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 You can only chase a butterfly for so long + Aliyah

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MessageSujet: You can only chase a butterfly for so long + Aliyah   You can only chase a butterfly for so long + Aliyah EmptyVen 9 Déc - 14:03

❝ You can only chase a butterfly for so long ❞
Ali & Isa

Pendant des années, je me suis caché de ce passé qui s'est envolé. Je tournais la page sur toute ma jeunesse durant laquelle je n'avais fait que survivre, pour parvenir à enfin sentir des embruns de liberté. Une délivrance de tout mais aussi une ouverture ne débouchant sur rien à la fois. Je n'ai cessé de bouger, de chercher ma voie, d'abord en France après ce que j'aspirais à devenir et qui pourtant m'échappait sans cesse. Ensuite en Angleterre, destination vers laquelle je me suis laissé attirer grâce à des souvenirs qui restaient gravés dans ma mémoire et qui pourtant remontaient déjà si loin. Bientôt dix ans que je suis revenu sur le territoire britannique, opérant un crochet par Huddersfield pour obtenir un quelconque diplôme. Désormais installé depuis plus de cinq longues années à Dewsbury, seul sans famille ni menottes attachées dans le dos de mon lit, je comptais chaque mois et chaque semaine qui passait comme si je m'approchais d'une vérité ultime.

Elle avait appris un métier qui l'engageait à poursuivre tous les bandits et criminels de la région. Je la reconnaissais bien là d'avoir juré courir tous les risques imaginables jusqu'à la fin des temps, attrapant un sourire lorsque me revint à l'esprit nos derniers moments qui s'achevèrent dans le gravier pour elle et traîné par la cheville dans la poussière pour moi. Douloureusement pour nous deux. La toute première fois que je l'ai de nouveau aperçue, j'ai remarqué la femme qui n'avait jamais quitté la ville pour y faire régner la paix. Je m'étais tout de suite planqué derrière les briques du bâtiment le plus proche. Je n'étais pas encore préparé à revenir auprès d'elle, craignant encore plus d'apprendre son rang de lieutenant. J'ai pris le temps qu'il me fallait, l'ai pistée à répétition dans ses interventions et dans ses sorties en civil aussi. D'un niveau amateur en photographie, j'ai développé des milliers de clichés de la plus belle que j'ai connue. La plupart de ces images sont accrochées d'une manière où d'une autre sur les murs de mon appartement à Thornill. Je me mettais à jour sur le rythme de ses semaines, notais où et avec qui elle mangeait, dans quel établissement elle se rendait le soir. Je la voyais tout le temps, alors qu'elle ignorait que j'avais fait le choix de rentrer à la maison.

J'avais appris la discrétion et la camouflage, devenant l'homme de l'ombre pour des organismes qui me mandataient sur des affaires internes ou exclusivement réservées à un public privé. J'avais même collaboré avec la police, me rapprochant de certains officiers qui connaissaient Aliyah. Parmi eux, j'avais accepté à de nombreuses reprises d'être l'indic de Neil Garbutt, en mentionnant toutefois que je ne voulais être lié à sa section uniquement que par son intermédiaire et à distance sans jamais avoir à dévoiler mon identité auprès des instances fédérales ou même de district. J'avais de bonnes raisons, doubles même, qui auraient pu le contraindre à mettre un terme précoce à notre collaboration, mais il a décidé de ne pas rechigner devant les éloges que lui renseignaient mon dossier d'études à Huddersfield - j'avais réussi à gonfler les commentaires liés à mon passage pour légèrement les trafiquer en ma faveur. La curiosité me collait tout autant à la peau, associée au métier qui m'activait continuellement à dénicher le scoop, le détail qui change l'histoire, le témoignage crucial au coeur de l'enquête. J'évitais de me montrer trop imprudent avec Garbutt, par précaution. Si je ne lui demandais qu'une seule fois ses impressions et le train-train quotidien lié à la fille qui avait grandi sans discontinuer d'occuper mes pensées, je rongeais mes envies de lui poser un tas de question à ce propos.

