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 wait till your father gets back + (henry)

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MessageSujet: wait till your father gets back + (henry)   wait till your father gets back + (henry) EmptyMer 5 Avr - 18:44


 
« wait till your father gets back »

Henry & Charles

‘Charles, je te laisse en charge de mes affaires, j’ai deux trois courses à faire.’ Tu ressasses les dernières paroles de ton père avant qu’il ne quitte le bureau. C’est subtil, mais c’est sa façon à lui de s’assurer que tu ne vas pas prendre ta pause déjeuner pendant qu’il n’est pas là et en profiter pour te sauver. Tu as dû lui faire le coup quoi… cinq ou six fois ? Et il lui aura fallu cinq ou six fois avant de réagir. Toi, dans cette histoire, c’est tout ce que tu vois. C’est comme l’ultimatum qu’il t’a lancé pour que tu te bouges enfin les fesses, il lui aura fallu quinze ans avant de réagir. Tu le trouves vachement lent du bulbe pour un avocat. Tu soupires, ça t’emmerde. « Et ta secrétaire, tu la paies pour faire la plante verte à son bureau ?! » râles-tu en fermant un dossier et en le balançant sur le haut d’une pile. Tu en as marre de tout ça. De ton job, de ton père, de paperasse dont il t’afflige, de cette situation à la con. Tu n’en peux vraiment plus. Dans le fond, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. C’est toi le merdeux de l’histoire. Si tu lui montrais qu’il peut te faire confiance, il te filerait surement des trucs plus intéressants à faire et ton boulot serait clairement moins chiant. Quant à ta situation de base… On n’en parlera même pas. Au bout de dix-sept ans de conneries, y’a plus grand-chose à rattraper. Tu sors le dossier suivant, celui avec le post-it ‘important’ collé dessus, et tu t’atèles à te concentrer dessus… Ce n’est pas vraiment concluant. Tu n’arrives pas à te sortir Ben de la tête. Ce qui s’est passé la veille te laisse perplexe. Tu ne sais pas ce que ça signifie. Tu ne sais pas ce que tu ressens vis-à-vis de tout ça et tu n’es pas sûr de vouloir le savoir. Tes pensées fusent de tous les côtés, se percutent, s’entremêlent… Tu remarques cependant qu’il manque trois pages à ton dossier et que ce n’est pas normal. Tu soupires à nouveau, sors du placard qui te sert de bureau et te diriges vers celui de ton père. Bridget, sa secrétaire, n’est pas là alors tu n’hésites même pas à pénétrer dans l’antre du patron. De toute façon, s’il n’est pas content, il n’avait qu’à te donner un dossier complet.

Tu fouilles un peu partout : sur le bureau, dans les tiroirs, sur l’étagère… Tu tombes probablement sur des choses que tu n’es pas censé voir, mais tu n’y prêtes même pas attention. Tu es bien trop occupé à penser à Ben, à son œil gonflé, à ses mains sur ton corps, sa bouche sur la tienne… Tu te secoues la tête vivement. Ce n’est pas le moment ! Tu trouves enfin les documents manquants et machinalement - et surtout sans réfléchir - tu t’installes au bureau de ton paternel pour étudier le dossier de plus près. Ton boulot est de vérifier que ces dossiers ne comportent pas d’erreurs ou d’incohérences. Tu arrives à totalement t’immerger dedans et armé d’un crayon de papier, tu fais quelques annotations. Certaines lignes te paraissent beaucoup trop ambiguës. Si encore l’ambiguïté venait de vous, mais non. Alors tu t’appliques à bien le faire remarquer. Pour le peu de boulot que tu as à faire, autant le faire bien. Tu es en plein dans tes révisions quand quelqu’un frappe à la porte avant de l’ouvrir. Tu lèves la tête et poses tes yeux sur un gosse. Une crevette de seize ans. En réalité, il en a surement plus, mais à tes yeux, c’est encore un bébé. Tu ôtes le stabilo de ta bouche pour pouvoir parler sans avoir l’air d’un total imbécile. « J’peux t’aider ? » lui demandes-tu. Tu réalises alors que tu es toujours dans le bureau de ton paternel, et tu te demandes bien ce qu’un gamin peut lui vouloir.
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MessageSujet: Re: wait till your father gets back + (henry)   wait till your father gets back + (henry) EmptyMer 5 Avr - 23:21


