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 we're the new romantics (#268)

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MessageSujet: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMar 1 Nov - 17:03


❝ We're all
here. ❞
- Solal & Lucas -
Là, j’ai compris qu’il se pourrait que je ne te revois plus... et j’ai eu une révélation : la seule vie que je voulais c’était avec toi. Oui, j’étais à un croisement et j’ai choisi le chemin sur lequel tu étais toi aussi.
Est-ce qu'il rêve ? Est-ce que tout est réel ? Est-ce qu'il sent vraiment ce vide en lui ? Parce que Solal est parti, il est rentré chez lui, et il a laissé la maison comme elle était avant qu'il arrive, vide. Et quand il est parti, son coeur n'a pas arrêté de battre, parce qu'il avait encore cette sensation d'avoir ses lèvres sur les siennes. Lucas, il s'est dépêché d'appeler sa mère, juste pour savoir si elle pouvait garder Logan un peu plus longtemps. Et bien-sûr, il lui a tout raconté, pour que sa mère puisse accepter sans problème. Enfin, il savait qu'elle allait lui dire oui, mais il voulait lui raconter, il voulait raconter son bonheur à quelqu'un, et ce, quelqu'un, c'était sa mère. Sa mère qui a clairement laissé entendre le bonheur dans sa voix, ouais, sa génitrice heureuse de voir son fils se reprendre en main.
Et putain, la nuit a été longue, parce qu'il n'a pas réussi à s'endormir, il a beaucoup trop hâte. Mais Lucas, ça lui fait mal au coeur, parce que pendant la nuit, il a échangé des messages avec Solal et que visiblement, ce garçon a été seul. Enfin, ça s'voit qu'il a subi un truc pas net, et que ce truc ça l'a touché, ça s'voit qu'il est seul et Lucas, il veut être là pour lui. Il lui a clairement dit qu'il ressentait quelque chose pour lui, parce que c'est vrai. Solal, il le laisse pas indifférent. Solal, il est dans l'âme de Lucas, il a encore son odeur naturelle, il a encore ses lèvres sur les siennes, Solal, il a marqué Lucas. Et quand l'heure tourne, Lucas, il se retrouve con devant le miroir. Comment il s'habille ? Il sait pas. Alors, il prend déjà un pantalon noir qui le serre, il aime porter ce genre de chose puis... Puis il adore ce jean. Ok, le pantalon, il a. Puis, il opte sur quelque chose de simple, un tee shirt blanc, simple. Comme ça, il a l'air habillé, mais sans trop en faire. Ok. Il oublie pas non plus de se parfumer. Comme ça, c'est bon. Et l'heure, elle tourne de plus en plus, et Lucas, il veut pas non plus venir chez lui les mains vident. Alors, il sort de chez lui, et il se décide de faire le romantique. Ok, c'est vraiment que Solal lui plaît pour qu'il fasse ça, parce qu'il en a vraiment trop envie. Il s'arrête chez un fleuriste, et achète un bouquet de fleurs. Et putain, heureusement que c'est pour quelqu'un qui le vaut bien parce qu'en vrai, vu le prix, jamais il n'aurait fait ça en temps normal. Mais c'est un premier rencard, ils vont apprendre à se connaître, et c'est ça qui plaît à Lucas. Même s'ils se sont déjà embrassés, que peut-être que oui, ça va trop vite, d'un côté, ils apprennent à se connaître, ils prennent leur temps, et c'est ça qui est beau. Lucas se dépêche alors de retourner dans sa voiture, il regarde l'adresse que lui a donnée Solal. Et là, il rigole intérieurement, parce que Solal lui a dit qu'on pouvait presque se perdre en allant chez lui, mais c'est pas mieux pour Solal. Il sourit, presque attendri de se souvenir de ça. Bref, faut qu'il se concentre sur la route pour ne pas avoir d'accident, ni même d'en provoquer un. Woah, il est stressé en fait. Parce que ça fait longtemps qu'il n'a pas eu de rencard, ça fait même incroyablement longtemps. Quand il arrive, son coeur s'emballe. Il redresse ses cheveux grâce au rétroviseur et il sort. Il prend le bouquet de fleurs, ferme la voiture et observe le quartier. C'est plutôt sympa en fait. Il rentre dans la résidence, et par chance la porte principale est ouverte alors il regarde une dernière fois le numéro de l'appartement de Solal et il monte les escaliers, pour chercher le bon numéro. Quand il arrive, il sonne. Il sonne, et il tremble un peu, parce qu'il angoisse en fait. Solal lui ouvre, bordel qu'il est beau. Alors, avec un sourire au coin, il lui tend le bouquet de fleurs. « Surprise... » Solal, il a manqué à Lucas, il lui a vraiment trop manqué.
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MessageSujet: Re: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMar 1 Nov - 17:36


❝ We're all
here. ❞
- Solal & Lucas -
you were broken glass but i still touched you even though i knew i would get hurt.
Il était un peu prêt 16 heures quand t’étais parti de chez Lucas, un grand sourire sur les lèvres, les yeux brillants, le nez en trompette. Enfin, bon t’étais parti heureux quoi. T’avais un rencard, t’avais embrassé un mec beau, qu’en avait vécu dans sa vie, qu’avait l’air intelligent. T’avais eu l’audace de faire les choses, tu vois? Et, ça c’était grâce à ta soeur. Oui, tout ça grâce à ta soeur. Et t’étais heureux. Et tu voulais la remercier, tu voulais la prendre dans tes bras et tout le bordel. Parce que sans elle, t’aurais jamais fait ça, non ô grand jamais. Alors, tu prenais ta petite voiture et tu roulais, encore et encore et encore, jusqu’à arriver devant cette petite maison que tu connais par coeur, parce que t’y passes tes journées entières quand t’es pas chez toi, ou chez ton père. Là, tu vois une petite tête d’enfant se mettre à la fenêtre et s’exciter en voyant ton vieux tas de ferraille. Ethan. Il est là. Il est aussi heureux que toi, aujourd’hui. Et t’as ton coeur d’artichaud qui se sert. T’as pas tant que ça, une vie de merde. Finalement. Tu sors de la voiture, et ta soeur passe le pas de la porte avec son fils. Et, elle te connaît par coeur, elle. Elle voit que t’es pas comme d’habitude t’as ce petit sourire qui éclaire ton visage… T’es différent. “ Je l’ai fais. ” Tu as eu juste eu le temps de lui dire ça avant qu’elle t’enchaîne de questions, et que tu lui avoues tout, tout en jouant avec Ethan.




