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 As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen

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Ron Flanigen
Ron Flanigen
L'amoureux des océans
☞ ÂGE : 26 ans. Passé le quart de siècle, mais la trentaine reste encore lointaine!
☞ STATUT : Généralement, quand on est célibataire, ce n'est jamais simple, surtout quand on s'appelle Ronald Flanigen et qu'on s'amuse de plaire.
☞ PROFESSION : Etudiant pour l'instant puisque Ron a repris ses études après avoir plaqué l'armée.
☞ BAFOUILLES : 199 ☞ PSEUDO : B.H
☞ AVATAR : J.H
☞ CREDITS : ALLES (av.)

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MessageSujet: As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen   As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen EmptyVen 6 Jan - 22:48


« As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it.  »

All Flanigen

La maison était vide de bruit, terriblement vide. Le silence faisait écho contre les parois froides de la bâtisse. Et c'est ce même silence qui te sortit doucement de ta rêverie. Ou plutôt subitement et sur un sursaut. Ton front était dégoulinant de sueur. Un mauvais rêve, sans doute, mais tu n'en avais pas du tout le souvenir. Ta nuit restait un mystère, tu te souviens juste avoir constaté, en te couchant tard cette nuit, qu'Albus n'était pas rentré et ne rentrerait peut-être pas d'aussitôt. Mais, alors que ton coeur s'était emballé de terreur à ton réveil, tu ne savais pas de quoi tu avais rêvé. Sans doute encore un montage de ton inconscient où tu étais à l'armée pendant que tu voyais ta mère mourir sous tes yeux. La vérité ressemblait beaucoup à tes rêves mais on ne pouvait pas dire que tu avais vu ta mère mourir pendant que tu étais à l'armée. Elle te manquait et tes deux copains l'inconscient et le subconscient te le faisaient bien comprendre, autant par tes terreurs nocturnes que ton amnésie au réveil. Tu te protégeais de la douleur, même si le temps s'était écoulé depuis. Et puis, en un sens, ce n'était pas non plus comme si tu avais été l'enfant le plus présent avec ta volonté d'aller à l'armée et tu ne pouvais que t'en vouloir, maintenant qu'elle te manquait.

Les pieds nu sur le parquet gelé tu te rendais dans la cuisine où tu espérais trouver de quoi casser la croûte après cette éprouvante nuit, un bon café, et peut-être un de tes frères, si tant était qu'Albus était dans son lit, ou ton père. Mais le silence persistait et tu constatais rapidement que tu étais soit le seul debout soit le seul dans la maison. Tu t'installais sur le canapé, en tailleur pour réchauffer tes pieds désormais glacés sous le coup de la fraîcheur matinale. Tu regardais l'horloge murale en face de toi. Enfin, de grosse fin de matinée. Tu ne pouvais toutefois pas vraiment dire que tu n'étais pas habitué. Dewsbury, c'était ta maison depuis toujours, et tu avais vite assimilé que l'Angleterre était une terre froide, même si ton corps refusait catégoriquement de s'y faire. Même la chaleur de ton café, qui te brûlait la langue ne réussit pas à te réchauffer. Juste à te brûler la langue de sorte à ce que tu ne sentes plus que la raideur de ton palais et que toutes les autres sensations se soient endormies jusqu'à ce que ta sensation de brûlure de disparaisse, autrement dit, pas toute suite.

Tu manquais de te renverser le reste de café sur ton pantalon de pyjama rayé tout moche. Tu préférais nettement ton sweet pour dormir. Outre le tigre blanc qui trônait sur ta poitrine, l'épaisseur du sweet te permettait de ne pas devenir un glaçon ou un iceberg. La porte d'entrée venait de claquer violemment. Avec un regard remplis de reproches et qui en disaient long sur les noms d'oiseaux que tu destinais à la personne qui venait de rentrer, tu regardais Albie passer devant toi sans te voir. Il semblait dans un état terrible. Tu avais envie de lui gueuler dessus et de lui rire au visage, mais rien ne te vint. En fait, outre le café que tu avais failli renverser, avaler de travers et qui t'avait brûlé la langue, tu étais incapable de parler, la faute à ton réveil inexplicablement violent. Au ralenti tu l'entendis se traîner jusqu'à la salle de bain. Sa soirée avait dû bien l'amocher, tu n'avais jamais vu ton petit frère dans cet état là, ou alors, tu ne t'en rappelais simplement pas.