 
« wait till your father gets back »
Henry & Charles

Je grimpe dans le premier taxi qui arrive à ma hauteur, balançant les bras d'un air autoritaire pour le freiner. Je lui donne l'adresse du boulot de mon père car je dois le rejoindre pour savourer un repas dans un restaurant. J'ai suffisamment de temps à lui accorder puisque je reprends les enseignements à l'université assez tardivement dans l'après-midi. Il m'avait réclamé de le rejoindre dans son bureau, alors j'entreprends le déplacement. Je m'introduis au sein du bâtiment professionnel, puis je marche dans les couloirs vides de présence humaine. J'observe les pièces ouvertes, l'air curieux surpassant mon esprit éduqué. Mes pas me guident jusqu'au bureau de mon père. Je pensais croiser le regard de la secrétaire bougonne et superficielle, qui m'aurait donné le feu vert pour pénétrer dans l'antre de mon géniteur, seulement elle est absente à son poste. Alors je décide d'entrer malgré tout, au risque de me faire renvoyer d'un revers de la main. Je toque un coup et me précipite dans la pièce, tombant sur un jeune homme à lunettes. Tu as l'air plongé dans des dossiers confidentiels, concentré sur les tâches qu'il t'a accordées, et surtout dérangé. Tu me fixes avec intensité, d'un regard aussi pénétrant que celui du patron. Il t'a sans doute inculqué les manières adéquates d'attaquer un visiteur, comme il le pratique avec tous ses employés qui deviennent promptement des agressifs. « Euh... ouais. Je cherche mon père. » Je souffle avant de laisser glisser la surprise hors de moi. On échange finalement les rôles puisque tu m'accordes un regard plein d'étonnement à ton tour. J'ai l'impression de te parler chinois, pourtant ce n'est pas compliqué de comprendre que le procureur pour lequel tu travailles est mon géniteur. « Robert Dwight, tu dois le connaître, tu es assis à sa place. Il est parti manger ? » Mon ton froid perce le mystère autour de moi, et le silence abrutissant de la pièce. J'ignore ton identité mais tu ne sembles pas très fute-fute. « D'ailleurs qu'est-ce que tu fous là ? Je suis pas sûr qu'il laisserait un nouveau ou stagiaire fouiller dans ses affaires. Ta présence est presque illégale, tu en as conscience ? » Je reprends par pur besoin de cracher ma hargne et d'emmerder le monde. Tu as une gueule de con en plus, alors j'en profite pour te le faire comprendre. Pas de répit pour les amateurs comme toi.
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MessageSujet: Re: wait till your father gets back + (henry)   wait till your father gets back + (henry) EmptyMer 12 Avr - 23:23


 
« wait till your father gets back »