La nuit, elle avait été longue. Elle t’avait fais passé par tous les stades, tous les sentiments. Le stress. Les doutes. L’espoir. La joie. La tristesse. Tout, tout. Les minutes, tu les voyais passé. Lentes. Comme si le temps était contre toi. Comme si, il ne voulait pas que tu retrouves Lucas. Alors que toi, tu le voulais. Mais si tu dormais pas t’allais avoir une sale gueule demain au boulot, t’allais avoir une sale gueule demain pour ton rendez-vous. Et, ça, c’était hors de question. Tu devais dormir. Alors, tu t’es forcé. T’as essayé du moins, t’as dormis quelques petites heures mais c’était déjà mieux que rien. T’avais l’air un minimum fraîs pour une bonne journée de travail quoi. D’ailleurs, elle passa assez vite cette journée de boulot. Sans embûche. Sans problème, en vue. T’avais même réussit à éviter Hélène qui quémandait toujours son rencard.




Puis, t’étais passé chez ta soeur. Comme toujours. Et là, Ethan avait décidé qu’il voulait dormir chez tonton, ce soir. Et oui, c’était le week-end. C’était vendredi soir, et tu te devais de le prendre. C’était comme ça depuis 4 ans. Ta soeur pouvait tout faire pour l’en dissuader, lui, il ne comprenait pas l’enfant. C’était vos habitudes. Alors, résigné, t’avais accepté. C’était pas grave pour Lucas… Il ne se couchait généralement pas très tard. Puis, c’était pas un enfant turbulent. Peut-être un peu bavard comme son oncle, mais pas turbulent. Vous avez fais son sac, comme toujours et en vadrouille vous êtes partis. L’attente serait moins longue avec Ethan, sûrement.




T’avais trouvé le temps de te préparer. Ethan devant un dessin animé, t’avais pris une douche. Tu sentais plus l’odeur de l’hosto. Parce que, oui, l’hôpital avait une odeur et tes fringues en étaient totalement enduit, tous les jours même. T’avais enfilé un de ces hauts que t’avais offert ta soeur, c’était un petit polo gris avec un de ces jeans noirs. La simplicité, la simplicité. Voilà tout. Puis, tu t’étais hâté pour préparer une jolie table, rangé les traces d’un célibat trop présent dans ton appart’, pour préparer un plat qui ressemblait à quelque chose, la seule chose que t’avais foiré? La cuisson des pâtes. Légèrement trop cuites, mais c’était pas grave, tu mettras ça sur le fait qu’Ethan adore les pâtes trop cuites. Voilà tout. Puis, tu n’avais pas eu le temps de respirer, déjà la sonnette retentissait. Il était en avance, non? C’était pas grave, bien au contraire, ça te faisait du baume au coeur qu’il soit en avance. Peut-être que lui aussi était impatient. Alors, t’allais ouvrir, un large sourire sur les lèvres qui dévoilaient des dents bien alignées grâce à un appareil dentaire durement porté étant jeune. “ En voilà, une surprise… ” Puis tout s’enchaîne. Les fleurs amplient de pollen qui commencent doucement à te chatouiller les narines et te piquer les yeux. Un éternument, puis deux, puis trois. Ethan qui vient entre tes jambes. “ Tonton, c’est qui? C’est qui le monsieur, hein? Oh, t’as vu tonton il a des fleur, c’est un ami à maman? Ma maman elle est pas là, vous savez? Je m’appelle Ethan “. Puis déjà, il part. Oui, comme ça. Sans laisser à Lucas le temps de répondre. Il s’en allait, c’est tout. “ Je… Je suis allergique au pollen. “ Là, t’essayes de parler entre deux/trois éternuement, mais c’est dur. “ Oui, et mon neveu est là… Je suis désolé, mais le vendredi soir, c’est une tradition… “  
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MessageSujet: Re: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMar 1 Nov - 18:21


❝ We're all
here. ❞
- Solal & Lucas -
Là, j’ai compris qu’il se pourrait que je ne te revois plus... et j’ai eu une révélation : la seule vie que je voulais c’était avec toi. Oui, j’étais à un croisement et j’ai choisi le chemin sur lequel tu étais toi aussi.
Dans ses souvenirs, un rencard, c'était pas ça. Enfin. Un rencard, c'était quelque chose en toute intimité, il y avait des fleurs, des pétales de rose qui rôdent dans la pièce, une odeur à couper le souffle. Enfin, j'crois que le romantisme pour Lucas et Solal, il va falloir qu'ils s'entraînent. Lucas, il se sent mal. Surtout à l'annonce de Solal. Ok, il pouvait pas mieux se rater. Son sourire se transforme en grimace, et à l'annonce de Solal, il ne réfléchit pas deux secondes. Il lui fait un signe du doigt, il lui fait comprendre qu'il revient et il se dépêche de retourner dehors. Bon, les fleurs, on repassera, c'est con parce qu'il jette dehors un billet de vingt. Mais ce n'est pas grave. Puis, il se dépêche de remonter, et de rejoindre Solal qui l'attend toujours devant la porte. Il ne répond pas, parce qu'il a tellement paniqué tout à l'heure que les phrases qu'on lui a dites il y a moins de cinq minutes. Bon, alors ils ont un petit spectateur avec eux. Donc, en fait, le romantisme, il ne sera pas là ce soir. « Je suis désolé, pour les fleurs, puis ce n'est pas grave s'il y a ton petit bout, on... Ça va être bien. » Il hoche timidement la tête, et là, il se demande ce qu'il doit faire. Est-e qu'il doit l'embrasser ? Enfin, est-ce qu'il le peut surtout ? Lucas, il sait pas vraiment, il a compris à quel point Solal est timide, et même pudique. Et Lucas, il a très envie de l'embrasser, mais il n'ose pas. Parce qu'il y a un petit dans l'appartement, parce qu'il a ramené une surprise qui a viré au drame. Il s'est chié, il a vraiment été trop nul sur le coup. Il ne se sent pas à l'aise, la boule dans son ventre devient insupportable. Ce n'est pas qu'il ne se sent pas à l'aise vis-à-vis de Solal, mais ça l'angoisse d'être dans un endroit qu'il ne connaît pas, ça l'angoisse de ne pas avoir d'intimité. Ce n'est pas comme s'ils allaient faire l'amour sur le canapé, c'est juste qu'apprendre à se connaître, parler