Tu pris un temps avant de te lever. En fait, tu ne t'en rendis même pas compte tant tes actes étaient machinaux. Piétinant, tu te rendis jusqu'à la salle de bain. Tu avais vaguement entendu l'eau couler, mais tu ne t'étais pas dit que c'était justement l'endroit à éviter. Tu avais bien envie qu'Albus rende quelques comptes, ne serait-ce que pour ton angoisse au coucher, de ne pas le savoir là. Tu savais bien qu'il était majeur et était donc libre de faire ce qu'il voulait, mais il restait ton petit frère et tu avais juste besoin de t'assurer qu'il était bien là et qu'il allait bien, puisque ce n'était pas ce qu'il t'avait semblé à première vue. La porte s'ouvrit et il hurla, tandis que tes cheveux se hérissaient droit sur ta tête sous le coup de la frousse qu'il venait simplement de te coller. « Tu ferais mieux d'en avoir une avant moi si tu veux mon avis. » Tu étais à peine réveillé, cette phrase t'avait échappé sans que tu puisses choisir tes mots ni même y penser. « T'as une sale gueule frangin, tu sais? » Tu n'imaginais même pas la tienne. Après tout, ton front était encore collant de sueur et, malgré la frayeur que venait de te faire ton frère et qui avait eu pour résultat de dresser tes cheveux, tu sentais que quelques mèches s'étaient collées à la sueur. Dieu merci, tu n'avais pas encore croisé de miroir, tu étais du coup toi aussi épargné de la crise cardiaque, ton coeur se trouvant, lui à gauche, ce qui, visiblement n'était pas le cas de ton frère qui se tenait le côté droit. Oui oui, cette anomalie pouvait arriver, mais tu avais juste envie de rire. Tu savais qu'Albus s'était juste trompé et, à ce stade là de ta journée, c'était la chose la plus drôle que tu avais vue jusque là. Tu espérais juste que votre raffut n'aurait pas réveillé ceux qui dormaient si vraiment il y avait quelqu'un dans la maison, ce qui, pour toi, était tout bonnement insensé vu le silence qui semblait encore être roi dans la maison.
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MessageSujet: Re: As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen   As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen EmptyDim 8 Jan - 19:26


« As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it.  »

All Flanigen

Comme tous les dimanches matins, tu étais réveillé le premier. Seulement là, tu échappais à la règle du coucher tôt, debout tôt. Tu étais rentré bien plus tard, que tu l'aurais pensé. Traînant près de sa chaleur. Elle ne voulait pas que tu partes, pourtant tu ne comptais pas rester chez elle, du moins pas pour la nuit. Ce n'était pas dans tes habitudes, si tentait que tu avais des habitudes. Tu n'étais pas encore prêt pour ça. Elle ne te disait rien, comprenait, mais tu sentais bien, qu'elle aimerait bien te garder plus longtemps que quelques heures. Seulement tu n'y arrivais pas, tu bloquais pour cette étape. Ce n'était pas rien, tu avais l'impression d'avoir quinze ans à nouveau, sortant de tes habitudes. Et puis … tu savais pertinemment qu'en découchant, les garçons le verrait… Était-ce vraiment cela qui t'ennuyais ou le fait qu'en passant une nuit chez elle rendait la chose plus vraie ? Tu ne savais pas vraiment la réponse, toutes ces interrogations qui tournaient dans ta tête. Tu ne savais plus par quel bout tu devais commencer pour y répondre. Alors oui, cette nuit tu avais quitté sa douceur, son petit minois pour rentrer chez toi, là où était ta place. Là où sa présence te manquait le plus. Là où vous aviez construit votre nid. Là où vos enfants avaient grandis et surtout où ils étaient revenus. Cette nuit, tu as hésité longtemps devant chaque porte. Des vieux souvenirs remontaient à la surface depuis qu'Eddie et Ron étaient revenus. Le fait de regarder s'ils dorment, s'ils vont bien, de les protéger des monstres nocturnes. Tout ce que tu faisais lorsqu'ils étaient petits … ce que tu adorais faire lorsque tu rentrais de mission. Il était bien souvent tard et ils dormaient, alors doucement tu ouvrais la porte de leurs chambres. Les regardant dormir, il n'y avait rien de mal là-dedans, quel père ne fait pas ça ? Tu as toujours veillé sur eux et cette nuit encore tu as voulu le faire. Sauf qu'une fois devant la porte, tu t'es ravisé. Ils ne sont plus en âge, secouant la tête, tu étais retourné dans tes quartiers. Tu n'as pas fait ce geste que tu aurais tant aimé, tu t'es juste contenté d'aller te blottir dans ce grand lit. Là où sa présence te manque le plus. Soufflant en posant tes lunettes, le temps passait beaucoup trop vite à tes yeux. Ou alors tu te faisais bien trop vieux pour tout ça, hier encore, elle se tenait à vos côtés, te racontait une histoire des plus ordinaires. Quelques minutes plus tard, le premier des trois monstres débarquait dans votre chambre, suivit des deux autres, alertés par le son… Tu t'endormais souvent en repensant à tout ça. Ce n'était pas de la tristesse que tu ressentais en y repensant, mais de la nostalgie, de la joie d'avoir eu la chance de vivre tout ça. Cette aventure, tu la referais sans hésiter. Plongeant ton âme entier dans tout ça, aucun regret, sauf peut-être le fait qu'elle ne soit plus là… Soupirant à nouveau en repensant à tout ça. Malgré tout, tu n'as pas changé tes habitudes matinales. Elle n'arrêtait pas de te dire que tu étais déjà vieux gâteux pour ton âge, toi et tes habitudes, surtout celle du week-end. Ces petites phrases qui te permettent de te le lever en souriant le matin. Comme aujourd'hui. D'enchaîner ta routine, de sourire à la journée qui s'offre à toi.

