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 j'crois qu'on doit s'connaître toi et moi _ mikkie&jules

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MessageSujet: j'crois qu'on doit s'connaître toi et moi _ mikkie&jules   j'crois qu'on doit s'connaître toi et moi _ mikkie&jules EmptyLun 17 Oct - 23:04

 
« j'crois qu'on doit s'connaître »

Mikkie & Jules


« Barnes, avez-vous finit de lire le dossier sur l'affaire Williams ? » pris de panique, ne s'attendant pas à ce que son patron rentrerai dans son bureau à une heure pareille, le brun toucha quelques touches de son clavier, se repositionna correctement sur sa chaise de bureau et leva les yeux vers son patron qui attendait sa réponse. La réponse à quoi ? Sa question. Quelle question ? Il pesta rapidement, mettant en route pour la première fois depuis des jours sa cervelle afin de comprendre ce qu'il lui demandait. « Oui, le dossier Williams. » il claqua des doigts, passa en revue son bureau d'un coup d’œil et tira un dossier à la pochette violette. Et merde, il ne l'avait pas lu. « J'en suis à la moitié, vous pouvez passer dans deux heures ? D'ici là, j'l'aurai finit. » menteur dans l'âme, il fit semblant d'être plongé dans son dossier pour entendre son patron murmurer quelques insultes dans sa barbe mais ressortir du bureau sans rien demander de plus. Bien joué, Jules ; il s'applaudit mentalement avant de laisser retomber son dossier et se plonger à nouveau dans les méandres d'internet. Pas de site de rencontre comme le voudrait sa mère, pas de coup d’œil sur son compte en banque et encore moins sur sa boîte mail professionnel. Jules faisait quelques recherches dans la base de donné de son service, après tout il avait été engagé pour fouiller dans la vie de ses clients. Pourquoi pas user cette source de donnés infinis à un usage personnel ? Personne n'en saura rien, il savait effacer les traces de sa visite, supprimer un historique, chaque petite trace numérique, chaque micro-poussière : Jules n'en faisait qu'une bouchée. Cillian Barnes. Il cliqua sur entrée et regarda une centaine d'élément s'afficher comme étant source de ses recherches. Comprenant qu'il devait y avoir un milliard de Cillian Barnes dans le monde entier, il centra ses recherches sur la jolie petite ville de Drewsburry. Plus que quatre étaient dorénavant affichés. Il ouvrit le premier, rien d'autre qu'un acte de scolarité de ses deux fils Jules Barnes et Caleb Barnes. En lisant le nom de son frangin, Jules posa ses yeux sur son cellulaire pour voir si aucun message de sa part n'était affiché. Aucun, parfait il pouvait reprendre ses recherches sans aucun soucis. Puisque cette recherche était totalement inintéressante, Jules la laissa de côté et en revient aux trois autres. La première s'intitulait demande d'emménagement, la deuxième impôts et loyer officiel puis vient la troisième et dernière recherche. Le brun plissa les yeux, se rapprochant inconsciemment de l'écran pixelisé et cliqua sans aucune hésitation sur le dernier lien, parfaitement excité et piqué par la curiosité d'y lire acte de naissance 1992.

Il serra le bout de papier au creux de sa main tellement fort depuis environs trente minutes qu'il avait eu le temps d'entendre trois fois la même chanson passer à la radio, et de ne plus sentir le bout de ses doigts. Dans un soufflement indescriptible, le brun relâcha l'emprise et entrepris d'inspirer et d'expirer plus doucement. Tu vas nous la faire à la Caleb ? Pas d'crise de panique ; il devait définitivement pas la faire à la Caleb sinon il se mettrait à vomir ses tripes dans sa caisse. Et bonjour l'odeur après. Coupant la radio d'un rapide geste de la main, il finit par retirer ses clés du contact et descendre de sa voiture pour rentrer dans le fameux Dixie Coffee. Il détestait le café, détestait le thé mais avait pourtant prévue de se rencontrer ici. Qu'il pouvait être con parfois. Délicatement, Jules rangea le bout de papier dans sa poche arrière et franchit la porte du café. Que des habitués selon lui. Un petit groupe de vieilles qui avaient pris rendez-vous quotidiennement ici pour parler de la pluie, du beau temps et des potins du week-end. À côté du groupe de quinquagénaire, se trouvait deux jeunes femmes, la trentaine il dirait, sirotant une infusion à la babiole et agissant comme deux petites vieilles. Dans le coin au fond, un vieillard journal et café à la main, certainement entrain de lire les résultats du tiercé pour se rendre compte pour la trois centièmes fois de sa vie qu'il a encore perdu ses gains. Puis la voilà. Une petite brune, dans la vingtaine qui avait commandé un café noir, assis à une table qui semblait attendre quelqu'un. Lui. Inspiration, expiration et le grand brun s'avançait vers la table de la jeune fille. « Mikkaëla Fitzgerald ? » arrivé à sa hauteur, il s'était arrêté pour être sur de ne pas se tromper de personne. En voyant sa tête se tourner vivement vers lui, Jules était maintenant certains de ne pas se tromper. Tout en venant s'asseoir en face d'elle, il lui tandis une main et se présenta. « Jules Barnes, j'vous ait eu tout à l'heure au téléphone. » dès qu'il avait finit de lire l'article qu'il avait trouvé dans sa base de donné, Jules n'avait pas réfléchit une seconde de plus et s'était jeté sur son téléphone. Or, lorsque Jules est un peu trop excité, il oublie bien souvent de réfléchir. Mikkaëla avait décroché, et c'est là qu'il avait légèrement bloqué. Pourquoi est-ce qu'il appelait ? Oui bonjour, je suis votre demi-frère, passez une bonne journée ; et il aurait raccroché ? Jules s'était enfouis dans un mensonge bien ridicule de journaliste qui voulait faire un article sur le métier qu’exerçait Mikkaëla. Sauf qu'il était certains qu'elle allait rapidement comprendre le subterfuge lorsqu'elle détaillera deux secondes sa tenue : jean basket et sweat-shirt avec quelque tâche de dentifrice et reste de chocolat chaud du matin. Il fixait la jeune Mikkaëla pendant quelques secondes avant de détourner son regard. Merde, c'est la première fois qu'il se sentait aussi troublé de parler à quelqu'un. « J'suis pas vraiment journaliste. » l'impression de balancer une bombe était si étonnante qu'il semblait pour la première fois de sa vie, éprouver de la gêne. Il releva les yeux vers la jolie brune pour appréhender sa réaction. Tant qu'elle ne partait pas en courant, Jules avait une chance de s'en sortir et expliquer sa situation. Leurs situation.
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