de choses que quelqu'un ne connaît pas, ce n'est pas forcément facile. Et Lucas, il a peur de décevoir Solal en fait. Il n'a plus la carrure d'un homme sûr, un homme confiant. Il est mort de trouille. Alors, il souffle un bon coup, et il regarde Solal. Il le regarde, il l'observe sans louper un détail de sa tenue. Et son coeur s'emballe, une sensation dont il n'a plus l'habitude prend part, ça enlève son angoisse et il reprend un peu les choses en main. « Tu es beau Solal. » Il murmure, puis merde, il a envie de l'embrasser. Alors il pose ses lèvres sur les siennes, c'est doux, mais c'est rapide. Il ne fait pas durer l'échange, parce qu'il ne sait pas s'il doit le faire. Mais il ose, parce que s'il décide de cacher ses couilles, la soirée risque d'être longue. Et il entre dans l'appartement, c'est beau, et ça sent bon. Ethan, ouais en fait, il a quand même écouté tout ce qu'on lui a dit, est dans le salon alors Lucas se met à genou. Il fait un sourire au petit garçon, et il a l'impression d'avoir accablé son attention vue qu'il a l'air à l'écoute. « Salut Ethan, moi, c'est Lucas. Et non, je suis un ami à ton tonton, t'es vachement grand toi. » Il lui dit, avec de l'admiration dans la voix, parce que ce genre de chose, ça suffit à émerveiller les enfants. Puis, si le vendredi soir est une tradition, pourquoi Lucas, il va s'y opposer ? Tant pis, ils vont en profiter quand le petit garçon sera en train de dormir. Il se lève, laissant Ethan reprendre ses occupations et il se met à côté de Solal. « C'est beau comme appartement. » Et en fait, dans sa tête, il part un peu loin, parce qu'il pense au neveu de Solal, ça veut dire qu'il a de la famille non ? Peut-être même une soeur, vu que le petit vise sa mère directement et non son père. Et il est tonton. Lucas, il peut mettre sa main à couper que Solal est un tonton extraordinaire. « Donc... Tu as une soeur ? » Parce que s'ils doivent apprendre à se connaître, autant le faire par une base, et la base, c'est Ethan visiblement. Et au fond, ça le brise un peu Lucas d'être aussi distant de Solal, parce qu'il ne faut pas se mentir, lui, il a espéré qu'au moment où la porte ouvre, ils se serraient câlinaient pendant vingt minutes devant la porte, à se perdre à travers des baisers, à chercher une respiration et se recoller dans une intimité, dans une bulle qu'ils ont dû éclater hier quand celui-ci est parti. Mais non, ça ne s'est pas vraiment passé comme ça. Mais ils ne sont pas comme tout le monde, ils sont Lucas et Solal, et ils ont toute la vie pour s'embrasser, même s'il faut attendre un peu trop longtemps.  
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MessageSujet: Re: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMar 1 Nov - 19:21


❝ We're all
here. ❞
- Solal & Lucas -
you were broken glass but i still touched you even though i knew i would get hurt.
Tout le monde le voit que t’es stressé, même Ethan a du le voir. Oui, c’est peut-être pour ça qu’il te colle aux pattes, qu’il te regarde avec cet air encourageant. Oui, il sait te donner de la force ce p’tit. Il t’aime comme si t’étais son père, sûrement. C’est ce que dit ta soeur. Toi, t’as pas la prétention de dire ce genre de chose, même s’il est pas là, le géniteur d’Ethan, parce que c’est un con sur échasse. Ouais, le roi des cons. Juste après le père de Mike. Parce que pour abandonner un gamin comme Ethan, faut vraiment être con et pas avoir de coeur, d’ailleurs pour abandonner un gamin tout court, faut totalement avoir un problème, pas vrai? C’est ton avis à toi. Tu dis ça parce que t’es médecin, et qu’t’es gay. Ta seule envie c’est d’avoir un gosse, et t’as Ethan, c’est déjà mieux que rien, non? C’est même déjà trop. Trop d’amour pour un seul homme. Et, c’est pas l’seul qui veut te donner du courage, non. Tu sens une main se poser sur ta taille, et là, t’entends un murmure au coin de ton oreille. Un souffle chaud sur la peau de ton cou, qui vient te donner quelques frissons, légers, mais assez pour recouvrir ta peau de chair de poule. Mais t’aimes ça, c’est agréable, c’est rassurant, tu sens lentement tes muscles se détendre au fil des mots de Lucas, oui, tu te détends. Il était peut-être temps, tu ne trouves pas, hein? Il le fallait bien, non? Il avait le don de toucher où il fallait Lucas. C’est comme s’il te connaissait, alors qu’au fond qu’est-ce qu’il sait de toi, hein? Il sait rien. Il sait rien du tout, non. Il sait pas que t’es un taré dans ton genre, il sait pas que t’es du genre maniaque, à tout vouloir contrôler parce que t’as peur de l’échec et de ta destiné. Hein? Il sait pas tout ça, et ça c’est des choses que tu peux pas gâcher à la longue. “ Oui, c’est toi… Mais… ” T’as pas eut le temps de finir, toi. Tu voulais lui dire que c’était ça le problème, que c’était lui. Qu’il avait peur de tout foirer avec lui, parce que tu l’appréciais, que tu te faisais des films assez osés sur son corps, que tu te disais que c’était trop beau pour être vrai. Tu vois? Non, ça il le voit pas Lucas. Il voit pas qu’il t’intéresse vraiment, parce que toi, t’es pas du genre à dire ces trucs-là, parce que t’es trop timide, tout le temps dans les règles. T’es trop stricte dans un sens, tu dis jamais un mot plus haut que l’autre. T’es toujours bien droit, quoi. T’es Solal. “ Une soeur et deux parents? T’as ta mère et ton père? ” Ta voix elle trahissait un traumatisme d’enfant mal assumé. Une voix qu’en disait trop, et une phrase qui n’en disait pas assez. Parce qu’il faut savoir que dans la famille à Solal, y a jamais un couple qu’a tenu, du moins de mémoire. Non, jamais. Toi, Solal, t’as vécu sans ta mère. Tu t’en aies pas mal sortit, mais t’as quand même vécu sans figure maternelle. Puis, Ethan, sans son père. C’est comme ça