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Tag 17 sur WALK LIKE YOU ZCAnTLUSujet: let the story begin (james)
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Rechercher dans: LES RPS ARCHIVES   Tag 17 sur WALK LIKE YOU EmptySujet: let the story begin (james)    Tag 17 sur WALK LIKE YOU EmptyVen 14 Avr - 18:30


let the story begin
I'm in love with the shape of you. We push and pull like a magnet do.


"{#}17{/#}, Raventhorpe. Viens. Pryam." Mon œil se soulève dans une réaction ébahie lorsque je reçois ce message. Mon portable affiche le contact en inconnu, mais je ne tarde pas à me souvenir de ton identité. Brun ténébreux aux yeux sombres ; jeunot impétueux et dominant qui s'est servi de mon corps pour se soulager. J'ai savouré aussi de mon côté, je me suis déchargé d'une excitation trop conséquente et de frustrations trop palpables. Le lendemain matin pourtant, j'ai eu ce goût amer en bouche, et l'impression soudaine de n'être qu'une putain. Je n'ai plus l'âge de me laisser emporter par le désir le temps d'une nuit, d'une extase consumée. Je n'ai plus l'âge non plus, normalement, de me jeter dans les bras d'un homme pour une étreinte lascive et passagère ; à m'oublier, à m'abandonner dans la jouissance extrême. Tu m'as entraîné dans les abîmes du plaisir et je m'y suis perdu. Tu m'as permis de négliger les parts sombres de mon existence et de sentir des émotions s'emparer de mon être, tout doucement, puis brutalement. Alors quand je lis ton message sur mon portable, je m'étonne d'abord, puis la tentation arrive. Je veux oublier Matthias, la douleur qu'il m'inflige par son absence ; je veux oublier cette sensation de délaissement, de n'être plus attirant. Alors sans te répondre, j'enfile un manteau et me guide jusqu'à ta porte après plusieurs minutes de route. Comme ça, sans réfléchir une seconde supplémentaire. J'en ai assez de penser, de songer à la souffrance, aux alternatives ; je veux mettre mon cerveau en pause. Je t'envoie un message pour te prévenir de ma présence et tu m'accueilles. Ton corps dégouline d'eau, ton odeur parfumée se faufile jusqu'à mes narines, tandis que tes dents mordillent contre ta lèvre inférieure. Cette vision te rend cruellement désirable. Je t'observe un instant, feignant l'étonnement pour me donner une bonne excuse de te contempler. « Je vois ça. » J'esquisse un léger sourire en croisant ton regard, avant de rajouter : « J'étais libre. » Je t'épargne les longs discours sur mon état de fébrilité et mon incapacité à faire quelque chose de mes journées. J'étais posé sur mon canapé, à regarder des comédies qui ne m'ont pas procuré un soupçon de joie dans le cœur. « Ça nous évitera de perdre du temps. » Je balance concernant ta tenue, avant de me laisser la liberté de m'introduire à l'intérieur de ton appartement. « Je serais venu plus tôt si j'avais su. » aurais-je bien envie d'ajouter, pour complimenter ton physique attrayant, mais je ne suis pas un séducteur. Je n'ai plus l'habitude de jouer de mon charme, si toutefois il est existant.
Tag 17 sur WALK LIKE YOU ZCAnTLUSujet: let the story begin (james)
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Rechercher dans: LES RPS ARCHIVES   Tag 17 sur WALK LIKE YOU EmptySujet: let the story begin (james)    Tag 17 sur WALK LIKE YOU EmptyJeu 30 Mar - 20:07


let the story begin
I'm in love with the shape of you. We push and pull like a magnet do.