Henry & Charles

Le regard posé sur le jeune homme qui vient d’entrer dans le bureau de ton géniteur, tu fermes le dossier devant toi et ranges machinalement tes ustensiles de travail. Tu n’aimes pas vraiment être interrompu, cependant ça t’aurait surement moins dérangé s’il s’agissait en fait du père Dwight. Tu aurais jubilé en voyant son regard surpris de te trouver là, à sa place. Il te connait, il sait bien que tu n’as pas accepté ce job pour lui faire plaisir. Tu avais bien plus d’une flèche à ton arc, pourtant tu as choisi de céder à ses demandes… Il se doute forcément que tu as une idée derrière la tête. Et c’est le cas. Cependant, à cet instant présent, tu restes perplexe. Son père. Ce gamin cherche son père. Si ton premier réflexe serait surement de lui rire au nez, tu n’en fais rien. Ce gosse a tout sauf l’air pommé. Tu te contentes de le regarder, tes yeux trahissant ta surprise. « Robert Dwight, tu dois le connaître, tu es assis à sa place. Il est parti manger ? » C’est une blague, c’est ça ? Instinctivement, tu te lèves et regardes au-delà du garçon. Est-ce que ton paternel est caché quelque part derrière lui ? Non. Vous avez certes avancé dans votre relation : maintenant vous vous parlez, mais vous n’en êtes définitivement pas au stade de vous faire des blagues. Certainement pas. Tu regardes ce gamin sans prononcer un mot. Tu réfléchis. Ça ne peut pas être un malentendu. Il a le nom et le bureau de ton géniteur, il ne peut pas faire erreur. Tu sais que les enfants sont débiles, mais pas à ce point-là. « D'ailleurs qu'est-ce que tu fous là ? Je suis pas sûr qu'il laisserait un nouveau ou stagiaire fouiller dans ses affaires. Ta présence est presque illégale, tu en as conscience ? » Son arrogance… Cette arrogance… Ton arrogance… Ce rapprochement te déstabilise. Tu en viens à te demander si tu n’as pas mal juger son âge. Est-ce qu’il pourrait avoir plus de seize ans ? Plus tu le fixes, plus tu as l’impression de le voir vieillir sous tes yeux. Puis ça te frappe. Il a plus de dix-sept ans. Ta mère… Ton mécanisme de défense se met subitement en route et un sourire malsain apparait au coin de tes lèvres. « Qu’est-c’tu vas faire ? Aller pleurer dans les jambes de papa parce qu’un type a squatté son bureau ? » Ton sourire s’agrandit. « Serais-tu aussi pathétique que le grand Robert Dwight ? » Tu fais le fier comme ça avec ton sourire mauvais et ton regard perçant, mais en réalité ton cerveau carbure à cent à l’heure. Quelque chose ne tourne pas rond. Ton père a un autre fils - une autre famille aussi sans doute - mais ça t’importe peu. Il ment comme il respire, ce n’est pas nouveau. Ce qui te dérange, c’est de ne pas connaitre l’âge exact de ce gosse. Parce que comme ça, ça peut paraitre anodin, mais ça a en réalité tout son sens. Alors tu le provoques. Tu le provoques pour te sortir de cette merde.
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MessageSujet: Re: wait till your father gets back + (henry)   wait till your father gets back + (henry) EmptyVen 14 Avr - 11:02


 
« wait till your father gets back »
Henry & Charles

Je ne m'attendais pas à me confronter à une tête de con en intégrant le bureau de mon père. J'imaginais tomber sur lui, préparé à l'idée de m'impatienter et à le regarder entreprendre plusieurs choses en même temps : plongé dans un dossier, tout en tapotant contre un clavier et en retenant le téléphone coincé contre son oreille et épaule. Il aurait même eu l'efficacité de faire un signe en ma direction, pour que je comprenne qu'il a bientôt terminé. Le tableau habituel que mon père m'accorde se serait une nouvelle fois dessiné sous mes yeux, et je l'aurais contemplé, l'impatience et la lassitude débordant de mes yeux. Pourtant je croise cet individu méconnu, ce type qui se rapproche de la trentaine et qui a tout l'air d'un stagiaire à la traîne. Je me demande ce que mon père a bien pu te trouver, mais je me retiens de te le prononcer. Ce serait hors-propos. La conversation a à peine commencé qu'on se titille déjà les nerfs avec des remarques abruptes, vides de sens. Tu sembles affectionner la provocation, l'arrogance, puisque tu rétorques à ton tour avec expertise. Tes remarques, au lieu de m'agacer, provoquent un sourire sur mes lèvres ; aussi grand et impertinent que le yien. Mon regard s'assombrit légèrement, prend cette touche d'audace et de mépris pour te répondre intelligemment. « Plutôt te faire perdre ton boulot. » Je réplique pour te fermer le clapet. J'ignore ton identité, tes véritables compétences dans le domaine juridique, mais je serais capable de manigancer contre toi pour que tu sois renvoyé. Je joue au con, à l'impétueux, avec ce sourire qui ne dissipe pas. Même quand tu insultes mon père et moi-même, de pathétique. J'ai envie de te rire au nez, parce que ta condition actuelle n'est pas enviable. « Tu as l'air d'un employé bien frustré. » Je remarque simplement, grâce à ce commentaire déplacé et irrespectueux que tu as utilisé pour décrire ton patron. Il doit t'engueuler chaque jour pour que tu le dénigres. « Sauf que mon père est en haut de l'échelle... alors que toi... » Un rire moqueur s'échappe de mes lèvres, tandis que je te sonde avec dédain. « Toi, tu tries ses papiers. » Je remets la réalité en place, car tu te considères supérieur à nous. Or, tu possèdes une occupation peu glorifiante. « Pathétique hein ? » Je reprends ton terme pour le retourner contre toi, accompagné de ce sourire insolent coincé sur les lèvres.
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MessageSujet: 669999 990033   wait till your father gets back + (henry) EmptyVen 21 Avr - 0:34