dans la famille, à croire que c’est une malédiction des Stonmson. A croire qu’ils sont pas capables de tenir leur compagnon, ou peut-être qu’ils tombent tous sur des cons? Peut-être. Un p’tit rire s’échappe d’entre tes deux lippes, contrôlé. “ Moi? Bon cuisinier? Avec du talent? Oh non. Je suis vraiment pas un as des fourneaux. Je crois même avoir trop cuit les pâtes. Je l’ai pas fais exprès, j’voulais te faire croire au début que c’était parce qu’Ethan adorait ça, mais… Non, c’est juste moi qui suit nul. “ Tu commençais à apporter le plat, quand Ethan vint tirer sur ton pantalon. Tu eus à peine d’entendre le “ Tonton “ suppliant qu’il lâcha, et de baisser le regard, que tout d’un coup, un bruit assez répugnant se fit entendre, une mare de vomis venait de se créer prêt de tes pieds. Là, tu attrapas rapidement le gosse, tu te mouvais un peu vide, tu venais de le mettre dans la salle de bain, vérifier sa fièvre, le changer, lui nettoyer les dents. Puis, tu venais ramasser le vomis, sans avoir le temps de penser à Lucas, tu attrapais une sorte de tisane, et un cachet. Tu posais Ethan sur le canapé, allumait la télé que tu plaçais sur Netflix, tu le mettais sous une couette. Et, là, tout d’un coup, tu te retournais vers Lucas, qui était resté là pendant tout ce temps. Ton rendez-vous était foutu. FOUTU FOUTU ET ENCORE FOUTU, voilà. Merde, et merde, et merde, t’étais vraiment un con d’avoir organisé ce rendez-vous. Vraiment, t’avais perdu ta seule chance d’avoir quelqu’un dans ta vie, et… PUTAIN, SOLAL. Tu t’approchais de lui, lentement. Tu n’arrivais plus à retenir ce regard désolé, et cette moue contrarié que tu avais sur les lèvres. “ Je… Je pensais pas que ça allait tourner au drame, comme ça, tu vois? Je pensais que ça allait un minimum être cool pour toi. Et, j’ai l’impression d’avoir tout rater, tu vois le genre? ” Tu soupires et vient t’installer sur une chaise, les épaules lourdes. “ Si tu veux partir, tu peux… Je t’en prie. Je te retiendrais pas, en même temps, j’pense que tu t’attendais à mieux hein? Qu’un plat de pâte, du vomis, une allergie et un mec en stresse comme si c’était un ado de 15 ans? Je voulais bien faire, ça m’énerve. Je m’énerve. Et, j’comprendrais si je t’énerve aussi… Mais si tu veux bien rester… Même dormir ici, ça me dérange pas. Bah… Je nous ferais des chocolats chauds, on regardera sûrement un Disney, le temps que le p’tit s’endorme et que sa mère vienne le chercher à environ 00h00, et ensuite, j’suis tout à toi. Parce que, oui, ma soeur vient chercher le p’tit. Il a attrapé une petite gastro, et elle veut l’avoir prêt d’elle…
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Dernière édition par Solal Stonmson le Mar 1 Nov - 21:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMar 1 Nov - 20:05


❝ We're all
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- Solal & Lucas -
Là, j’ai compris qu’il se pourrait que je ne te revois plus... et j’ai eu une révélation : la seule vie que je voulais c’était avec toi. Oui, j’étais à un croisement et j’ai choisi le chemin sur lequel tu étais toi aussi.
Ils sont pas à l'aise tous les deux, ça se voit. Mais au fond, ça rend la situation mignonne. Plus tard, ils en parleront et ils rigoleront. Parce qu'il y aura un plus tard. Lucas, il y croit. Peut-être qu'il s'emballe, peut-être qu'il se précipite trop dans sa tête, mais il y croit. Il a pas envie de croire que ce rendez-vous va être sûrement un rendez-vous catastrophique. Puis si ça l'est, au fond, on s'en fout non ? Parce que Lucas, il demande qu'une seule chose, c'est d'être avec Solal. Il demande pas la lune, et là, il est avec lui. Alors, même si les fleurs n'étaient pas une bonne idée, même s'il y aura un enfant avec eux ce soir, c'est pas grave. Parce que Lucas est avec Solal, ce médecin tellement beau. Lucas, il le trouve beau, mais il le trouve beau parce que Solal, il se rend pas compte lui de ses valeurs. C'est quelque chose qui plaît et qui attire le garagiste. Ouais, de savoir qu'il va pouvoir rendre de l'estime à ce garçon, ça lui plaît. S'il doit lui répéter tous les jours à quel point il le trouve magnifique, il peut le faire. Et ce n'est même pas des paroles en l'air, il le pense. Solal se met à parler du temps, et ça suffit à faire sourire Lucas. Il est perdu Solal, ça s'voit qu'il a pas l'habitude de ça, que c'est sans doute une première fois pour lui. Mais on dit qu'il faut toujours une première fois. « Tu as raison, il fait bien meilleur ici. » Il sourit à Solal, Parce qu'il veut pas que Solal pense qu'il se moque de lui. Et la vérité, c'est qu'il a tellement envie de le prendre dans les bras, de le rassurer, de lui dire que c'est que lui, qu'il attend pas non plus le président ou la reine d'Angleterre. Il a envie de lui dire que Lucas, c'est pas quelqu'un d'important, que c'est juste un garagiste, qui a pas vécu une vie facile et qui a juste envie de passé une bonne soirée avec lui, avec Solal. Alors, il le complimente, parce qu'il a besoin de lui dire, il a besoin de lui faire passer un message, il a juste envie de le rassurer. Et ça lui plaît, d'avoir ce rôle en fait, parce qu'il se sent responsable d'un côté, ça lui plaît d'être comme ça. Puis Solal part, et du coup Lucas, il fait la conversation à Ethan. Et ce gamin, il est vraiment intelligent. Il rapporte une petite bouille mignonne, il est juste adorable. Et ça le fait craquer à Lucas, lui et Logan, ils pourraient bien s'entendre. Et rien que cette pensé le fait sourire. Alors il lui répond, il prend le temps et la bonne intonation pour le faire sourire à ce petit bonhomme. « Non, je suis pas un ami de l'hôpital, tu veux savoir un secret ? Ton tonton, c'est un magicien, il a soigné le bobo de mon fils ! » Il s'exclame, avec