer ton poing, mais en même temps, tu n’avais pas du tout envie de lui abîmer sa belle gueule. Hors de question qu’il s’en aille avec ton bien. Tu as l’impression d’être dans le seigneur des anneaux et que ton petit cylindre rempli d’herbe est ton précieux.

Avant de le suivre à l’extérieure, tu fis un détour lâcher une petite pisse. Une fois les mains propre, tu allas le trouver dehors de l’établissement où tu le regardais, ou plutôt le fusillais, du regard. Il te redonnas finalement ton précieux, prétextant ne plus en avoir besoin. Il est de plus en plus bizarre celui-là, mais tu n’allais pas te laisser abattre. « Enfin, il était pas trop tôt ! » Tu le pris dans tes mains sans te faire prier et l’allumas, laissant le bienfait de l’herbe pénétrer dans ta cage thoracique et souffla de bonheur cette fumée grisâtre. C’est exactement ce dont tu avais besoin. Tu regardas Baptiste quelques secondes et analysa ses faits et gestes. « J’peux savoir c’que tu fous là, encore ? Ça te sers à quoi de me coller au basket ? T’as oublié que tu m’veux pas dans ta vie ? » Et c’est à ce moment que tu vis une personne faire son apparition. Il se mit à regarder Baptiste et lui sourire avant de s’approcher de vous. Lorsqu’il fut à vos côtés, avant que l’un d’eux ne puissent dire quoi que ce soit, tu regardas Baptiste et lui dit : « Bon… comme ton ami est là, t’as plus besoin de moi. Bye ! » Et tu t’éloignas quelque peu d’eux pour continuer ton joint, grandement mériter.

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« Bien ! Alors va la trouver cette personne qui t’intéresse tant et laisse moi en paix. » L’histoire c’est que cette personne est venu à moi sans que je l’ai demandé. Je croyais venir dans ce bar et avoir la paix en fait. Je croyais pouvoir me saouler la gueule avec des copains sans remises en questions. Déjà qu’elles sont beaucoup trop constantes dans mon quotidien depuis un moment, j’aurais osé espérer avoir un petit moment d’accalmie ce soir. Sauf qu’il faut croire que le calme est bien loin de me coller à la peau. Ce qui est encore plus drôle, c’est que la personne en question se trouve devant moi, mais ne comprend rien ou bien ne veut rien comprendre. Mes intensions sont pourtant claires, du moins c’est ce que je crois. « Bah, si tu veux, tant que tu m’laisses tranquille ! » Le joint entre mes doigts, je me mis à rire. Tranquille ? Bordel c’est lui qui est venu s’interposer pendant cette danse avec l’autre blonde.. Après c’est moi qui doit le laisser tranquille ? « T’sais que si t’étais pas venu m’embêter avec l’autre blonde .. J’t’aurais laissé tranquille ! » Ou peut-être pas. J’aurais une fois de plus tout fait pour attirer son attention puisque je regrette amèrement ce que je lui ai dis l’autre soir, mais ça est-ce vraiment nécessaire qu’il le sache. J’crois pas, autant que je garde ce petit détail pour moi. « Tu penses aller où comme ça ? » Le sourire toujours accroché sur mes lèvres je fis mine de rien entendre et je continuai d’avancer dans la foule direction l’extérieure. Sevan mit un temps avant de sortir de l’établissement et franchement ça m’a donné le temps de faire un petit appel à l’aide pour arriver à mes fins. Ça doit être l’alcool, ou seulement la détermination de l’avoir que pour moi, mais en tout cas avant lui je ne me serais jamais cru capable de faire une chose pareille.

Je parlai à Will quelques minutes et me confirma qu’il arriva, encore qu’il soit dans un bar tout près. J’attendis donc sagement, oui l’arrivée de Will mais surtout la sortie de Sevan. Je m’approchai de lui et lui tendit ce qui lui appartement prétextant ne pas en avoir de besoin. Quoi que ce n’était pas faut, moi qui ne fume jamais, ça n’allait pas être ce soir que j’allais commencer. « Enfin, il était pas trop tôt ! » Je me pinçai les lèvres ensemble puis hochai la tête. « J’peux savoir c’que tu fous là, encore ? Ça te sers à quoi de me coller au basket ? T’as oublié que tu m’veux pas dans ta vie ? » Ajoute-t-il alors que je regarde un peu partout histoire de voir par où Will allait arriver. Je déposai mes mains dans les poches de mon jeans puis haussai les épaules. « J’attends quelqu’un.. » Dis-je finalement en souriant confiant de ce coup monté, par contre je ne pu m’empêcher de répondre à sa remarque. « Ça c’est ce que tu crois. » Dis-je en étirant mon corps en entier et faisant signe à Will de la main comme quoi je me trouvais devant la porte du bar. Je regardai Will s’approcher et je fis exprès de faire un de ces sourires exagéré. « Bon… comme ton ami est là, t’as plus besoin de moi. Bye ! » La lèvre inférieure coincé entre mes dents, je regardai Will puis ensuite je regardai Sevan avant qu’il ne s’éloigne. « Will c’est pas mon ami.. C’est avec lui que j’avais rendez-vous. » Dis-je avant de sentir le bras de Will passer autour de mon cou, ainsi que ses lèvres se déposer sur mon front. Je n’osai même pas regarder Sevan. J’espérais seulement que mon petit plan diabolique fonctionne un minimum. Will, tout près de moi, je passai mon bras autour des ses hanches, glissant ma main dans la poche arrière de son jeans avant même d’entrer dans le bar. Heureusement, que Will n’était que l’un de mes amis et qu’il connaissait l’histoire entre moi et Sevan puisqu’on aurait pu croire que nous étions un couple. Avec espoir que Sevan déteste Will, nous nous dirigèrent vers le bar ou Will m’offrir à boire. Merde.. Encore à boire. Si cela continue tout à l’heure je ne pourrai plus mettre un pied devant et Sevan me laissera moisir dans un coin sombre.