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 embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules

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MessageSujet: embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules   embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules EmptyMer 19 Oct - 18:26


 
« embrasse-moi et j'te laisse tranquille »

charlie & Jules


Assis au bar, le jeune homme leva un doigt en signe du serveur pour lui indiquer de lui resservir un verre. Un dernier et après, tu rentres ; se dit-il, posant les yeux sur l'horloge au fond de la salle qui indiquait les deux heures du matin. Une heure pas si tardive pour le brun, mais pour la journée qu'il venait d'éprouver, le sommeil le tirait au lit. Pour la première fois depuis des mois, Jules avait travaillé. Réellement travaillé. Il avait épousé les feuilles de compte, relue des closes de confidentialités, gribouiller quelques notes indescriptibles sur le haut des pages et avait même assisté à une réunion. Un vrai employé bien élevé qui s'intégrait à sa vie professionnel. Toute personne connaissant Jules aurait compris que quelque chose clochait. Le jeune trentenaire n'était pas comme ça, il n'était pas bon de suivre les règles et hocher la tête au premier commandement. Son truc à lui, c'était crier sur tout les toits qu'il n'était pas pareil, crier qu'il n'était qu'un sauvage répugnant qui adorait vivre comme un ermite mélangé à un adolescent de quinze ans. C'est la crise de la trentaine, ça lui passera ; aurait soufflé l'un de ses amis -s'il en avait- mais non. Jules ne se sentait pas bien dans ses pompes. Sa vie d'avant lui manquait, cette vie de luxure adorable où il comatait chaque jour dans son canapé et vivait de peur et d'acrobatie la nuit. La vie de tout bon malfrat qui se respecte. Ici, il se pliait à la vie du jour. Où l'homme obéit au règle, réglé comme un vulgaire automate à se diriger d'un point à un autre pour subvenir à ses besoins naturels : l'argent. Sans argent Jules ne serait rien d'autre qu'un chômeur au bout de sa vie. Il s'efforçait donc à vivre le jour, entouré de ces masques où se cachaient une avide cupidité en dessous. Le moral au plus bas, un nouveau et dernier verre de whisky remplaçait l'autre. Pendant un court instant, l'envie de le porter à ses lèvres lui donnaient envie de gerber mais se retiens. Il le fit rouler entre ses doigts délicats, fixant le liquide orangé se balancer entre ces parois de verres.

« On ferme dans une heure, ma'selle. » ça ne suffit pas pour le faire lever les yeux. Il préférait se concentrer sur l'alcool et le vieux clochard d'à côté qui ronflait, éclaté contre le bar à certainement bavé dans son verre à moitié pleins. Un mouvement se fit ressentir sur sa gauche, une parole qu'il distingua à peine et c'est là qu'il releva finalement les yeux. Finalement, encore un ou deux verres et j'rentres après ; se dit-il en apercevant la charmante brune à ses côtés. Des cheveux bruns qui tombaient à la perfection sur ses épaules, ce visage fin et les courbes délicates de son corps qu'il pouvait deviner sous l'épaisseur de sa veste. Légèrement alcoolisé et pas non plus dans une forme exemplaire, Jules pris une douce gorgée de son breuvage avant de décider d'employer de jolie mot pour l'audition de sa voisine. « Une gamine comme toi d'vrais pas traîner dans les bars à une heure pareil. » il regarda le verre d'alcool fort se poser devant la brune. Il haussa un sourcil. « Tu penses noyer ton chagrin dans l'alcool ? M'dit pas que ton copain vient t'larguer. Ça s'rait trop cliché pour être beau. » le vielle ivrogne quitta sa chaise après sa courte sieste et Jules posa automatiquement toute son attention sur lui. Il aimait se délecter de ce ridicule ambulant. Il le regarda tanguer à droite à gauche, cherchant certainement la sortie en tâtonnant des mains le vide en face de lui, près à tomber à n'importe quel moment. Voyant que le vieux ne semblait pas près de tomber, Jules se retourna vers la brune. Où était passé toute ses techniques de drague ? Faut avouer qu'il n'était pas dans une forme fulgurante pour jouer de la harpe  à un ange tombé du ciel. « C'est quoi ton prénom ? » ayant parfaitement conscience qu'il agissait comme le plus gros relou de la terre, autant le faire jusqu'au bout. Les deux coudes contre le bars, il entoura son verre de ses deux mains par peur que quelqu'un ne le lui vole. Il garda simplement ses yeux fixés sur ce visage féminin pour se donner un peu de courage et se dire que sa vie n'était pas si merdique que ça. Il y avait encore sa belle gueule qui pouvait sauver son honneur.
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MessageSujet: Re: embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules   embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules EmptyDim 23 Oct - 18:23