une voix douce, de quoi rapporter des points au près de Solal. Et parce que passer des compliments comme ça, indirectement pour Solal, ça ne pet qu'être bien. « Tu vas être un géant à force de manger des légumes ! Woaaah. » Ouais, en fait, il est vraiment trop gaga Lucas. Mais bon, faut pas oublier qu'il compte passer sa soirée au côté de l'homme qu'il apprécie un peu trop, alors il se rapproche de lui, et il lui pose une question sur sa famille. Et il l'écoute avec attention, parce que ça l'émerveille un peu d'entendre autant de joie quand Solal parle de sa famille. Une chose est sûre, c'est qu'il n'est pas seul niveau famille, et ça le rassure ça aussi. Parce qu'il s'inquiète un peu Lucas. Il s'inquiète même un peu trop. Et il lui parle des voisins, il se perd tout seul dans ses mots et ça lui déchire le coeur, Lucas. Alors il agrippe ses épaules, et il l'attire contre lui. Solal il a tout posé sur la table alors il n'a pas peur que ce dernier fasse de bêtise. « Solal, c'est que moi, ne panique pas d'accord ? C'est que moi. Ce que je t'ai dit hier, je le pense, je veux de toi, et je vais tout aimer de toi, que ce soit tes points forts et tes points faibles. Et même si tu es incroyablement mignon quand tu béguais, je te rappelle que c'est que moi. » Il met une pression dans la vite accolade qu'il lui offre. Ouais, il veut pas qu'il s'inquiète, et mettre les choses au clair, ça le rassure à Lucas. « J'ai une soeur, et deux parents, et c'est tout. » C'est tout, oui c'est tout, il a rien d'autre. Et il s'en fiche, ça lui va au fond il a pas besoin de beaucoup de monde dans sa vie pour se sentir aimer. Il s'installe dans la chaise, après qu'Ethan se soit assis, et sa réflexion le fait rire, c'est pas possible d'être aussi mignon et de sortir des choses comme ça, qui vont juste faire que Solal va être moins à l'aise. « Je suis sûr que c'est excellent ce qu'il nous a fait tonton, il a beaucoup de talent. » Il inspecte discrètement Solal, il lui envoie tellement de tendresse et de passion dans un seul regard, et il lui sourit, timidement.        
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MessageSujet: Re: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMar 1 Nov - 21:19


❝ We're all
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- Solal & Lucas -
you were broken glass but i still touched you even though i knew i would get hurt.
Tout le monde le voit que t’es stressé, même Ethan a du le voir. Oui, c’est peut-être pour ça qu’il te colle aux pattes, qu’il te regarde avec cet air encourageant. Oui, il sait te donner de la force ce p’tit. Il t’aime comme si t’étais son père, sûrement. C’est ce que dit ta soeur. Toi, t’as pas la prétention de dire ce genre de chose, même s’il est pas là, le géniteur d’Ethan, parce que c’est un con sur échasse. Ouais, le roi des cons. Juste après le père de Mike. Parce que pour abandonner un gamin comme Ethan, faut vraiment être con et pas avoir de coeur, d’ailleurs pour abandonner un gamin tout court, faut totalement avoir un problème, pas vrai? C’est ton avis à toi. Tu dis ça parce que t’es médecin, et qu’t’es gay. Ta seule envie c’est d’avoir un gosse, et t’as Ethan, c’est déjà mieux que rien, non? C’est même déjà trop. Trop d’amour pour un seul homme. Et, c’est pas l’seul qui veut te donner du courage, non. Tu sens une main se poser sur ta taille, et là, t’entends un murmure au coin de ton oreille. Un souffle chaud sur la peau de ton cou, qui vient te donner quelques frissons, légers, mais assez pour recouvrir ta peau de chair de poule. Mais t’aimes ça, c’est agréable, c’est rassurant, tu sens lentement tes muscles se détendre au fil des mots de Lucas, oui, tu te détends. Il était peut-être temps, tu ne trouves pas, hein? Il le fallait bien, non? Il avait le don de toucher où il fallait Lucas. C’est comme s’il te connaissait, alors qu’au fond qu’est-ce qu’il sait de toi, hein? Il sait rien. Il sait rien du tout, non. Il sait pas que t’es un taré dans ton genre, il sait pas que t’es du genre maniaque, à tout vouloir contrôler parce que t’as peur de l’échec et de ta destiné. Hein? Il sait pas tout ça, et ça c’est des choses que tu peux pas gâcher à la longue. “ Oui, c’est toi… Mais… ” T’as pas eut le temps de finir, toi. Tu voulais lui dire que c’était ça le problème, que c’était lui. Qu’il avait peur de tout foirer avec lui, parce que tu l’appréciais, que tu te faisais des films assez osés sur son corps, que tu te disais que c’était trop beau pour être vrai. Tu vois? Non, ça il le voit pas Lucas. Il voit pas qu’il t’intéresse vraiment, parce que toi, t’es pas du genre à dire ces trucs-là, parce que t’es trop timide, tout le temps dans les règles. T’es trop stricte dans un sens, tu dis jamais un mot plus haut que l’autre. T’es toujours bien droit, quoi. T’es Solal. “ Une soeur et deux parents? T’as ta mère et ton père? ” Ta voix elle trahissait un traumatisme d’enfant mal assumé. Une voix qu’en disait trop, et une phrase qui n’en disait pas assez. Parce qu’il faut savoir que dans la famille à Solal, y a jamais un couple qu’a tenu, du moins de mémoire. Non, jamais. Toi, Solal, t’as vécu sans ta mère. Tu t’en aies pas mal sortit, mais t’as quand même vécu sans figure maternelle. Puis, Ethan, sans son père. C’est comme ça dans la famille, à croire que c’est une malédiction des Stonmson. A croire qu’ils sont pas capables de tenir leur compagnon, ou peut-être qu’ils tombent tous sur des cons? Peut-être. Un p’tit rire s’échappe d’entre tes deux lippes, contrôlé. “ Moi? Bon cuisinier? Avec du talent? Oh non. Je suis vraiment pas un as des fourneaux. Je crois même avoir trop cuit les pâtes. Je l’ai pas fais exprès, j’voulais te faire croire au début que c’était parce qu’Ethan adorait