Plus de cinq ans m'auront été nécessaires pour prendre ce courage, qui me manquait quand j'étais un petit garçon, à deux mains et pousser les portes de ce commissariat. Plus de vingt ans après l'avoir pleurée, j'appréhendais de réentendre le vrai son de sa voix, et non pas ces enregistrements audio que je m'étais illégalement procurés. La porte franchie, je me retrouvais dans l'épicentre d'activités des forces de l'ordre de Dewsbury, des téléphones sonnant sans répit. J'avais conceptualisé les propos de Garbutt concernant la configuration de son bureau par rapport à celui du lieutenant Henstridge, mais la difficulté restait de ne pas se faire repérer jusque là. La pièce qui m'intéressait semblait vide, je me retins de paniquer et de rebrousser chemin jusqu'à la sortie où m'attendait les bouffées d'oxygène. Muni d'une farde débordant de feuilles factices faisant croire que je venais m'entretenir avec n'importe lequel des officiers pour une déposition ou un auditoire, je lâchais un sourire nuancé aux greffiers et réceptionnistes d'appels enclavés dans leur poste. Un dos, une chevelure, un papillon : mon objectif s'appuyait de ses bras sur le bureau d'un de ses subordonnés pour probablement discuter d'une affaire en cours. M'approchant, j'attendis qu'elle termine sa conversation et qu'elle se retourne pour regagner son office principal. Elle ne pouvait emprunter que cette allée entre les rangées de meubles et tomber nez à nez avec moi. Ses cheveux ondulent, son visage pivote. C'est le moment où le passé refait surface pour rencontrer le présent.

« Ali ? »
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Aliyah McCoy
Aliyah McCoy
☞ ÂGE : vingt-sept ans
☞ STATUT : Célibataire mais c'est compliqué
☞ PROFESSION : Lieutenant de police
☞ HABITATION : #10 Raventhorpe

☞ BAFOUILLES : 1089 ☞ PSEUDO : Spirit
☞ AVATAR : Melissa Benoist
☞ CREDITS : rosewins (avatar) & tumblr (gifs)
☞ MULTI-COMPTES : Une jolie rousse, héritière d'un empire qu'elle refuse

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MessageSujet: Re: You can only chase a butterfly for so long + Aliyah   You can only chase a butterfly for so long + Aliyah EmptyMar 13 Déc - 16:17

❝ You can only chase a butterfly for so long ❞
Ali & Isa

Encore un cauchemar. Dernièrement, ils revenaient la hanter. Il ne se passait pas une nuit sans que qu’elle ne revoie son visage. Cette expression, cette angoisse avant qu’il ne disparaisse. Elle s’était souvent posée la question, « aurais-je pu faire quelque chose ? » Pendant des années son père s’était tué à lui répéter que ce n’était pas de sa faute mais cette culpabilité l’avait poursuivi tout ce temps. Par réflexe, Aliyah porta sa main à son pendentif, seul souvenir de lui. Elle attrapa son téléphone et composa le numéro de Jenny. C’était presque devenu un rituel et lorsqu’elle décrocha, aucun surprise ne perça dans sa voix « Salut. Ça t’ennuie si on discute un peu ? »

7h30. La nuit fut courte mais reposante. Jenny était parvenue à calmer son esprit lui permettant de terminer sa nuit sans trop d’encombre. Une journée chargée s’annonçait, aussi, elle prit le temps de déjeuner et de préparer de quoi manger pour ce midi. Son supérieur lui avait reproché plus d’une fois de sauter des repas et la jeune femme détestait se faire rappeler à l’ordre pour des choses aussi idiotes. Un thermos plein, elle fila au commissariat. Une vingtaine de minutes plus tard, elle arriva sur place. Elle salua les agents en chemin et partit s’installer dans son bureau. La brunette avait convoqué son équipe pour  9h30. Ses dossiers en main, elle fit un rapide débriefing sur l’avancé de leurs affaires en assignant à chacun d’entre eux quelques tâches précises. De son côté, elle devrait se rendre en ville pour prendre le témoignage d’un patron de bar suite à une altercation. Au début, elle avait soupçonné  Woodroof d’être impliqué avant de réaliser qu’il avait raccroché, enfin c’est ce qu’il se disait.  

La journée passa à une vitesse folle. Ses rapports étaient terminés et son équipe avait fait un boulot efficace. Un coup d’œil dans la salle principal lui permit d’ailleurs de réaliser qu’ils étaient toujours là. Un sourire aux lèvres, elle leur intima de filer. L’heure était largement dépassée pour eux et ils avaient suffisamment travaillé pour aujourd’hui. Un officier l’interpella et lui demanda quelques précisions sur un rapport. Aliyah s’installa à côté de lui et parcouru le document rapidement. Grâce à sa mémoire il ne fallut que quelques secondes pour se souvenir du sujet. Elle lui donna quelques conseils et signa ledit rapport.
Elle fit volte-face et resta figée. « Ali ? » Elle n’avait pas besoin de demander quoique ce soit, elle savait pertinemment qui se trouvait en face d’elle. Dire qu’elle avait rêvé de ce moment était un euphémisme et toujours espéré le revoir. Son cœur avait loupé un battement et elle finit par réaliser qu’elle n’avait toujours pas bougé. Elle avait peur, peur qu’en un seul pas, elle ne s’effondre. Isaiah avait toujours été son point faible, son moyen pour l’atteindre. Sans dire un mot, elle lui indiqua son bureau et ce dernier ne se fit pas prier. Aliyah le suivit de près et referma la porte derrière elle, avant de se jeter dans ses bras. « Tu es là vraiment là … » Le sentir contre elle ne faisait que renforcer ce sentiment. Elle avait la sensation d'être de nouveau entière, de retrouver cette partie d'elle-même qu'on lui avait si violement arraché. Il était là ...