 
« wait till your father gets back »

Henry & Charles

Tu dévisages la crevette de la tête aux pieds, tu essayes de te convaincre que ce que tu viens de découvrir sur ton père, sur ta famille est juste un malentendu. Tu as beau être habitué à avoir un père pourri, tu ne pensais pas qu’il pourrait te cacher un truc aussi gros qu’un deuxième fils ou une deuxième famille. Après la mort de ta mère, il a plus ou moins disparu. Il n’était là que pour te ‘remonter les bretelles’ quand tu faisais des conneries… Peut-être que l’existence de ce gosse explique pourquoi il a été absent pendant ton adolescence, mais alors cela voudrait dire qu’il a été présent pour lui. Nan, Robert Dwight est incapable de porter de l’intérêt à quelqu’un d’autre que lui-même. Tu regardes un sourire apparaitre sur les lèvres de la crevette. Le même sourire que le tien. Le même que celui de ton … votre père. Plus les secondes passent et plus tu réalises que tu y crois. Ce n’est pas juste une mauvaise blague. Ce serait trop simple. « Plutôt te faire perdre ton boulot. » Un rire cynique s’échappe de tes lèvres en l’entendant prononcer ces quelques mots. Tu pourrais te faire virer que tu n’en aurais rien à faire. Il y a encore une heure, ça t’aurait fait chier car tu aurais dû trouver un autre moyen de prouver à ton paternel que tu étais meilleur que lui, mais là… mais là, apprendre l’existence d’un demi-frère change toute la donne. Tu n’as pas encore assemblé toutes les pièces du puzzle cependant plusieurs hypothèses se frayent un chemin jusqu’à ton cerveau et tu sais que montrer à ton père que tu vaux mieux que lui ne sera plus suffisant à présent. Tu veux plus que ça. Beaucoup plus que ça. « J’aimerais bien te voir essayer, » réponds-tu simplement sans perdre cet air amusé que tu arbores. Tu sais que tout ça va te faire bien plus de mal que tu ne le souhaiterais, seulement tu sais aussi que tu as au moins jusqu’à ce que tu quittes le bureau avant de ressentir les effets à retardement de cette conversation. Tu contournes le bureau pour te rapprocher du nouveau venu et accessoirement de la sortie. Tu te connais, plus tu seras coincé dans cette situation, plus il y a des chances que tu dises quelque chose que tu préfèrerais garder pour toi. Le dossier dans une main, les surligneurs et le crayon que tu as fraichement piqué dans un tiroir dans la poche de ta veste, tu fais face au gosse qui prend plaisir à te rabaisser. « Sauf que mon père est en haut de l'échelle... alors que toi... Toi, tu tries ses papiers. Pathétique hein ? » Ton sourire s’agrandit un peu plus. Son père. Ça te fait vraiment bizarre. Tu le regardes défendre votre géniteur comme s’il voulait protéger sa réputation, sa fierté ou tu ne sais quoi d’autre. Tu ne comprends même pas comment c’est possible. Toi, le vieux, tu le méprises depuis des années. Jamais il ne te viendrait à l’idée de vouloir le mettre sur un pied d’estale. « T’as raison, j’suis en bas de l’échelle. Pourtant, j’suis intouchable. Dwight me virera pas, même pour tes beaux yeux. » Tu lui fais un léger clin d’œil et te diriges vers la porte du bureau. Tu te stoppes à même pas un mètre de lui. « Tu d'manderas à ton père pourquoi. J’ai comme l'impression qu’il y a un sujet qu'vous n’avez jamais abordé tous les deux. » Tu le contournes habilement pour accéder à la sortie. À mi-chemin entre ton bureau et celui du patron, tu te retournes et te présentes grossièrement. « Moi, c’est Charles au fait. Si tu veux m'faire virer, ça s’rait mieux qu’tu saches de qui tu parles. » Tu continues ta route à reculons avant de finalement te remettre dans le bon sens. Tu as laissé ton nom de famille de côté… pour l’instant. Tu ne sais pas encore si tu es tiré d’affaire, c’est possible que non puisque le paternel n’est toujours pas rentré de sa course. Néanmoins, tu espères que ton … petit-frère - quelle horreur - sera moins chiant que tu ne l’étais à son âge et qu’il te fichera la paix.  
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MessageSujet: Re: wait till your father gets back + (henry)   wait till your father gets back + (henry) EmptyMar 25 Avr - 0:15