ça, mais… Non, c’est juste moi qui suit nul. “ Tu commençais à apporter le plat, quand Ethan vint tirer sur ton pantalon. Tu eus à peine d’entendre le “ Tonton “ suppliant qu’il lâcha, et de baisser le regard, que tout d’un coup, un bruit assez répugnant se fit entendre, une mare de vomis venait de se créer prêt de tes pieds. Là, tu attrapas rapidement le gosse, tu te mouvais un peu vide, tu venais de le mettre dans la salle de bain, vérifier sa fièvre, le changer, lui nettoyer les dents. Puis, tu venais ramasser le vomis, sans avoir le temps de penser à Lucas, tu attrapais une sorte de tisane, et un cachet. Tu posais Ethan sur le canapé, allumait la télé que tu plaçais sur Netflix, tu le mettais sous une couette. Et, là, tout d’un coup, tu te retournais vers Lucas, qui était resté là pendant tout ce temps. Ton rendez-vous était foutu. FOUTU FOUTU ET ENCORE FOUTU, voilà. Merde, et merde, et merde, t’étais vraiment un con d’avoir organisé ce rendez-vous. Vraiment, t’avais perdu ta seule chance d’avoir quelqu’un dans ta vie, et… PUTAIN, SOLAL. Tu t’approchais de lui, lentement. Tu n’arrivais plus à retenir ce regard désolé, et cette moue contrarié que tu avais sur les lèvres. “ Je… Je pensais pas que ça allait tourner au drame, comme ça, tu vois? Je pensais que ça allait un minimum être cool pour toi. Et, j’ai l’impression d’avoir tout rater, tu vois le genre? ” Tu soupires et vient t’installer sur une chaise, les épaules lourdes. “ Si tu veux partir, tu peux… Je t’en prie. Je te retiendrais pas, en même temps, j’pense que tu t’attendais à mieux hein? Qu’un plat de pâte, du vomis, une allergie et un mec en stresse comme si c’était un ado de 15 ans? Je voulais bien faire, ça m’énerve. Je m’énerve. Et, j’comprendrais si je t’énerve aussi… Mais si tu veux bien rester… Même dormir ici, ça me dérange pas. Bah… Je nous ferais des chocolats chauds, on regardera sûrement un Disney, le temps que le p’tit s’endorme et que sa mère vienne le chercher à environ 00h00, et ensuite, j’suis tout à toi. Parce que, oui, ma soeur vient chercher le p’tit. Il a attrapé une petite gastro, et elle veut l’avoir prêt d’elle… ”  
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MessageSujet: Re: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMar 1 Nov - 22:23


❝ We're all
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- Solal & Lucas -
Là, j’ai compris qu’il se pourrait que je ne te revois plus... et j’ai eu une révélation : la seule vie que je voulais c’était avec toi. Oui, j’étais à un croisement et j’ai choisi le chemin sur lequel tu étais toi aussi.
Lucas, il essaye de trouver les bons mots pour le rassurer, pour le voir sourire, pour de vrai. Il n'aime pas voir Solal comme ça, ça lui brise le coeur. Il se répète, mais c'est vrai. Solal, en quelques jours, il a pris possession de Lucas. Il est devenu important pour lui. Peut-être qu'il s'accroche trop vite, peut-être qu'il va en souffrir, mais c'est plus fort que lui. Dans son coeur, Solal, il a tellement pris de la place. Il est tellement devenu important que ça lui fait peur, un peu. Il a pas envie de revivre la même chose qu'avant, mais est-ce qu'il pense sincèrement que Solal peut lui faire du mal ? Non. Et c'est ça qui lui fait presque peur, parce que s'ils décident de construire quelque chose tous les deux, Lucas, il va avoir toute la responsabilité sur son dos. Si ça se passe mal, jamais ce ne sera de la faute de Solal. C'est impossible, ça s'voit trop qu'il a lui-même peur de gâcher quelque chose. Puis c'est pas vraiment la soirée qu'ils avaient espérée. Alors si jamais ils tentent quelque chose, est-ce que Solal il sait que si quelqu'un doit mettre un coup de pied dans le bonheur qu'ils ont, c'est Lucas qui va le faire. Et ça aussi, ça l'angoisse. Puis pourquoi il y pense maintenant ? Pourquoi est-ce qu'il se fait peur tout seul ? Il est ridicule, mais Solal a l'air tellement fragile que Lucas, il veut pas le casser, il veut juste... Il est pas amoureux, c'est trop tôt pour ça, il l'apprécie juste très beaucoup. Puis le reste... Ouais, Lucas, il voit que ça lui fait mal à Solal ses aveux. Lucas, il s'rend compte de plus en plus qu'il a pas une vie facile, qu'il a des choses que Solal rêve d'avoir. Et ça le brise, parce qu'il a juste envie d'une chose, c'est de le prendre dans les bras, mais il peut pas, il ose pas le faire devant le gosse. Et Lucas, il semble un peu paniqué, parce qu'il veut pas lui faire du mal. Mais il peut pas lui mentir, parce que s'il lui ment, à quoi bon continuer ? Si on commence par des mensonges, la relation, elle va servir à rien, ils vont juste se mentir encore, encore, et encore. « J'ai une soeur oui, elle s'appelle Louise. Mais elle habite à New York pour ses études. Et j'ai mes parents, qui habitent ici, près de chez moi. Ils gardent Logan ce soir. » Il joue la carte de l'honnêteté, il lui ment pas, il peut pas. Il parle de sa soeur, qui lui manque, alors que Lucas, il est à trois mille kilomètres d'imaginer ce qu'il se passe avec sa soeur, parce qu'ils se parlent plus trop. Le décalage horaires, les problèmes. Tout ça quoi. Puis, ça se détend, parce que Solal, il fait une blague. Mais c'est pas une blague drôle, il se sous-estime trop. Il aime pas ça Lucas, et un jour, il lui répétera à quel point il est doué, parce que ce garçon, il l'est. Il l'observe un peu, ça lui fait bizarre de le voir sans ses lunettes, ça le change, ça le rend encore plus beau. Ouais, il le trouve beau, il se le répète ça aussi, mais il y peut rien, c'est ce que lui provoque Solal tout ça. Il s'apprête à répondre, mais Ethan, il vient briser un peu l'ambiance. Et le pauvre, il se met à vomir. Lucas, il panique souvent quand Logan a la gastro, parce qu'il ne supporte pas