 
« embrasse-moi et j'te laisse tranquille »

charlie & Jules


Le dernier Bruno Mars résonne dans tes oreilles. Tu es beaucoup trop sobre pour pouvoir te laisser aller sur cet air. Tes pas t'ont conduis dans ses lieux. Pourquoi ? T'en sais rien. Tu avais juste envie de marcher, de laisser ton esprit voguer vers des endroits plus .. obscur. Oui c'est le mot de la soirée. Obscur. Tu t'attendais à quoi ? Pas grand-chose, mais pas ça. Tu es encore plus paumée, larguée, lessivée… Heureuse d'être là, mais malheureuse en même temps. Il a ton cœur en otage et le pire c'est qu'il ne le sait même pas. Ou alors il ne veut pas se l'avouer ? Il te connaît dans le fond. Pourquoi t'as rien dit ? Parce que ce n'était pas le bon moment, même si dans la vie, il n'y a jamais de bons moments. Tu le saurais si c'était le cas. Non, t'as rien dit. Tu l'as juste écouté. Tu t'es contenté de plonger ton regard dans le sien. Te sentant misérable et pathétique d'être revenue. Voyons ma fille, tu t'attendais à quoi ? Il est heureux, il sent le bonheur et toi ? Toi t'as tout plaqué pour lui et t'as même pas eu le cran de lui dire. Depuis tu creuses, tu cogites, t'essaies d’analyser chaque idée. Te perdant dans tes pensées, ainsi que ta connerie, mais ça c'est autre chose. Ton téléphone vibre, te ramenant à la réalité. A la froideur de mois d'octobre. Bientôt l'hiver. Winter is here comme certains diraient. Il faut vraiment que tu changes d'amis ou alors que tu en finisses avec Game of thrones. Oui tu as dû retard sur la série, mais pour ta défense tu es bien trop occupée ! Ce qui va être rectifiée dans les jours à venir. On ne peut pas dire que tu croules sous le boulot comme avant, c'est même le contraire. C'est un exploit que tu es trouvé une place de pigiste dans la dépêche du coin. Tu ne vas pas t'en plaindre, mais bon tu avais une place en or. Toute ta vie change d'un claquement de doigt. Et ce soir, ça fait écho dans ta tête. Ce n'est pas son nom qui apparaît et tu sens un pincement au cœur. Pourquoi t'espérais quoi ? Qu'il t'écrive ? Ma pauvre fille, il faut te rendre à l'évidence que tu es de l'histoire ancienne… Pourquoi une partie de toi n'a pas envie d'abandonner. C'est Bastian. C'est toi. C'est vous. Tu n'as pas tout plaqué pour rien. T'as envie d'y croire, de laisser bercer par ses illusions. T'en as besoin. T'as envie d'espérer que tu n'as pas tout lâché pour rien. Il n'est pas rien et tu le sens au fond de toi, il faut juste que tu arrives à lui faire part de ça. Et là, le chemin reste à faire. Le seul qui te terrifie et celui qui pourrait te réconforter. Un vrai paradoxe. Tu réponds à Emma, elle doit probablement se faire du soucis. Il suffit de voir ses mots, mais tu vas bien, du moins pour l'instant tu vas bien. Tu encaisses et assumes tes choix. Ce soir t'as pas envie d'être à la colocation, tu les adores, mais t'as besoin d'autres choses. Peut-être pour ça que tu erres dans la vie, sans but précis par cette heure. Remettant ta tête un peu plus dans le col de ton manteau et enfonçant tes mains dans tes poches. Tu avances, tentant de mettre tes idées obscures de côté. Pourtant c'est dans ce bar que tu as fini par cette heure …