Fin de la journée. Un chat coincé dans un arbre, incendie dû à une fuite de gaz, incendie involontaire causé par une cigarette mal éteinte, accident de la route. T'as pas eu une seconde pour toi. La fatigue se fait doucement ressentir. Le soleil est encore bien haut, malgré l'heure avancée de la soirée, signe que l'été s'approche à grands pas. Tu soupires lentement, lassé de cette routine qui s'installe discrètement dans ta vie. Boulot, baise, dodo. Les jours qui se ressemblent n'ont aucun intérêt à tes yeux : une fois la nuit passée, tu les oublies. Seule la surprise présente la moindre importance. T'aimes quand les jours ne sont comme aucun autre. T'veux perdre pieds, perdre la tête. T'veux jouer à un jeu dangereux. Tu veux que le soleil brûle tes ailes de cire. Parce que tu te lasses. Parce que tu t'ennuies.

Tu retires cet uniforme que tu balances dans ton sac de sport. Tu retires le moindre bout de tissus faisant songer au soldat du feu que tu es. Tu retrouves ta place de simple citoyen britannique en enfilant ton t-shirt blanc et ton jean slim. L'astre solaire a suffisamment réchauffé l'asphalte et l'air pour qu'aucun frisson n'accompagne la brise de vent. Tu as même chaud. Assis derrière le volant, tu tournes la clé sur le contact, et le moteur ronronne. Le vrombissement du véhicule te berce le temps de quelques minutes, jusqu'à ce que tu te gares sur le parking. Tu récupères ton sac, claques la portière et t'empresser de monter les trois marches qui te sépare de ton loft. Tu n'as jamais eu une telle envie de t'enfermer dans cet appartement, froid de toute chaleur humaine.

Le temps que tu passes ici est trop minime pour penser décorer les lieux, ne serait-ce qu'en donner un peu de couleur aux murs ternes. Nouveau soupir glissant entre tes lèvres charnues. Alors que tu avances jusque dans la salle-de-bain, tu ôtes chaque vêtement un à un. Le tissus choit sur le parquet, dans un bruissement particulier. Tu saisis ton smartphone et tes doigts pianotent sur l'écran tactile. Ta routine, t'as beau la haïr, tu ne peux t'en passer. T'veux pas être seul ce soir. T'veux jamais l'être. Tu cherches son numéro dans ta longue liste de contact et lui envoies un sms. A lui, à cet homme dont tu ne connais presque rien. Cet homme avec lequel, pourtant, tu souhaites passer ta soirée. {#}17{/#}, Raventhorpe. Viens. Pryam. Envoyé.

Tu poses le cellulaire sur le bord de la vasque en marbre. T'es impatient de recevoir une réponse positive. Un sourire naissant à la commissure de tes lèvres, tu fixes l'écran rétroéclairé un instant, avant de concentrer ton attention sur tout autre chose. L'air frais caresse ton épiderme de sa main froide alors que tu pénètres dans la cabine de douche. Robinet d'eau chaude ouvert, l'eau glisse sur ta peau lisse, laissant s'échapper une douce vapeur qui se colle aux parois vitrées, au miroir. L'odeur de ton gel douche vient embaumer la petite pièce. Tu lèves la tête vers le ciel. L'eau ruisselle sur ton visage. Tes mains plaquent tes cheveux humides sur ton crâne. Tu savoures cet instant. Le plus doux de cette journée.

La fleur de douche se balade sur ton corps, laissant derrière elle un agréable parfum d'opium. Tu te rinces et coupes l'arrivée d'eau. Tu as à peine le temps de t'enrouler dans une serviette sèche que ton portable vibre : un nouveau message. Ce dernier te fait arquer un sourcil. Sourire amusé, tu accroches la serviette à tes hanches et te diriges vers la porte d'entrée que tu ouvres. « Salut. » tu dis avant de te mordre la lèvre inférieure. Quelques gouttelettes traces un chemin sur ton torse. « Je ne pensais pas que tu viendrais si vite. Entres. » Le mot "pudeur" ne fait pas parti de ton vocabulaire. Si bien que tu ne te rends pas compte que ta tenue serait susceptible de le mettre mal à l'aise. Tu ne peux malgré tout t'empêcher de pense que tôt ou tard, la vision de ton corps, ta nudité que tu prends plaisir à exhiber ne deviendra qu'un besoin à assouvir.

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