l'entendre vomir et qu'il se sent toujours impuissant face à ça. Mais il ose plus bouger, il voit qu'il a perdu Solal, il le regarde faire avec le petit et il a une image dans la tête, du fait qu'il serait un excellent père. Mais, c'est compliqué, et il ose plus parler non plus parce que Solal, il a l'air paniqué, même dingue. Alors il reste debout, parce qu'il s'est levé quand il a vu le petit. Puis, quand son médecin à gérer avec le petit et qu'il se retourne, ça te bouffe, c'est horrible de voir ce visage. Puis il le laisse parler, et là, Lucas, il se retient plus non. Il s'approche de lui et brise la distance qu'il y a entre eux deux. Il le prend dans les bras, il caresse son dos et respire son odeur. Il ne l'embrasse pas, non ça, il ne le fait pas. Il veut que ce soit Solal qui fasse le premier pas, mais il le serre dans les bras. Il le serre fort, et ça devient terrible parce qu'il se sent juste bien, il retient ce geste depuis qu'il est arrivé, il se retient de l'enlacer depuis qu'il est là, alors qu'il voit sa panique, il voit qu'il est pas à l'aise, il voit ses efforts qui tombent tous petits à petit parce qu'il y a toujours un problème. Mais là stop, il peut pas le laisser comme ça, le laisser croire des choses. Alors il le serre, fort, trop fort. Il pose ses lèvres sur son cou, juste une fois, mais ça lui montre à Solal que Lucas, il est là. « Je reste là, t'as rien raté du tout ok ? Je reste là, je suis là tu vois ? Et quand Ethan va partir avec ta soeur, je serai là, et quand on parlera à trois heures du matin, ce ne sera pas à travers un téléphone, mais je serai là. T'as rien gâché ok ? Maintenant, tu vas t'asseoir à côté d'Ethan, moi je commande des pizzas, et j'paye, et t'as pas le droit de dire non. » Il le pousse, et il se dépêche de sortir son téléphone. Il lance un regard noir, et il voit que Solal, il bouge pas. Alors, il commande deux pizzas, et comme il sait pas ce que Solal aime, il prend deux pizzas quatre fromages, bah ouais, autant être dans l'originalité. Il raccroche après avoir donner l'adresse, et son coeur il s'emballe. « Bon, vu que tu restes planter là, vient m'embrasser s'il te plaît parce que je me retiens, mais j'ai très envie que tu m'embrasses et... voilà quoi. » Il le supplie du regard, c'est même plus une envie, c'est un besoin, et c'est sûrement ça qui est dingue.   
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MessageSujet: Re: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMar 1 Nov - 23:36


❝ We're all
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Toi, tu l’écoutes, tu hoches la tête sans vraiment trop comprendre ce qu’il dit, t’es dans tes pensées. Tu crois plus en toi, tu crois plus en cette soirée, tu crois plus en grand chose d’ailleurs, t’es vidé, tu ressens plus rien, plus le stresse, plus rien quoi, t’es juste l’ombre de toi-même pendant quelques secondes, comment t’as fait pour en arriver là? Pour foirer à ce point-là quelque chose qui te tenait tant à coeur, hein? Dis-moi. Je comprends pas. Toi non plus, tu comprends pas, j’imagine. Qui comprend? Personne. T’es ridicule dans ton genre, p’tit Solal. T’es encore l’adolescent que Mike a brisé. T’es encore l’enfant que ta mère a brisé. Tu prends tout trop à coeur. Tu fais croire que t’as quelqu’un qu’a les pieds sur terre mais pas du tout, non pas du tout. Tu te laisses doucement noyer par tes sentiments, par tes émotions, t’es simplement ce que tu ressens. Et, ça c’est dur, c’est dur de l’assumer hein. Dur d’assumer que t’as pas une emprise totale sur toi. Et, ça t’énerves, toi t’aimes pas quand tout est flou, quand tout est brûmeux, confus et tout le bordel. Mais là, y a une éclaircit dans le brouillard, y a ce mec qui prend son portable pour sauver la soirée, et toi t’es encore là à te morfondre sur ton sort. Il veut sauver la soirée, il s’en fout que ton neveu est dégobillé sur ton sol, que t’es les manches relevés et le regard perdu, il s’en fout que tu pues l’hôpital sous ton parfum, il s’en fout de tout ça. Il veut juste être avec toi, est-ce que tu peux le comprendre et cesser de douter de toi? Parce que c’est lourd, c’est vraiment lourd de voir à quel point, t’es fragile. A quel point, tu pues la faiblesse, t’es un homme merde. T’as déjà vécu pire qu’un rendez-vous raté, non? Oui, ça te tient à coeur, mais alors pourquoi t’essayes pas juste un peu de le relever ce rendez-vous. Et là, t’as la perche que tendu juste devant tn nez. Il veut que tu l’embrasses. T’as bien entendu, oui, Lucas veut que tu l’embrasses. Alors, tu relèves le regard lentement. Comme si tu n’croyais pas en ses paroles, tu le tires lentement derrière un mur, loin du regard curieux et épuisé d’Ethan. Tes doigts, ils agrippent son t-shirt pendant quelques secondes, et, ton autre main vient se glisser derrière sa nuque, elle vient torturer les petits cheveux qui s’y trouvent. Elle glisse le long de son dos. Tu mènes la danse, tu peux en faire ce que tu veux de Lucas-là et tu le sais. T’as le dessus pour une fois, même si tes mains tremblent fortement, même si t’as le souffle court, même si à travers ta peau, Lucas pourrait sentir ton coeur qui bat, c’est pas grave ça. Tu t’en fou toi, toi t’avances, toi, t’es là, ton visage il franchit une ligne, puis une autre, jusqu’à ce que tes lèvres viennent se poser sur les siennes. Elles sont douces, elles sont timides et pourtant, elles sont entreprenantes, oui, t’as ta main gauche qui lentement caresse son dos pendant que l’autre, elle agrippe son t-shirt, elle le maintient contre toi. Puis, y a ta langue, elle ose franchir tes deux lippes, elle ose se frayer un chemin entre les siennes, oui, elle vient doucement caresser la sienne, s’amuser avec cette dernière. Et, ça dure quelques minutes, au