 
« wait till your father gets back »

Henry & Charles

Les coups comme ça, j'aurais préféré les éviter. Je devais manger avec mon père, mais il m'a certainement lâché pour un repas d'affaire. Maintenant je me retrouve dans cette situation délicate, qui titille les nerfs, avec cette tête de con. Je ne l'avais encore jamais aperçue, néanmoins je m'en serais bien passé. J'ai l'impression de perdre mon temps avec un être qui se pense supérieur et dénigre mon géniteur. Je te considère comme une petite fourmi misérable et puérile, prête à être écrasée d'un bon coup de pied, mais tu t'obstines à te montrer imbu. Tu n'es qu'un stagiaire triant des dossiers, mais pensant confusément être important. Tu me craches même autant de haine et de rage à la figure, accompagné d'un sourire aussi dédaigneux que le mien. J'ai envie de te faire ravaler ton sourire, il n'est même pas gracieux. Simplement irritant. Tu pues l'impolitesse, l'arrogance. On se ressemble sur un certain point, j'ai l'habitude qu'on m'insulte de petit con. Depuis que je suis gosse, je commets conneries sur conneries, en dévastant tout sur mon passage, sans perdre de mon sourire narquois. « Je t'assure que c'est plutôt simple, mon père m'écoute toujours. Et je me ferais un malin plaisir d'insister sur ton incompétence. » Je lâche pour répliquer et tordre ton sourire agaçant. Je joue plutôt à ton jeu, je plonge même dedans sans me freiner. L'échange tumultueux que nous entretenons est stimulant et terriblement distrayant. Il le devient moins lorsque toutefois, tu m'annonces que mon père ne te virerait pas, et que j'ai tout intérêt à lui demander pourquoi. Selon toi, il aurait des secrets bien gardés. « Intouchable ? Tu te prends pour un homme politique ? » Je balance d'un air moqueur, continuant de rire, même si cet aveu a provoqué un haussement de sourcil et une perte d'engouement. A moins que tu sois un homme haut placé dont j'ignore l'identité ? Tu n'en as pas l'air. Alors je me demande qui tu peux être et si ce n'est pas seulement du bluff pour te défendre. Pour te débarrasser de moi et mes injures par le mensonge. Je t'aperçois te déplacer à travers la pièce, te frayer un chemin jusqu'à la porte. Tu te tournes vers moi pour me transmettre ton prénom, en me provoquant avec toujours autant d'audace. Tu es certain de ne pas frôler l'expulsion et je ne saisis pas pourquoi. En tout cas tu es sûr de toi. « Charles ? Non désolé, ça me dit rien. Charles comment ? » Je t'interroge en insistant sur le fait que je n'ai jamais entendu parler de toi, et que tu t'engages à perdre ton boulot. « Moi, c'est Henry au fait. Si tu veux mettre une raison sur ton futur licenciement. » Je reprends la tournure de ta phrase d'un air sarcastique, pour imposer mon idée. Mon père s'est toujours guidé au gré de mes envies, je suis certain de pouvoir y parvenir, peu importe ton identité. Tu te tournes finalement et tu te faufiles jusqu'au couloir, dans une démarche assurée. Je te suis sans tarder, te rattrapant pour te tirer par le bras. « Non mais je n'en ai pas fini avec toi ! Pourquoi tu te barres comme un lâche ? » Je demande en me posant en face de toi pour te confronter. Tu es plus grand que moi, plus large, je dois relever légèrement la tête pour te sonder avec intensité. « De quoi tu as peur le stagiaire ? » Je te défie du regard. J'ai envie de savoir de quoi il en retourne et je ne suis pas prêt de te lâcher. Alors crache le morceau, tête de con. 
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MessageSujet: Re: wait till your father gets back + (henry)   wait till your father gets back + (henry) EmptyJeu 27 Avr - 22:51