Le dimanche matin était synonyme de marché et ta courte nuit ne t'a pas empêché de t'y rendre. Le calme régnait dans la maison lorsque tu es parti, même la boule de poile n'était pas dans le coin. Elle avait sûrement du trouver refuge sur ou à côté du lit de son maître. Tu avais entendus des ronflements s'échapper de l'une des chambres, ironiquement Eddie a de la chance de ne pas l'entendre. Petit mais puissants sont les ronflements de cette boule de poile. Pamplemousse étant rapidement devenu la mascotte de la famille, malgré son son fort puissant. D'ailleurs ça aurait pu venir de la chambre de Ron ou Albus, tu ne t'es pas arrêté pour vérifier. Bien trop pressé d'entamer ton petit rituel. Laissant la cafetière pleine pour les trois autres. Tu aimais te lever le premier et ne pas te retrouver dans la folie matinale que les garçons provoquaient. Tu avais passé l'âge pour tout ça, les débuts ont été difficiles, mais vous avez vite retrouver tous les quatre vos marques. Dans le fond, tu leur es reconnaissant d'être revenus près de vous deux, car on ne peut pas dire qu'Albie et toi soyez les deux plus bavards de la famille. Surtout entre vous, vous vous parlez, mais vous êtes trop similaire pour partir dans des monologues comme Ron et Albie ont. Bien que Ron soit à lui seul le plus bavard de la famille, tu t'es déjà demandé où se trouver le bouton "off". Une chance, qu'il ne soit pas du matin, quoique parfois il t'épate.  Et oui il s'en passe des choses sous ce toit, c'est ça une famille après tout. Un vibrement te fait sortir de tes pensées, qui peut bien chercher à te joindre de si bonne heure car oui tu as compris que ce bruit venait de ton truc carré, objet de technologie dont Albie t'apprend toujours à t'en servir. Tu as fait des progrès, mais ce n'est pas encore gagné pour que tu trouves tout, tout seul.  Oui la technologie et toi, ça fait deux et tu le vis plutôt bien. N'allons pas se plaindre, tu sais te servir d'un ordinateur, du moins tu sais faire ce dont tu as besoin. S'il faut partir dans les choses qu'Albie fait, tu es largué. Tu préfères le papier, là au moins, y a toujours une trace. Ajustant tes lunettes, tu constates que ta blondinette est déjà debout, qu'elle regrette que tu ne sois pas là. Ce petit message te fait sourire, mais une pointe de culpabilité s'installe en toi… Et sur ce message que tu t'es rendu au marché. Ayant besoin d'oxygène et de laisser tes pensées vagabonder à leur guise.