Et ce dernier tube de Bruno Mars qui résonne dans tes oreilles. Tu aurais mieux fait de rentrer à la colocation au lieu d'errer, mais non, tu as besoin de te changer les idées. Et accessoirement de te désaltérer l’œsophage. Au moment, où tes fesses atterrissent sur ce tabouret, tu as l'impression que ton cerveau explose. Comme s'il t'avait indiquer de quitter les lieux, mais non tu en as fait qu'à ta tête. Te voilà ici et tu n'as pas l'intention de partir. La preuve tu commandes une boisson et pas un truc de fille. Ce soir ou cette nuit, il te faut quelque chose de fort, quelque chose qui puisse tuer tes pensées obscurs et par la même occasion te réchauffer. « Une gamine comme toi d'vrais pas traîner dans les bars à une heure pareil. » Levant les yeux au ciel, en entendant le mot « gamine » cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas entendu ce mot. Du moins ce mot te qualifiant. Toi une gamine et puis quoi encore ? Le verre se pose enfin de tes yeux. Elle est où la gamine là ? Tu peux imaginer son regard et ça te fait sourire. Tu n'as toujours pas regardé dans sa direction, rien qu'au son de sa voix, tu sais qu'il n'a pas toutes ses idées en place. Encore un pochtron, t'as pas spécialement envie de perdre du temps avec lui en discutant. T'as envie de rien … « Tu penses noyer ton chagrin dans l'alcool ? M'dit pas que ton copain vient t'larguer. Ça s'rait trop cliché pour être beau. » apparemment il n'a pas envie de te laisser tranquille. Tu souffles et daignes enfin le regarder. Bon il ne ressemble en rien à ses vieux alcooliques que tu as croisé au cours de ta route. Il est plutôt joli garçon et ça se voit dans ses mirettes qu'il le sait. Tu peux le sentir à dix mètres à la ronde. Il semble quitter son perchoir, du moins son attention, ce qui est à ton avantage. Tu n'as toujours pas envie de lui répondre et encore moins entamer une discussion avec lui. « C'est quoi ton prénom ? » Hélas, ce n'est pas maintenant qu'il va te laisser tranquille. « Dans tes rêves. » Il te regarde intriguer, voir un brin amusé. Tu bois une gorgée avant de finir par le regarder à nouveau. « Je précise par là que dans tes rêves pour espérer quelque chose. » Clairement tu n'es pas intéressée, des gros lourd tu en as déjà recalé, alors un de plus ou un de moins. Et puis ce n'est pas lui qui te fait peur, oh non lui c'est rien à côté de ce qui t'effraies le plus. « Hormis ça tu es sur la bonne voix pour finir comme l'autre gars ! » Il te tutuois, tu en fais de même, mais cela ne veut pas dire que tu établis la discussion. Non, juste une remarque pour qu'il te lâche et qu'il comprenne que tu n'es pas idiote. Tu as repéré qu'il était ivre. En même temps, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir ou le repérer.
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MessageSujet: Re: embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules   embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules EmptyDim 13 Nov - 22:33


 
« embrasse-moi et j'te laisse tranquille »

charlie & Jules


Draguer n'était pas le terme exacte qui pourrait traduire ses gestes et paroles. Il faut avouer qu'il trouvait cette demoiselle très charmante, plutôt agréable à regarder et putain, qu'est-ce qu'elle est bien foutue ! Mais draguer n'était pas non plus quelque chose qu'il faisait souvent, encore moins dans les bars à une heure pareille. Sauf avec quelques grammes d'alcools dans le sang, mais c'était une autre histoire. Flirter aurait pu être adéquate, mais Jules avait simplement envie de parler avec quelqu'un. Quelqu'un qui saurait lui faire la conversation, répondre à ses phrases et non rester silencieux, les bras croisés à fixer un point invisible et parler dans sa tête sans jamais rien dire. Caleb était gentil, y'a pas à dire mais à cause de cette tête de larve, Jules en était devenue bavard. Son frère ne lui faisait que très peu la conversation alors, autant parler à tout bout de champ pour se murer dans un flot de conversation stupide qu'un silence dérangeant. Il aurait bien voulu s'excuser auprès de la brune pour son envie de parler et sa maladresse sociale mais qu'importe, il avait bu et se souviendrait que de quelques brides de conversation et de son visage demain matin. Puis, peut-être que la brune n'était que de passage et que dans quelques jours elle repartirait pour San Francisco et adieu son amour d'un soir pour toujours.