 
« wait till your father gets back »

Henry & Charles

Tu meurs d’envie de quitter ce bureau et cette conversation. Tu ne le montres pas, mais elle est pourtant là, te nouant légèrement la gorge. Tu pourrais desserrer ta cravate et tu le ferais surement si tu ne voyais pas cela comme un signe de faiblesse face à ce microbe. Il est comme toi, à la recherche du moindre détail pour te faire plier. Tu ne te demandes pas d’où il tient ce trait de caractère, c’est une évidence. « Je t'assure que c'est plutôt simple, mon père m'écoute toujours. Et je me ferais un malin plaisir d'insister sur ton incompétence. » Tu déglutis. Plus ça va, plus tu arrives à visualiser le type de relation que ce gosse a avec ton père. Rien à voir avec celle que tu entretiens avec lui. Mine de rien, c’est pénible à entendre. Tu ne peux t’empêcher de te demander ce qu’il a de plus que toi, ce qu’il a de mieux que toi. Seulement, tu ne vois pas. Plus la conversation se déroule, plus tu constates que ce gamin est pratiquement une copie conforme de toi à son âge et ça te fait peur. Tu en viens même à te demander si tu n’as pas pris un truc par inadvertance quand tu étais chez Ben. Ce que t’aimerais planer d’ailleurs. Une envie qui ne t’avait pas atteint depuis pourtant plusieurs mois. « C’est vrai qu’en tant que collégien, t’es bien placé pour attester de mon incompétence, » rétorques-tu en ricanant un instant. Tu sais bien qu’il est plus vieux que ça, seulement tu t’en moques. Dans tous les cas, tu ne vois pas comment ce bébé Dwight serait le mieux placé pour juger la qualité de ton travail - qui est excellente soit dit en passant. « Intouchable ? Tu te prends pour un homme politique ? » Tu arques un sourcil. Les hommes politiques ne sont pas intouchables. Tout le monde a une faiblesse, quelque chose à cacher. Ça, tu l’as appris très tôt et tu en as vite jouer. Appuyer là où ça fait mal était ta spécialité. Ben tapait sur les gens ; toi, tu t’amusais à les détruire petit à petit, c’était bien plus distrayant pour le petit con que t’étais. Seulement, il semblerait que tu te sois fait avoir à ton propre jeu. Ton père aussi avait des secrets, cependant tu ne t’es jamais penché dessus. Pourquoi ? Qu’avais-tu peur d’y trouver ? Là est tout le mystère. Tu ignores ses questions, ce n’est pas comme s’il attendait une vraie réponse de toute façon.