L'église sonnait en fond, lorsque tu as de nouveau pénétrer dans la maison. La chaleur t'engouffra aussitôt. L'hiver n'était pas ta saison préféré, tu aimais marcher dans la neige, mais le froid était déplaisant. C'est avec plaisir que tu es rentré chez toi, la baguette à la main, ainsi que ton sac de provision, contenant de quoi préparer un bon repas. Du bruit se fit entendre dans le salon, la tv toujours allumé, tu en déduis que l'un des trois est debout, en voyant ce qui défile, tu songes à Ron, mais bon .. avec ces trois là, rien n'est jamais sûr. L'éteignant et te dirigeant vers la cuisine, allumant ton vieux poste de radio -qui n'a pas ton âge, mais presque – une musique un brin trop jeune à ton goût sort des enceintes. Trop jeune car tu ne reconnais pas ces paroles, mais le rythme te plaît. Tu laisses la chanson défiler, profitant au passage pour écouter ce qui passe actuellement, tu te sens parfois largué avec toutes ces nouveautés musicales. Mettant le dessert au frigo, tu en profites pour sortir tes instruments de torture, enfin pour la viande, pas pour les humains. Tu aimes te retrouver derrière les fourneaux, concoctant un bon plat pour ceux que tu aimes, ces derniers se trouvant en haut. Tu peux entendre des bruits de pas et des fonds, n'ayant jamais eu de super pouvoir, tu ne peux écouter ce qui se trame. La porte se fit entendre et quelques minutes plus tard, tu entends ronchonner à tes pieds. « Non y a rien pour toi et me regardes pas comme ça ! » Pamplemousse te regarde un instant, insistant, mais voyant que ça ne prend pas. Tu obtiens une vision de ces fesses, signe que la boule boude -encore- et se dirige vers son panier ronchonnant. Tu te remets bien vite dans la préparation du plat pour ce midi, avant qu'on te demande « on mange quoi » non parce que cette question, tu la pressens. Des pas se font entendre pas trop loin de toi. Bien trop concentré dans ce que tu fais pour relever les yeux. « Je t'ai dit que tu n'aurais rien, ça suffit, tu mangeras plus tard ! »
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MessageSujet: Re: As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen   As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen EmptyDim 8 Jan - 20:58


« As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it.  »

All Flanigen

Comme d’habitude, tu es bien trop matinal. Peu importe l’heure à laquelle tu te couches, tu es toujours réveillé à six heures trente pétantes. Pire qu’une horloge. Allongé sur ton lit, la couette remontée jusque sous tes yeux, tu fixes le plafond dans l’obscurité de ta chambre. Tu restes bien comme ça une bonne demi-heure avant de finalement t’extirper du confort et de la chaleur de ton lit. Tu t’habilles rapidement avant de descendre. Tu ne portes rien d’extravagant. Un jean troué, un tee-shirt et un gros sweat bien chaud. Tu t’appliques pour ne pas faire trop de bruit, une tâche bien difficile quand on sait que tu n’entends absolument rien. Néanmoins, lorsque vous étiez plus jeunes, Ron t’a indiqué les lattes et les marches de l’escalier qui grinçaient ainsi que plusieurs autres petits détails afin que tu puisses, toi aussi, rentrer ou sortir en douce en pleine nuit sans pour autant réveiller les parents. Pour sortir, ces petits trucs t’avaient été très utiles. Pour rentrer par contre, c’était une toute autre histoire. Non, parce que qui dit rentrer en pleine nuit dit souvent rentrer bourrer. Et malheureusement, torché, tu étais plus bruyant qu’un éléphant rencontrant les cloches d’une église. C’est d’ailleurs toujours le cas.

Arrivé au rez-de-chaussée, tu te sers un jus d’orange dans la cuisine, avant de tranquillement aller t’installer dans le canapé du salon pour le boire. Pamplemousse qui ronflait à en faire fuir des cambrioleurs quand tu es descendu, se traine péniblement jusqu’à tes pieds sur lesquels il vient s’installer. Comme d’habitude, en allumant la lumière, tu l’as réveillé. Ce chien t’impressionnera toujours. On pourrait passer l’aspirateur qu’il continuerait de dormir comme un bébé, mais un brin de lumière et pouf, monsieur est réveillé. Parfois, tu te dis qu’il est comme toi, qu’il n’entend rien. Seulement, tu sais que c’est faux puisqu’il répond toujours quand tu l’appelles… Ou plutôt quand tu le siffles, puisque tu es toujours incapable de prononcer le mot ‘pamplemousse’. Tu termines ton jus de fruits, puis tu te lèves. Machinalement, ton chien t’imite avant de trottiner jusqu’à la porte d’entrée et de s’assoir devant. Il sait que vous allez sortir. C’est comme ça tous les matins. Même le dimanche. Tu trouves que tu es beaucoup trop routinier et ça t’agace, mais tu n’es pas sûr que tu puisses y faire grand-chose. Après tout, tu tiens ce trait de caractère de ton père. Comme quoi, le sang ne fait pas tout.