moins deux bonnes quand même. Et là, après, tu dois respirer, t’en peux plus, pourtant tu veux pas, non, tu veux pas, mais tu dois t’y résigner. Et, à ce moment-là, t’as un sourire fier qui illumine ton visage de trentenaire, t’as le menton relevé comme si t’avais fais une bonne action, et c’est ce que t’as fait au fond. Puis tu viens doucement murmurer de ta voix rauque : “ ça aurait dû être ça notre premier baiser, tu ne trouves pas? ” Et, sans lui laisser le temps de répondre, tu entends toquer à la porte. Tu vois un visage que trop familier. Oui, c’est ta soeur. Elle te fait quelques messes basses en te disant qu’elle ne veut pas te déranger, qu’elle vient juste récupérer Ethan, qu’elle l’a récupérer plus tôt pour te laisser faire tes petites affaires, elle te donne un petit coup de coude dans les côtes alors, toi tu l’écoutes, tu vas chercher ton neveu, sans le brusquer bien sûr. Elle salue Lucas chaleureusement, mais au fond tu sais qu’elle veut pas l’effrayer, non, elle veut pas. Elle veut pas casser ton coup, et elle repart, dans la foulée, le livreur arrive et vu que t’es déjà à la porte, tu lances un sourire provocateur à Lucas, et tu tends les sous que tu dois. “ Et voilà… Enfin, tranquille, maintenant. Tu peux m’tuer pour les pizzas, c’est pas grave… Allez viens, on va s’poser devant la télé, qu’est-ce que t’en dis? A bas les pâtes, à bas les rencards foireux tout préparé, mieux vaux un bon film, et quelques discussions, non? T’en dis quoi, toi? ”  
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MessageSujet: Re: we're the new romantics (#268)   we're the new romantics (#268) EmptyMer 2 Nov - 0:17


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Là, j’ai compris qu’il se pourrait que je ne te revois plus... et j’ai eu une révélation : la seule vie que je voulais c’était avec toi. Oui, j’étais à un croisement et j’ai choisi le chemin sur lequel tu étais toi aussi.
Il l'embrasse enfin. Bon, on va pas s'mentir, il a clairement fait attendre Lucas, mais c'était pas le garçon qu'il avait devant lui au début de la soirée. solal, il a eu le contrôle de tout là, et c'était terrible d'attendre qu'il l'embrasse. Alors que dans le fond, il n'a rien fait Lucas, il a juste voulu passer une soirée avec lui. Il veut juste passer une soirée avec lui. Et ce baiser, ça veut tout dire. Parce que même si le début est catastrophique, le reste promet. Oui, ça prouve bien qu'ils se veulent. Oui, ça prouve que les promesses d'hier ne sont pas des promesses foutues en l'air. Ce sont des véritables promesses. Et c'est beau, c'est tellement beau que le fragile, d'un coup, ce n'est pas Solal, c'est Lucas. Parce que tout ça, il prend ça en pleine gueules. Et c'est beau. Et la phrase qui suit, ça lui fait craquer un sourire. Il ne s'est pas rendu compte que ses mains se sont perdues sur le dos de l’Asiatique. Mais encore une fois, ils se font interrompre. Et ça le brise Lucas, il veut pas de ça, il en veut encore, il en redemande encore. Mais quand il voit une jeune femme, il reconnaît la soeur de Solal, parce qu'ils se ressemblent. Et il ouvre la bouche, il bloque un peu, parce qu'il a les cheveux en bataille. Il est décoiffé, son tee-shirt blanc est froissé. Mais au fond, c'est pas grave, parce que la joie de la jeune femme est ... Et bien c'est beau quoi. Il lui sourit, l'a salut, et lance un dernier au revoir à Ethan. Et Lucas, il dit rien non plus quand Solal, il récupère les pizzas. Parce que d'un seul coup, il se sent libre, il se sent lui-même. Parce qu'il n'y a plus personnes, parce qu'ils ne sont que tous les deux. Et bordel, ça c'est bon. « On est que tous les deux. » Il sourit, il a l'air d'un gamin, mais il est heureux. Il n'est plus crispé, comme tout à l'heure, il n'angoisse plus non plus. Parce qu'ils sont tout les deux, il n'y a que lui, et lui seul désormais. Et cette nouvelle ça suffit à Lucas pour sauter sur Solal et l'embrasser comme pas possible. Il le colle contre le mur, il mord la lèvre inférieur de Solal. Il veut pas lui faire l'amour, pas maintenant, c'est trop tôt, Solal il sera pas prêt. Même s'il en a envie, on va pas s'mentir. Mais il lui saute dessus ouais, il le colle contre le mur, il mord sa lèvre, ses mains s'accrochent à ses cheveux, et sa langue danse avec la sienne. Puis cette fois-ci, quand sa respiration l'empêche de continuer, il décide de s'attaquer à son cou, et désormais, il s'attaque plutôt bien à la chose. Il lui laisse une trace, ouais, il lui laisse une putain de trace pour ne pas que Solal il oublie. Il veut pas qu'il l'oublie, qu'il oublie cette soirée, il veut qu'il se rappelle à quel point elle a été désastreuse au début mais qu'elle promet désormais d'être magique. « Tu sais que quand tu es essoufflés, je te trouve incroyablement séduisant ? » Il a le souffle court, on peut clairement voir que la situation est allé trop loin, que Solal il laisse pas indifférent Lucas. « J'ai vraiment envie de tout t'enlever, ça va devenir frustrant. » Il murmure. Il prend sa main, et il l'emmène sur le canapé. Ils s'installent, et Lucas, il se retient plus. Il veut plus de distance, alors il attire Solal contre lui et il laisse Solal se blottir contre lui. Et ça lui fait du bien, ce geste, il en a besoin de Lucas. Il caresse doucement le torse de celui-ci. « Sinon, on peut juste être toi et moi, parler, s'embrasser, sans forcément la télévision. Juste toi et moi, ça te plaît pas ça ? » Parce que pour Lucas, ça lui plaît. Ouais, être qu'avec lui ça lui plaît, pouvoir désormais l'embrasser sans que personne ne l'en empêche, ça lui plaît. Il est heureux en fait Lucas, il tremble, d'excitation ? Probablement. Mais ça va passer, ça passe toujours.
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