Ses deux mains collées à son verre, il continuait de regarder le visage de la brune qui venait de se tourner vers elle. Dans un premier temps elle semblait surpris de voir un gars comme lui traîner à une heure tardive dans un bar remplis de poltron puis, certainement dès lors qu'il a ouvert la bouche, la lassitude créa quelques cernes sur son visage et la rendit instantanément moins magnifique. Elle perdait de son charme, mais sa voix lui redonna un léger pep. C'est qu'elle semblait amusée par sa lourdeur ? Il l'écouta rapidement, très rapidement. Ses paroles ne l'intéressait guère, il s'extasiait sur ses lèvres qui bougeaient miraculeusement, délaissant un flot de parole qui, si ça aurait été si intéressant que ça, aurait tilter dans sa tête. Une histoire de rêve s'il avait bien tout compris. Elle avait du parler du vieux bourrés d'à côté puisqu'il tourna instinctivement la tête vers le vieux poltron. Il s'était arrêté en cours de route, se tenant d'une main son ventre et de l'autre, essayait de se faire tenir debout à l'aide d'une chaise haute. Allez papy, plus que quelques pas et tu pourras vomir contre le mur dehors ; se dit-il, continuant à regarder le vieux pendant quelques secondes tenter de faire un pas en avant. C'était de moins en moins drôle, sauf s'il se mettait à vomir en pleins milieu du bar. Plus ou moins drôle à vrai dire. Jules se retourna vers son verre, en vida la moitié, fixa le reste et se décida finalement à le vider. Autant ne pas faire de gâchis. Qu'il était stupide parfois. « Moi c'est Jules. » elle s'en foutait de son prénom, elle se foutait entièrement de lui mais il avait ce besoin de dire son prénom. Qu'il était stupide parfois. Ses yeux bleus se reposèrent sur la brune, lâchant un très très fins sourire. « Tu veux toujours pas m'dire ton prénom ? » allez quoi, rien qu'un petit prénom de rien du tout. Qu'est-ce qu'elle préférait ? Passer une soirée à ses côtés ou avec le vieux qui était à deux doigts d'atteindre la porte et de vomir sur le parquet ? La question ne se posait même pas, mais puisque la brune ne semblait pas si heureuse de l'avoir à ses côtés, elle ne considérait pas la chance qu'elle avait d'avoir Jules à côté d'elle. « Soit pas désagréable comme ça, j'vais pas t'sauter d'ssus. Te vomir d'ssus, peut-être, mais pas t'violer dans un coin. » toujours associer humour au flirt. On lui a toujours dit que ça passait mieux, enfin le ''toujours'' venait d'un ancien pote d'enfance qui, lors de son tout premier rencard lui avait dit de ne surtout pas stresser et détendre l'atmosphère avec humour. Au bout d'une blague sur les indiens, il s'en était pris une. Manque de bol, ses parents étaient indiens et étaient sur le point de se faire expulser du pays. Ce fut son pire premier rencard et la pire blague qu'il n'a jamais pu faire de toute sa vie. Depuis, plus aucune blague sur les indiens dépassent de ses lèvres. Histoire de ne pas s'en prendre une à nouveau.
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MessageSujet: Re: embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules   embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules EmptyLun 14 Nov - 21:07


 
« embrasse-moi et j'te laisse tranquille »

charlie & Jules


Mes pas m'ont conduis ici et je regrette déjà. Il n'a pas l'air méchant, mais je ne sais pas .. je ne suis pas d'humeur à me faire draguer ou autre. Peut-être que ce n'est pas le cas et que je me fais des films, c'est peut-être ça comme ça peut-être le contraire. J'en sais rien et j'ai pas vraiment envie de le savoir. J'ai juste envie de boire ce verre, d'oublier tout et ouais de broyer du noir. Je sais, c'est pathétique. Je suis pathétique. Je m’apitoies sur mon sors, mais je l'ai voulu. J'aurais très bien pu rester là-bas. J'aurais peut-être refait ma vie ou alors je serais restée seule… C'est peut-être ça qui m'attend, la solitude. Je sais que je ne suis pas vraiment seule, j'ai mes amis, mais c'est différent. Tout est différent depuis que j'ai posé les pieds ici. Je ne sais pas ce qui m'a pris par la tête. C'était une mauvaise idée, je n'aurais pas venir, je ne devrais pas lui courir après. Je me voile la face. S'il voulait toujours de moi dans sa vie, il m'aurait peut-être recontacté ! Et voilà que je continue, ce n'est pas ainsi que je fonctionne. Je ne broies pas du noir. Je ne m’apitoie pas sur mon sort. J'avance, je crées les situations. Si j'ai voulus revenir, c'est pour lui prouver que j'ai fait une erreur, que je regrette. Je regrette de ne plus l'avoir à mes côtés. Parce qu'il me manque depuis ce jour, parce que oui j'ai besoin de lui. J'ai besoin de lui pour avancer, j'ai envie qu'il soit de nouveau dans ma vie. J'ai besoin de rentrer le soir et de lui raconter mes aventures. J'ai besoin de voir son sourire et d'entendre ses mots. Qu'est-ce que j'ai pu être conne… J'avais tout pour être heureuse, mais non il m'en fallait plus. Bientôt je vais être le cliché parfait de Robin, je vais regarder l'homme que j'aime en épouser une autre .. et moi je n'aurais plus qu'à souffrir en silence. Je l'ai voulu, c'est moi qui ai accepté ce poste… Mais en même temps, je sais que si j'étais restée, cette question m'aurait hanté. Il le sait. S'il y a bien une personne qui me connaît sur cette terre, c'est lui. Il peut se permettre de dire qu'il me connaît ! AAAAAh que ça me soûle. Je porte mon verre à mes lèvres, dégustant ce malte bien ferme. L'alcool fort, c'est ce qui me faut ce soir. J'ai pas besoin d'un truc de pacotille, d'abord parce que je n'ai jamais supporté les cocktails féminins ou les trucs sans saveur. J'aime les choses fortes, les trucs qui ont de la gueule. De base, je tourne à la bière, mais pas ce soir. Ce soir j'ai besoin d'un truc plus fort. Je déteste être comme toute ces filles qui ont besoin d'un homme pour faire de leur vie un paradis. Je n'ai jamais été comme ça, ça ne me ressemble pas. Je ne suis pas ce genre de nana, alors pourquoi quand je pense à lui, je me sens ainsi… dépendante. Sérieusement, c'est quoi mon problème ? J'ai toujours été indépendante, faire ce qui me plaît, quand ça me plaît, mais je sais au fond de moi, que j'ai besoin de lui. J'ai surtout besoin de son amour. Oh Charlie, tu me soûles. Je plains ce qui m'entoure et particulièrement Emms qui a du supporter tout ça durant des longues heures … je ne parle pas souvent de Bastian, mais quand je me lance.. y a plus de stop ! Adieu mes rêves et espoir. Ce soir j'abandonne. Je m'abandonne dans ce nectar et dans … « Soit pas désagréable comme ça, j'vais pas t'sauter d'ssus. Te vomir d'ssus, peut-être, mais pas t'violer dans un coin. » parce qu'il est toujours là lui ? Il s'accroche. Je lève les yeux au ciel. Finissant mon verre d'une traite. Il me reste deux options : partir ou le défier. La seconde me paraît plus … réalisable. Des mecs comme lui, j'en ai vu des pires. Enlevant ma veste. Il est l'heure de s'amuser un peu. « Si tu arrives à me prononcer une phrase correctement, peut-être que je te dirais mon prénom ! » Appelant le barman qui sourit, je suppose qu'il a entendu mes propos et qu'il doit connaître le dénommer Jules. Il n'est pas méchant, juste chiant … extrêmement chiant. Pour la peine, je recommande un verre pour moi, mais aussi pour lui. Pourquoi ? J'en sais rien. J'ai juste le besoin d'oublier ce qui se passe dans ma vie en ce moment. Tout qui s'effondre. Tout qui part en live. « Allez tiens. » Je lui tends ce verre et je me garde bien de lui dire mon prénom. Il tient difficilement sur son siège. L'option qu'il me gerbe dessus est à garder dans un coin de ma tête. Sauf que si on arrive là, je le tue. Comment ? Je ne sais pas encore, mais je ferais un malheur. Il manquerait plus que ça. En plus, il retient rien de ce que je lui dis. « Alors Jules, qu'est-ce qui t'amènes là ? » Je ne sais même pas pourquoi je prends la peine de lui parler. Il fixe mon visage, descend, puis remonte. Il m'analyse ou quoi ? J'en sais rien et je ne veux savoir ce qui se passe dans tête. Vu l'énergumène, probablement et sûrement rien ! Je doute qu'un mec comme lui est une culture de dingue. C'est juste un poivron, un de plus ou un de moins, vu la tête que le barman fait, ça doit être un habitué des lieux. Enfin ce n'est pas comme ci je le recroiserais un jour, j'éviterais de revenir ici. Y a bien d'autres bars dans le coin, quitte à finir à Leeds s'il le faut, au moins je n'aurais pas à retomber sur lui.
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MessageSujet: Re: embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules   embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules EmptyVen 9 Déc - 12:52