Tu ne rentres qu’en fin de matinée, après avoir passé toute la matinée au parc à lire pendant que ton chien se défoulait comme un fou, fonçant droit dans des réunions de pigeons, aboyant de temps à autres et s’amusant à se courir après autour d’un arbre. Tu sais que tu travailles trop et que tu ne passes pas autant de temps que tu le voudrais ou que tu le devrais avec ton chien. Bien souvent, c’est ton père qui s’en occupe, pas que ça lui déplaise, au contraire. Pourtant, tu l’aimes ton chien, plus que de raison d’ailleurs. En rentrant à la maison, tu ne peux t’empêcher de jeter un coup d’œil à la propriété voisine. Tu peux voir la vieille O’Riley apparaitre derrière son rideau alors que deux enfants déboulent dans la rue - surement en criant. Son regard se pose sur toi et dans un sourire, tu lui fais un léger signe de la main avant qu’elle ne disparaisse à nouveau. Si cette maison t’attire autant, ce n’est certainement pas pour Mrs O’Riley, mais plutôt pour la jeune femme que tu as rencontrée l’autre jour et qui semble habiter là maintenant. Tu n’en es pas bien sûr cependant. Tu as à peine passé la porte d’entrée que Pamplemousse se ru vers la cuisine. Tu en déduis que ton père est rentré du marché. Tu accroches ta veste et ton écharpe dans l’entrée, puis tu t’aventures à ton tour dans la cuisine. Comme tu l’avais deviné, Sirius est là. Tu poses une main sur son épaule avant d’apparaitre à côté de lui dans son champ de vision. Tu as totalement oublié de mettre tes appareils auditifs en te levant ce matin, alors tu ne prends même pas la peine d’essayer d’utiliser ta bouche. T'as besoin d’aide ? lui demandes-tu dans un sourire. Tu n’es pas très doué en cuisine et tu te mets rarement aux fourneaux, seulement tu meurs de faim. Ça c’est le souci de se lever aussitôt tous les matins, tu te retrouves à avoir faim en fin de matinée. A la fac ou au labo, tu te prends souvent un encas à dix heures, mais le weekend - ou en tout cas quand tu es chez toi - tu as tendance à oublier et ce n’est que plus tard que ton ventre te rappelle qu’il existe. On mange quoi de bon ce midi ? Tu sais que ton père n’aime pas quand vous lui demandez ça, mais toi, ça t’amuse beaucoup. De l’agitation se fait sentir derrière toi, tu te retournes à demi pour voir ce qu’il se passe. Il s’agit surement de tes frères.
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Ron Flanigen
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MessageSujet: Re: As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen   As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it. - flanigen EmptyJeu 9 Fév - 15:43


« As a child my family's menu consisted of two choices: take it or leave it.  »

All Flanigen

Albus avait souvent le don de te rendre chèvre. Là, en l'occurrence ça avait été le cas. Le simple fait qu'il soit rentré super tard comme ça et qu'il ait manqué de te filer une crise cardiaque, c'était déjà le summum du summum. Tu lui en voulais un peu quand même, surtout que tu ne savais pas ce qui pouvait lui arriver en sortant si tard la nuit. Tu n'étais pas le genre de frère chiant par principe, mais tu t'inquiétais un peu de ce qui arrivait à ton aîné et ton cadet, c'était plus fort que toi. Tu n'étais pas un frère très protecteur, mais tu te préoccupais quand même. Alors voir ton cadet dans cet état, ça ne te ravissait pas, et autant dire que le fait qu'il t'ait foutu la plus grosse trouille de toute ta vie, ça ne te faisait clairement pas rire. « T'es plus vieux que moi, c'est toi qui devrait avoir la première crise cardiaque, pas moi ! » Tu observais ton petit frère. Il était sérieux là ? Ce n'était pas non plus comme si vous aviez une dizaine d'années d'écart non plus. Le regard noir qu'il t'avait lancé pour ta réflexion vous mettait sur un pied d'égalité. Tu soupirais. Tant pis, tu avais faim, ça commençait sérieusement à sentir bon, la conversation s'arrêtait là.