Dernière édition par Aliyah Henstridge le Dim 15 Jan - 17:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: You can only chase a butterfly for so long + Aliyah   You can only chase a butterfly for so long + Aliyah EmptySam 14 Jan - 23:22

❝ You can only chase a butterfly for so long ❞
Ali & Isa

J'ai eu le temps de placer les trois lettres de son diminutif pour deux syllabes prononcées et une fraction de seconde articulée, avant de dérailler à la vue si proche de sa beauté que je n'avais pu admirer que de loin durant cette demi-décennie au cours de laquelle je suis resté tapi dans l'ombre de cette ville qu'Ali devait connaître sur le bout des doigts, de par ses fonctions. Dès le moment où tout son être s'est affiché si intact sans discerner la moindre égratignure dans ses paumes qui avaient fait l'amère expérience du contact avec des gravillons aux dernières nouvelles qui me restaient, un mutisme sidérant m'a envahi. Je me suis senti happé dans une spirale d'où je n'en serais revenu qu'avec des efforts soutenus. J'avais peur comme jamais auparavant, baignant depuis trop longtemps dans l'incertitude et la crainte de sa réaction lors de mon retour dans sa vie et de sa réapparition plus concrète que des clichés développés dans la mienne. Son expression ne me rassurait pas malgré qu'elle semblait positive, loin de vouloir derrière ses yeux opalins me renvoyer hors de ce commissariat avec plus que la honte que j'avais éprouvé d'un jour l'abandonner comme on délaisse une vulgaire pièce de collection de laquelle on se sépare malgré qu'elle eut un temps été la plus majestueuse de notre vitrine, trônant à l'endroit le plus remarquable et remarqué.

Mon silence semblait se propager contagieusement dans l'espace de ce centre de district, forçant Aliyah à me pointer son local de l'index sans pouvoir me l'ordonner de sa voix qu'elle avait décliné un instant plus tôt à son collègue. Elle n'avait pas besoin d'insister, je la comprenais et lui obéissais volontiers. Cette absence m'a trop pesé pour que j'assume supporter les retrouvailles de manière digne au delà de la minute. Je n'attends pas de rappel de sa directive pour prendre le chemin du bureau de la brune qui me suit à talons, restant devant elle à cause de l'étroitesse des passages entre les postes de travail des policiers et adjoints. Dès que je franchis l'entrée de son sacro-saint bureau, je l'entends nous enfermer, alors je fais volte-face. Le choc de plein fouet me cloue sur place, planté fébrile avec la plus belle que j'ai connue il y a si longtemps qui plonge contre moi et s'accroche. Une telle proximité, une telle chaleur, je n'en ai plus connue depuis plus de vingt ans. Même ma mère ne se le permettait pas autant car elle était honteuse de la vie qu'elle m'avait offert après la disparition de mon père. Le peu de mots d'Aliyah suffisait à briser cette indifférence à toute émotion qui me collait à la peau depuis les événements de Mont de Marsan. Sa présence, qu'elle se montre si intime comme personne d'autre depuis la petite fille que j'avais connu et qui représentait la compagnie parfaite d'un idéal envolé. La gorge nouée, je ne pouvais pas la laisser sans réponse.

« Oui, à croire que je le suis vraiment. D'autres personnes n'ont plus la chance d'en dire autant. »

C'est dit d'une manière si détachée mais c'est un aveu que j'ai toujours préféré taire. La confidence n'était que pour Aliyah. Et sans elle, je n'avais plus de confidence à partager avec le moindre quidam qui aurait croisé ma route durant tout ce temps.

Je desserre légèrement la pression de notre étreinte, détachant une main de sous l'épaule d'Aliyah pour saisir du bout des doigts la barrette qui règle les stores devant les vitres de son box personnel. Je tourne l'instrument pour que personne ne puisse ausculter à travers depuis l'autre côté et juger de ce moment de bonheur qui n'est sûrement pas dans la liste des missions qui incombent chaque jour à Aliyah. J'évite de lui monter un dossier à son égard et qu'elle doive se justifier de ce bonheur qui nous réunit là debout. Je me préserve autant, tenant à la plus grande discrétion dans mes actes et mes apparitions. Je m'autorisais redécouvrir la meilleure partie de mon passé. Je tenais à ce que la plus mauvaise reste à jamais dans le passé et ne refasse pas surface. Je faisais mes choix, les plus égoïstes et les plus protecteurs; tout le contraire de quand j'étais gosse. Mon autre bras enlaçant sa nuque conserve toutefois son regard dans mon dos. Je veux qu'elle aperçoive mes yeux embrumés le plus tard possible, car je ne suis pas prêt à lui afficher, alors j'ai accru la pression de mes bras sous ses omoplates. Je pourrais l'étouffer d'un seul geste, je connais trop mon manque de douceur et de tact, mais j'opère de mon mieux pour puiser un maximum de ces sensations qu'Ali m'offre. Je respire profondément, une larme s'échouant le long de ma narine, captant ce bonheur après lequel j'ai cessé de courir mais qui me tendait tellement les bras.