 
« embrasse-moi et j'te laisse tranquille »

charlie & Jules


C’était pas dans ses habitudes que de traîner dans des bars pour boire comme un vieux au bout de sa vie, ayant perdu la moitié de sa famille et pleurer sur son sort ingrat de la vie. Il n’était pas comme ces saoulards de badaud à crier à la première femme qu’ils rencontreraient qu’elle est pas mal bonne, et si elle voulait pas faire un petit tour dans sa bagnole ? Jules pouvait paraître idiot, grand et costaud, bagarreur, méchant et sans sentiment ou même, certain pensait qu’il était impossible pour lui de réfléchir correctement. C’était mal le connaître. C’était ne pas le connaître du tout. Une seule personne pouvait avoir la bonté de prétendre le connaître : Pam. Pas de Caleb en vue, ça fait bien des années qu’ils ne s’étaient pas vue, ils avaient cessés de grandir ensemble pour devenir de simple étranger qui avait quelques histoires en communs. Pam, c’est quelques choses. C’est quelqu’un. Elle a su se faire une place dans son esprit, grimper dans sa cervelle et dévaler les globules rouges pour toucher son cœur. Elle comprend ce à quoi il pense, ce qu’il pourrait avoir envie, ses peurs, ses goûts, ses couleurs, et bien plus encore. Ça pourrait le faire peur, mais au contraire, sa le rassure de savoir que quelqu’un le connaît et n’est pas le mec grand qui fait peur quand il s’énerve, idiot quand on lui pose une question. Et non plus alcoolique dans un bar à penser fébrilement au crack qui l’attend dans la boîte à gant de sa bagnole. Putain, va falloir que je rentre à pied ; se dit-il en fixant son nouveau verre. Ouais, impossible de reprendre le volant après ce qu’il a bu. Ce n’était pas non plus des kilomètres à parcourir, son immeuble, son appartement n’était qu’à quelques pas d’ici. Il pouvait même appeler un taxi, mais ça serai dépenser pour rien. Brisant sa petite bulle de pensée, il l’entendit prononcer une phrase qui lui passa totalement au dessus. Il n’en avait rien à péter, il pensait qu’à sa petite Pam souriante, ses jambes sur lui, tout deux affalés dans le canapé à rire de leur malheur et penser à un futur idyllique. Pourquoi pas un tour du monde ? Juste toi et moi. lui avait t-elle proposé un jour. Ça l’avait fait sourire, parce qu’il trouvait ça si enfantin et adorable, qu’il avait simplement hoché la tête. Pourquoi pas avait-il dit, pourquoi pas partir tous les deux. Tous deux contre le monde entier, ils se ficheraient du monde entier comme ils savent si bien le faire. Et ça fait du bien de penser à ça.