Tu savais bien que ton père était très matinal. D'ailleurs, ça t'avait étonné d'être debout sans le voir avec toi dans la cuisine ou au salon, mais tu t'étais aussi douté que, comme à son habitude, le dimanche c'était jour de marché. Alors tu t'étais bien douté que tu t'étais levé suffisamment tard pour le manquer. Tant pis, tu avais tout de même fait l'effort de te lever, et, apparemment, tu étais le premier après ton père. Enfin, sauf si Eddie s'était levé entre temps et était sorti, ce qui n'était pas non plus exclu. Mais tu ne le savais tout simplement pas, dans ces cas-là. Sans une once de compassion, tu abandonnais ton petit frère à son triste sort, direction la cuisine, te doutant bien qu'à un moment ou un autre, il finirait bien par suivre tes pas et débarquer dans la cuisine à son tour pour déjeuner. Son ventre devait autant le torturer que le tien, si ça se trouvait, et la bonne odeur qui régnait désormais dans la maison ne risquait pas de le laisser insensible.

Tu t'étais hissé jusqu'au salon, pour être complètement juste. Tu avais beau être complètement réveillé, les effets de ta terrible nuit dont tu ne te souvenais même pas continuaient d'opérer et tu avais l'impression de peser une grosse centaine de kilos, le tout rien que dans tes jambes. Ou alors était-ce un contre coup de la frousse filé par ton frère, mais quoi qu'il en était, tu avais beaucoup plus de mal à te mouver que ce que tu aurais pu imaginer. En arrivant à ta destination tu vis ton aîné et ton père discuter. Rapidement, en n'entendant pas la voix d'Eddie, tu compris qu'il n'y avait aucune chance que tu ne puisses discuter en entendant sa voix. La raison n'était pas compliquée et, ne le voyant que de profil, la discerner fut d'une simplicité déconcertante : il n'avait pas ses appareils auditifs. Tant pis, tu allais devoir te manifester comme tu le pouvais. Bêtement, tu agitais tes bras pour attirer l'attention de ton frère : il ne te faisait certainement pas face, mais il ne te tournait pas non plus le dos, tu étais donc dans son champ de vision, et il pouvait facilement t'apercevoir. Tout en signant, tu saluais à voix haute tout le monde. «  Salut tout le monde, la forme ? Depuis combien de temps vous êtes là ? » Pas la peine de demander depuis quand ils étaient levés, tu voyais bien sur leurs visages qu'aucun d'eux n'avait de marques de réveil proche. Tant pis, tu n'avais pas honte d'afficher les tiennes, même s'il n'y avait plus aucun risque que ta peau ne porte les traces de tes draps et de tes oreillers. Tu n'es peut-être pas réveillé depuis longtemps, mais tout de même suffisamment pour que tout ça ait disparu.

Tu t'installes à la table de la cuisine, ayant surpris la question de ton frère : tu as hâte de savoir ce que vous alliez manger, même si tu n'étais pas contre un nouveau jus de fruits. Tu manquais cruellement d'énergie après cette nuit, toutes les solutions étaient donc bonnes à prendre, même si ça ferait de toi le type bizarre qui bois un jus bourré de sucres juste avant de manger son premier repas salé de la journée. Et puis, c'était dimanche, ce n'était pas non plus un jour comme les autres, même pour les familles qui n'étaient ni catholiques, ni chrétiennes, ni rien. Le dimanche, c'était souvent, sinon toujours, jours de repos, et pour toi, c'était le jour où tu pouvais tout faire. Enfin, où tu pensais pouvoir tout faire. Tu t'étais donc levé, pour aller chercher ce jus que tu te réclamais silencieusement. Une fois rassis, tu croisais le regard de ton frère, dont tu ne reconnaissais pas l'expression. Bah quoi ? Demandais-tu sans piper mot J'aime le jus de fruits !
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