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 à la tienne, moussaillon ! { jaggie ♥ }

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MessageSujet: à la tienne, moussaillon ! { jaggie ♥ }   à la tienne, moussaillon ! { jaggie ♥ } EmptyMer 9 Nov - 22:34


 
« à la tienne, moussaillon ! »

james & maggie


L'habitude commençait à la gagner. Se lever tout les matins à six heures trente trois, éteindre son réveil pour ne pas réveiller son copain qui dormait avec elle, prendre sa douche, un thé qu'elle sirotait pendant qu'elle s'habillait puis, monter dans sa voiture avec deux biscuits dans la bouche. Ce n'était pas une fine bouche d'où les biscuits au beurre qui traînait dans son placard depuis des lustres, et du fait qu'elle ne mange pratiquement rien le matin pour simplement grignoter toute la matinée et se gaver le midi. Des habitudes culinaires pas fameux, et un quotidien pas si fameux que ça. Du moins, pas fameux d'un point de vue extérieur. Pour Maggie : ce quotidien couette, cheminée, boulot, dodo lui convenait si bien qu'elle pourrait mourir heureuse ce soir. Très heureuse même. Sans enfant, pas marié mais ce n'était qu'un détail et avec un peu de chance, James voudra bien s'occuper de sa dissection -se faire trifouiller le corps par un collègue, c'est vraiment qu'un fantasme de médecin légiste. En arrivant à son travail ce matin là, où la température était légèrement basse, où les feuilles commençaient à tomber et créer de la pouillasse gluante sur les bords de route, où la pluie était le premier temps phare de cette saison et surtout, mais surtout, où la température de son nid douillet qui n'est d'autre que son lieu de travail, avoisinait les moins dix degrés. Le changement de température était moins cru, moins méchant à digéré que lorsqu'il faisait vingt-cinq dehors et moins dix à l'intérieur. Son corps s'y était habitué, mais faut avouer qu'au début : c'était pas beau à voir. Rhumatisme sur rhumatisme, mal de crâne, mal de ventre et toute autre partie du corps où elle ne pensait pas pouvoir obtenir une maladie un jour. C'est pour cela qu'elle rentrait dans le bâtiment avec un doux sourire aux coins des lèvres : elle pouvait rentrer et ressortir comme bon lui semble. Ses globules blancs devaient très certainement la remercier. Maggie était étrange parfois, mais on l'adorait quand même.

Sa journée de travail fut simple, courte mais agréable. Elle avait mit comme à son habitude, le son à fond dans son petit espace de travail, discutait avec ses patients du beau et du mauvais temps, avait siroté son jus de banane lors de sa pause de seize heures, et vient le moment fatidique de rentrer à la maison. Elle retourna au vestiaire pour troquer sa blouse blanche pour sa veste en moumoute qui la tenait bien au chaud, laissa ses cheveux blonds tomber sur ses épaules et sautilla jusqu'au bloc d'à côté, ne prenant la peine de frapper avant d'entrer. « Bonjour moussaillon ! » et elle criait comme une imbécile, sa marque de fabrique. La musique de son collègue raisonnait dans la pièce, un air qui n'était pas son style -niveau musique, James avait des goûts de chiotte de son point de vue et inversement- ce qui fait que la blonde s'empressa d'arrêter la musique. « Est-ce que ça te branche de sortir ce soir ? » Maggie se rapprocha de lui, s'assit sur l'un de ses petits tabourets roulant favoris et tourna autour de James et du corps mort, à moitié nu sans aucun soucis. C'était une scène tout à fait normal par ici. « Je t'offre le premier verre, tu me payes les autres. Ça marche ? » se pinçant fort la lèvre inférieur pour ne pas rire, elle finit par sentir son siège s'arrêter dans son élan, très certainement retenue par son collègue. Où alors, sa veste s'était pris dans la table. Allez savoir. La blonde releva simplement les yeux vers le petit brun qui semblait agacé de sa venue. Elle ne pu que sourire. Elle aimait bien l'énerver, le taquiner jusqu'à ce qu'il lui demande de le laisser tranquille puis c'était enfin au tour de James de l'agacer. À chacun son tour, comme Tom et Jerry. Sauf qu'ils n'étaient pas un chat et une sourie, mais deux humains qui découpaient d'autres humains. Mort, bien évidemment. La blonde s'accouda contre la table d'opération pour planter ses yeux dans ceux de James. En regardant l'horloge murale, l'heure était tout à fait propice à boire un verre. Elle savait que son collègue ne lui refuserait rien. Elle a des yeux bien trop envoûtants pour qu'on lui dise non.
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MessageSujet: Re: à la tienne, moussaillon ! { jaggie ♥ }   à la tienne, moussaillon ! { jaggie ♥ } EmptyMar 15 Nov - 16:29