La main de la brune se rapprocha de lui pour poser un verre devant ses yeux. Appétissant, impossible de dire non face à ça. Jules pris le verre, remercia sa compagne d’un soir d’un hochement de tête et trempa le bout de ses lèvres délicatement sur le verre pour en prendre une petite gorgée. Peut-être avait-elle foutue une drogue ou je ne sais quoi d’autre dans son verre, il préférait sentir le goût de l’alcool avant d’en prendre une grande gorgée. Elle lui demanda ce qu’il venait foutre ici. Il aurait bien voulu lui rire au nez et lui crier qu’il n’en savait rien, explosant de rire par la suite, mais ce fut tout autre. Il resta à moitié avachis sur son tabouret, jouant avec son verre du bout des doigts et haussa faiblement les épaules, les forces le quittant et la fatigue l’aspirait à de nombreuses heures de sommeil. « Beaucoup trop de chose. Mon boulot, le manque de mon ancienne vie, mon frangin, mes amis. Tout cloche. L’impression que tout me tombe dessus d’un coup, et qu’un gamin viendrait me dire que c’est de ma faute, j’avais qu’à faire attention. » voilà qu’il pouvait devenir poétique et savoir parler correctement lorsqu’il avait bu et que la nostalgie le prenait par le cou ? Incroyable, mais vrai. Ses lèvres s’entrouvrirent à nouveau, pour s’élancer sur un nouveau sujet mais le trentenaire se retiens. Pour dire quoi ? Pour pleurer et se jeter dans les bras de la brune pour du réconfort ? C’était ridicule et il réussit à se la fermer en buvant quelques gorgées de son verre. C’était mieux ainsi. Sans la regarder, il lui lança un petit hochement de tête pour lui retourner la question. « Et toi ? Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? » un problème de cœur de petite fille, sûrement. Son copain qui l’aurait quitté parce qu’il a vue un plus gros poisson ailleurs. Le problème de toute les gamines de la terre. Minable ; se dit-il, puis repensa aux nombres de fois qu’il avait été ce copain qui larguait sa copine pour un plus grand, frais et sexy poisson. C’est à cause de con comme lui. L’idée lui effleura l’esprit, puis haussa les épaules pour se convaincre lui-même que c’est la vie. C’est comme ça et puis c’est tout.
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MessageSujet: Re: embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules   embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules EmptyJeu 12 Jan - 22:11


 
« embrasse-moi et j'te laisse tranquille »