« J'ai rêvé de ce jour plus de mille fois. »

Moins d'une minute avant de craquer, avant de redevenir aussi faible qu'à mes dix ans. La carapace qui s'est formée pendant vingt longues années se morcelle subitement, je sens même ses mains de femme glisser en dessous, caressant ce partie de moi que je pensais définitivement perdue. Ali avait le code pour refaire naître tout cela en moi. La clé elle ne la possédait pas. La clé c'est elle.
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Aliyah McCoy
Aliyah McCoy
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MessageSujet: Re: You can only chase a butterfly for so long + Aliyah   You can only chase a butterfly for so long + Aliyah EmptyDim 15 Jan - 19:34

❝ You can only chase a butterfly for so long ❞
Ali & Isa

Isaiah. Celui qu'elle avait perdu des années plus tôt, qu'elle croyait ne plus jamais revoir, qu'elle avait cru mort pendant un temps. Et pourtant, il était là, bien vivant, dans ses bras. Durant toutes ces années, elle ne s'était jamais permise de rêver un moment pareil, trop coupable certainement. Mais le sentir contre elle aujourd'hui retirait un peu ce poids sur sa poitrine, cet horrible sentiment qui la pesait depuis toujours. Depuis ce fameux jour. Aliyah parvint finalement à articuler quelques mots. Elle ne faisait que pointer l'évidence, elle le savait,  mais le dire à voix haute la rassurait. Isaiah fit de même et se confia à elle. La brunette resserra son étreinte lui signifiant qu'elle avait compris. Quelque part, elle était heureuse de cette confidence. Elle aurait souhaité ajouter qu'il n'avait eu que ce qu'il méritait mais ce n'était peut-être pas le bon moment. Et encore moins le bon lieu. Elle entendit les stores se fermer et elle le remercia intérieurement. Elle n'avait pas envie d'avoir à se justifier auprès de qui que ce soit. Isaiah avait toujours eu cette capacité à deviner ses pensées, ses envies, un véritable livre ouvert.

Ses mots la firent sourire. S'il savait, si seulement elle était en mesure de lui expliquer ce qu'elle avait ressenti, ce qu'elle ressentait à présent. Et Isaiah craqua, il ne la devança que de quelques secondes. Aliyah tenta de réprimer ses larmes, en vain. Elle savait qu'elle tenait dans ses bras un homme brisé, abîmé par son passé. Elle le garda contre elle, passant sa main dans ses cheveux, le rassurant comme elle le pouvait, ses joues toujours baignées de larmes. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes sans dire un mot. La jeune femme s'écarta légèrement de lui juste assez pour poser son front contre le sien, son visage entre ses mains et ferma les yeux. Lorsqu'ils étaient enfants, c'est ainsi qu'ils se calmaient, comme si l'un pouvait influer sur l'humeur de l'autre. Elle prit une grande inspiration. Elle attrapa sa main et le guida à son bureau. Ils s'installèrent face à face. La jeune femme n'avait toujours pas lâché sa main et n'en avait pas l'intention. Tout cela lui semblait encore irréel et ce simple contact l'aidait à garder pied. Isaiah était son pilier, son ancre, celui sur lequel elle pouvait compter. Mais peut-être qu'aujourd'hui, les rôles s'inversaient. Elle s'était souvent reposée sur lui, maintenant c'était à son tour de le soutenir. D'être là pour lui.


Des centaines de questions se bousculaient dans sa tête. Elle ignorait par quoi commencer mais elle ne voulait surtout pas le presser. Cela devait venir de lui. Aliyah se leva et ouvrit le tiroir de son bureau. Elle en sortit un paquet de mouchoirs et reprit la place. Elle la lui tendit en souriant « Je pense qu'on en a besoin. » Ce dernier ne se fit pas prier et la brunette l'imita. « Comment vas-tu ? » Parce qu'après tout, c'était ça qui l'intéressait vraiment. Elle s'inquiétait tout simplement parce qu'elle tenait à lui. Et toutes ces années n'avaient pas affaibli ses sentiments pour lui, au contraire. Elle avait cherché à tout enfouir et quelque part, elle y était parvenue. Mais maintenant, tout lui revenait en pleine tête et ce n'était pas peut-être pas une si mauvaise chose.
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