 
« à la tienne, moussaillon ! »

james & maggie


Il était devant son vestiaire. On aurait dit qu'il était comme dans la lune. Il faisait des gestes mécaniques, comme une habitude, un rituel. Sans s'en rendre compte. Son corps était là, son esprit était parti à la dérive. Les mots de sa belle résonnait comme une chanson de mauvais goût dans sa tête. Comme une sérénade trop souvent entendue et que l'on finit par connaître par cœur. Il s'était dit que de passer sa journée à vider un corps lui ferait se changer les idées. Mais il était trop obnubilé par ce qu'elle lui avait demandé qu'il ne pouvait avoir l'esprit ailleurs. Un enfant. James avec un enfant. C'était inconcevable pour lui. C'était comme une équation dont on n'arrive pas à trouver l'inconnue. Il ne se sentait pas la fibre paternelle et savait d'avance qu'il ne l'aurait jamais. Elle aurait beau lui sortir tous les arguments possibles, il n'allait pas se résigner à lui faire plaisir et à accepter de fonder une famille avec elle. C'était sans doute méchant de penser comme cela mais il ne voulait pas d'enfant. Il avait tenté de le lui faire comprendre mais de son côté, c'était inconcevable pour elle que James ne désire pas avoir un enfant. Peut-être d'ici quelques années mais pas là, maintenant, tout de suite. Ou pas avec elle, également. Il ne savait plus où il en était. Ce qu'il savait et ce qu'il redoutait, c'était qu'un jour ou l'autre, il aurait une grande décision à prendre : faire des concessions et accepter de faire un enfant ou mettre un terme à cette relation quelque peu destructrice. Dans le sens où il ne pouvait l'obliger à ne pas avoir d'enfant, un jour viendra où il devra lui dire clairement les choses telles qu'il les voit, telles qu'il souhaite les voir. Il devait bien se douter que ce jour arriverait, ce jour où elle aurait souhaité que leur relation évolue, prenne un sens. Mais sans doute pas ce sens là. Son visage était fermé et une fois qu'il eut mis sa blouse correctement et à l'endroit, il avait refermé violemment son casier, sans même s'en rendre compte. Les collègues lui demanderaient sans doute des comptes, quant à son humeur du jour, quant à son inattention. Son métier, c'est ce qui le tient en vie, lui donne envie de se mettre hors de son lit par une sale journée d'hiver. Lorsque son biper sonne alors qu'il est enfoui dans les bras de Morphée, il ne perd pas une minute pour justifier de son salaire.

La pendule au dessus de la porte affichait dix-huit heures, l'heure pour James de bientôt retrouver son domicile. Mais loin de lui était l'envie de rentrer chez lui. Et surtout de retrouver celle avec qui il partageait sa vie actuellement. Il n'avait relevé la tête des corps qu'il avait à disséquer, juste pour sa pause déjeuner. Il avait rempli tout un tas de paperasse, finit innombrables rapports qui n'attendaient que ça d'être conclu. Il était imperturbable, les mains dans le thorax d'une énième victime, quand quelqu'un fit irruption dans sa salle d'autopsie. La seule personne capable de rentrer dans la salle où se trouve James sans prendre la peine de frapper n'est autre que Maggie. James n'eut même pas besoin de relever la tête du corps qu'il avait entre les mains pour savoir qu'il s'agissait de la jolie blonde. « Bonjour moussaillon ! » Elle pénétra dans la pièce et se permit de diminuer le volume sonore de la musique. Il ne prit même pas la peine de relever la tête pour faire face à la jeune femme, bien trop concentré dans ce qu'il faisait. Le corps qu'il avait entre les mains et l'histoire qu'il s'apprêtait à raconter à James étaient tellement plus intéressants. « Est ce que ça te branche de sortir ce soir ? » Lui demanda-t-elle. Il connaissait déjà sa réponse. James n'hésite jamais longtemps avant une invitation à boire un verre, quelle que soit la personne qui propose. D'autant plus qu'il n'avait aucunement envie de rentrer chez lui. Mais cependant, il aurait bien voulu terminer son autopsie avant d'aller boire plusieurs coups. « Je t'offre le premier verre, tu me payes les autres. Ca marche ? » Elle l'agaçait déjà. Elle avait ce don de rendre fou James en un temps si record que personne n'avait su l'égaler. C'était à s'en demander comme c'était possible. Il releva enfin la tête du corps inanimé pour venir poser ses yeux sur la jeune femme. Il enleva ses gants devenus couleur sang et les jeta directement dans la poubelle. « Tu aurais pu au moins frapper à la porte, Maggie. Ca m'gonfle de toujours devoir te le répéter. » Il savait que c'était peine perdue de le lui répéter une énième fois mais c'était quelque chose qu'il ne supportait pas. Boire un verre avec la jolie blonde ne pouvait que le brancher. « Ouais, ça peut m'intéresser. Mais t'as pas l'homme de ta vie à rejoindre ? » Lui lança-t-il pour la taquiner. Il ne gardait son sérieux que très peu de temps avec Maggie. Et l'un comme l'autre adore enquiquiner l'autre, le taquiner, le pousser à bout limite. Mais tout en restant dans la limite du raisonnable. « Ou on fait pile ou face à chaque verre commandé pour savoir qui règle la note : pile tu payes, face tu m'invites. Qu'est ce que tu en dis ? » A son tour de la taquiner et parfois, James avait cette lourdeur qu'ont tous les hommes. Il s'appuya sur le rebord de la paillasse, attendant sagement la réponse de la jolie blonde. Il était persuadé qu'elle ferait sa petite moue dont elle seule a le secret et qui ferait craquer n'importe qui. Mais James était justement rodé au doux visage de la jeune femme et à son regard dont on s'y perdrait. Pour s'être précédemment trop fait avoir.
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