charlie & Jules


Bon sang, mais qu'est-ce que je faisais là ? J'avais l'impression d'être le cliché de l'une de ces héroïnes de série. Je me lamente sur mon sort, dans un bar en compagnie d'un … « bad boy » pardonnez pour les clichés, mais c'est totalement ça. Ce genre de chose, je le fais pas, en temps normal, j'aime bien boire un verre, mais avec mes amies. Il m'arrive d'aller dans un bar pour boire un verre, mais juste par plaisir, pas pour me lamenter sur ma vie. Pourtant ce soir, je suis là, accoudée au bar, prenant l'une de ses boissons fortes, tentant de me remonter le moral du mieux que je peux. Écoutant d'une oreille la musique qui passe en fond les nouveaux tubes du moment … Enfin c'est ce qu'il dise, rien qui pourrait m'intéresser… mais je ne suis pas d'humeur à faire la fête, donc pas d'humeur à danser ou chanter. Non, ce soir, j'ai juste envie de boire, me prendre une cuite, oublier tout ce pourquoi je suis venue. Ce qui veut dire : Lui. Je déteste être ainsi, je déteste être ce genre de fille qui a besoin d'un homme, qui sacrifie tout par amour. Je n'ai jamais été ainsi et pourtant … Là je le deviens. J'ai besoin de lui et lui ? Lui clairement, il n'a pas besoin de moi. Avalant mon verre cul sec. J'appelle le barman, histoire qu'il n'oublie pas de me resservie et offre au passage un verre à mon compagnon de la soirée. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Il tient à peine debout, c'est un relou de première catégorie mais … Qui suis-je dans le fond ? Une âme tout autant égarée que lui, qui cherche à perdre son désespoir dans cette boisson amer. C'est ce qu'il doit chercher aussi… sinon il ne serait pas là. Lorsque le taux d'alcoolémie est bien trop haut, et qu'on est seul, cela veut généralement dire qu'on noie notre peine, chagrin, désespoir, amertume. Ce que je noie ? Ma vie qui a pris un tournant fulgurant. Est-ce que j'ai fait le bon en débarquant ici ? Seul l'avenir le dira, mais pour l'instant, il m'envoie une belle claque. Dire qu'il y a quelques mois, voir semaines, j'étais en compagnie de Stue, Igord et Emma, on parlait de tout et de rien. Notre bande de potes, sympas, voir relous avec un verre de trop, comme tout le monde. On refaisait le monde à notre façon. Jusqu'à ce que je vois une silhouette, me faisant penser à lui, puis une famille… Une claque mentale, je n'étais pas prête pour ça. Bien sûr qu'Emma m'a dit de le récupérer, ainsi qu'Orion, mais le déclic ne s'était pas fait… jusqu'à cette soirée. Puis ils ont capté mon regard perdu, tentant de me ramener à la réalité. Stu a pensé que j'étais triste de ma rupture… s'il savait. Triste pour ce pauvre connard ? Pas vraiment. Des ruptures j'en vécu depuis que je l'ai quitté, aucune ne m'a réellement touché, dans le sens que je me suis jamais attachée à eux. Sans le savoir, je me suis fermée à un potentiel bonheur… Ma fille, tu es vraiment pathétique. La voix de Jules me sort de mes rêveries. C'est que je l'avais presque oublié celui-là. A croire qu'au final, il n'est pas si con que ça. Il arrive à m'arracher un sourire. Pas mal la bête, on fait des progrès. Je lui tends son verre et lève le mien, trinquant en hauteur. Le vide me convient bien. Et puis je n'ai pas envie qu'il puisse croire qu'il a gagné la partie… Si tentait qu'il y ait une partie en jeu. Oh puis j'en sais rien. Le verre frôle mes lèvres, j'hésite un instant, puis tourne mon regard vers lui. « T'as envie que je te dise quoi ? La vérité ou un mensonge qui me rendrait plus intéressante ? » Je ne sais pourquoi je lui dis ça. Toujours est-il que j'avais raison, il a aussi ses problèmes et il tente de les oublier un instant. Je me rapproche de lui, dangereusement, je dois l'avouer. « J'pourrais te dire, que je suis là parce que je viens de perdre l'amour de ma vie, que j'ai fait la plus belle connerie de ma vie en partant et que je le regrette à présent. Et que le gamin qui te dirait ta vérité, me dirait que j'ai été stupide, comme toi tu l'as été, que tout est d'ma faute et qu'il se marrait de nous voir ainsi... » Je bois un gorgé, son regard capte le mien. « Ou je pourrais aussi bien te dire que je me sens seule, que je cherche une compagnie pour la nuit et que j'ai rien trouvé de mieux que te repousser pour juger si tu étais apte pour remplir cette mission … » Le toisant un instant. Je finis mon verre. « Je pourrais te dire monts et merveilles que tu ne saurais pas si c'est vrai ... » Attrapant une serviette. J'écris mon numéro, pourquoi ? Je n'en sais rien. Sortant mon portefeuille et tendant un billet au barman. « Tu pourrais aussi bien me décevoir, ou je le pourrais. » Je lui tends la serviette. « Au plaisir de se recroiser un soir d'infortune ... » ma main frôle la sienne, je remets le colle de mon manteau et lui tourne le dos. Pourquoi j'ai fait ça ? Je ne sais pas vraiment … J'esquisse un sourire, en repensant, au final, ce n'est pas mon prénom qu'il a obtenu, mais mon numéro ... avec juste un C, écrit au dessus ... tout ça ne me dit pas pourquoi ...  L'espoir qu'il oublie tout au petit réveil. Ou juste l'envie de partir sans un regret. J'en sais rien, mais le vent s'engouffre dans ma nuque, j'enfonce ma tête dans le col. Avançant doucement, sentant cette amertume se propager en moi … Je la sens bien la migraine demain matin…
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MessageSujet: Re: embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules   embrasse-moi et j'te laisse tranquille _ charlie & jules EmptyDim 15 Jan - 13:38



« embrasse-moi et j'te laisse tranquille »

charlie & Jules


Un court instant sépara sa pensée en deux : elle l’écoutait, ou elle s’en foutait ? Elle semblait partit dans une contrée lointaine dont seul l’alcool en avait le secret. Ce court moment on notre cerveau se met en pose sur le vrai monde, pour se plonger lentement dans un monde de pensée, de réflexion et de souvenir. Un moment très redouté par les personnes qui boivent de l’alcool pour passer outre leurs problèmes. Ce n’est pas nous qui choisissons le monde de l’alcool, mais notre cerveau qui pense à notre place. Parfois difficile, dur à avaler puis de temps en temps, ce n’est rien d’autre qu’un monde utopique contre lequel on rie à s’en arracher la gorge. Sa compagne semble refaire surface, prenant une nouvelle respiration après être resté en apnée pendant de longues minutes. Elle passe p’t’être à côté d’un nouveau record mondiale ? se dit-il, en prenant une nouvelle gorgée pour cacher son sourire. Après que leurs verres ne se soient entrechoqués, la brunette prend la parole. Tout en sirotant son verre, il l’écoute d’une oreille distante et attentive. Il l’écoute sans l’écouter, il survole ses paroles tout en écoutant ses pensées. Ça passe de Caleb, à ses parents, à Nyx, à son voisin, son clébard et lui. Tout et rien, rien et tout qui créer un fameux bazar dans sa caboche.
A son tour il retrouve la réalité en voyant la brune se rapprocher de lui. Jusqu’à presque se coller, sentant l’odeur de son haleine, un mélange de menthe et d’alcool qui le fit relever un nouveau record d’apnée. A moi le record mondiale ! avant de planter ses yeux vitreux dans les siens. Elle est tout aussi pété que lui. Elle parle de l’amour de sa vie, il se pince pour ne pas lui gueuler qu’il a raison, qu’au bout du compte, il envoyer chier tout ceux qui disaient qu’il était stupide. Mais il préférait attendre la suite. Une suite bien plus alléchante. Ça parlait de lui et la rechercher d’une compagnie pour la nuit. Il jaugea son verre en se demandant à combien il en était, afin d’être sur d’entendre et ne pas imaginer. Mais vue le nombres de verres vides, dont d’autres déjà remportés par le serveur, il n’avait pas d’autres choix que d’être bancale sur la réponse. Elle finit par se décaler, marmonnant des trucs que sa cervelle ne pris pas la peine d’enregistrer. Il repassait en boucle l’histoire d’une compagnie pour la nuit, et le nombres de verres avalés. Jules restait penaud, la regardant ranger ses affaires et lui laisser un bout de serviette. Il était là sans être là, sa gueule de con ayant remplacé l’intelligence. Il sent quelques choses frôler sa main, suivant du regard, la forme parfaite et envieuse de la brune quitter le bar.
Elle était partie ? Son corps refit un tour sur sa chaise pour se placer face au bar et demanda au serveur si elle était bien partie. Il lui répondit quelques choses du genre « toi aussi tu devrais te casser d’là » avant qu’il ne lui dise oui. Sa cervelle, encore dans un flou total, ne lui était d’aucune aide. Il finit son verre d’une traite, trembla pour descendre de sa chaise ‘’elle était aussi haute que ça ?’’ se dit-il alors qu’il galérait à descendre du tabouret. Sans savoir pourquoi, il pris en main la serviette et balança un billet sur le bar. Direction la porte. Visiblement, la brune avait presque raison : il était comme le petit vieux en essayant de quitter cette endroit. Il ne marchait plus très droit, mais arrivait tout de même à mettre un pied devant l’autre. Ça bougeait tellement par contre, un vrai navire sur une mer déchaînée. Il poussa la porte, sentant le froid de l’hiver l’attraper de ses mains froides pour lui donner un vieux mal de crâne du au changement de température. Il aurait du mettre quelques choses de plus chaud que sa simple veste. Jules plissa des yeux, fixant à droite et à gauche sans pour autant voir le halo lumineux qui volait au dessus du crâne de sa compagne d’un soir. En quelques secondes, il abandonna toute idée de la retrouvé.
Comment était-il rentré ? Il n’en avait aucune idée. Vue l’état de ses chaussures boueuses, et les traces de vert sur son jean, il avait du s’éclater plusieurs fois avant de rentrer chez lui. Un mal de crâne lui donna le tournis et pourtant, il réussit à quitter son lit. Une boule de poils lui rentra dans les jambes, lui faisait perdre l’équilibre deux secondes, avant qu’il ne se maintienne au mur. Saleté de clébard ; avant qu’il ne trouve quelques choses dans sa gueule. Le trentenaire se laissa retomber sur son lit, déchirant le papier que son chien était sur le point d’avaler. Un simple numéro suivit d’un ‘’C’’. Jules sourit, chercha son portable avant d’envoyer un simple message, son seul effort de la journée avant de retourner dormir pour l’éternité. « Pas trop mal à la tête, princesse ? » relou un jour, relou toujours.
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