Tu lui as peine décliné ton identité qu’il rétorque déjà qu’il n’a jamais entendu parler d’un Charles. Aoutch. Pour ta défense, tu n’avais encore jamais entendu parler de lui. Et tu sais ça avant même de connaitre son prénom pour la simple et bonne raison que ton père et toi ne parlez pas. Avant de commencer à bosser pour lui, tu ne lui avais pas adressé la parole depuis des années. Et aujourd’hui… aujourd’hui, il fait des efforts, mais tu ne réponds à ses questions que si elles sont liées au travail. À partir du moment où ça concerne autre chose, tu l’ignores. Le gamin te demande ton nom de famille et un léger sourire apparait au coin de tes lèvres. Oh, si tu savais… Tu ne le lui diras pas. Tu veux que ton père s’en charge. Ses mensonges, ses cachoteries, ses problèmes. Il te doit des explications et tu les auras, tu n’en doutes pas une seule seconde. Seulement, ce n’est pas quelque chose que tu comptes partager avec ton petit-fr… - non, tu ne t’y fais vraiment pas. « McLaughlin. Charles McLaughlin. » Pour éviter de lui donner ton vrai nom, tu lui donnes celui de ta mère. Tu n’as pas prononcé ce nom dans une conversation depuis bien longtemps et tu ressens comme un pincement au cœur. « Moi, c'est Henry au fait. Si tu veux mettre une raison sur ton futur licenciement. » Henry Dwight. Il a la tête de l’emploi. Tu ne sais pas pourquoi mais c’est la première pensée qui te traverse l’esprit. « Enchanté Henry, » lui lances-tu sans même le regarder. Tu arrives à ton bureau dans l’open-space et, avant de ranger le dossier sur lequel tu travaillais, tu prends soin de déplacer ta veste sur le tag où ton nom est inscrit. Lorsque tu relèves la tête, tu remarques qu’il vient vers toi. Il n’a donc pas envie de lâcher l’affaire. Soit. « Non mais je n'en ai pas fini avec toi ! Pourquoi tu te barres comme un lâche ? De quoi tu as peur le stagiaire ? » Comme un lâche hein ? Tu esquisses un sourire en entendant le mot ‘stagiaire’. Tu n’es peut-être pas un associé, mais tu es loin d’être un simple stagiaire. « Tu veux pas faire tes devoirs en attendant ton père et m’lâcher la grappe ? » Il te confronte, il te cherche, il te trouve. Tu te demandes si c’est le genre de gosse à se servir plus de ses poings que de sa tête. Quoi qu’à ce que tu as déjà pu constater, il sait très bien se servir de sa tête. Comme quoi, la nouvelle génération n’est pas encore perdue.
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MessageSujet: Re: wait till your father gets back + (henry)   wait till your father gets back + (henry) EmptyVen 28 Avr - 19:34


 
« wait till your father gets back »

Henry & Charles

C'est pénible de devoir se confronter à l'assistant de mon père, au lieu de le retrouver dans son bureau. Pénible aussi qu'il m'ait négligé pour rejoindre certainement des messieurs haut placés dans l'échelle sociale, seulement pour la relecture ou signature d'un contrat. Pénible d'avoir cette tête de con devant moi, qui ne s'arrête pas de sourire sarcastiquement avec la même ferveur que moi. Il ne le lâche jamais ce sourire dédaigneux, il le retient au bout de ses lèvres sans révéler une de ses faiblesses. J'ai pourtant l'habitude de provoquer les gens, de les titiller au point qu'une émotion plus sombre apparaît fréquemment sur leurs visages. Les êtres humains ont souvent l’incapacité de dissimuler réellement ce qu'ils ressentent. Alors ils plongent dans l'obscurité la plus totale, en se braquant, ou en voûtant les épaules pour baisser la tête et ne plus se confronter au regard de l'assassin de leurs cœurs. Ils sont là, à lutter contre leur peine, à vouloir contrôler la boule qui se forme au fond de leur gorge. Ils cherchent leurs mots, mais se perdent davantage dans leur incohérence, dans leurs angoisses profondes, sans parvenir à relancer l'échange tumultueux de leurs côtés. Toi pourtant, tu te démarques des autres. Tu me cherches avec beaucoup d'audace, sans jamais me donner l'avantage. On domine la situation tous les deux, on percute les idées de l'autre pour les éclater et reprendre de l'assurance. Tu as certainement été formaté par un père abrupt, étroit d'esprit, toi aussi. Le genre de paternel qui lève le doigt en signe de discorde pour te prévenir des risques encourus en cas de conneries. Celui-là même qui te gronde et dévoile toute son autorité sur toi lorsque les désaccords s'entremêlent dans un échange de paroles colériques et conflictuelles.

Je ne réplique plus à tes remarques acerbes, comme quoi je suis un collégien qui n'est pas bien placé pour juger tes compétences. Ouais, ma barbe pousse difficilement. Ouais, j'ai la gueule d'ange et de con à la fois, à en confondre mon âge. Ouais, j'ai l'air plus jeune et je t'emmerde. Je sais toutefois que tu exagères alors je ne rétorque rien d'autre qu'un sourire amusé. Tu te défends avec bassesse. Je ne réponds pas non plus quand tu te barres dans le couloir en me donnant ton véritable nom de famille. J'aimerais te cracher de nouveau à la figure que ton identité m'est inconnue, mais tu ne m'en laisses pas le temps. Tu disparais comme une vraie furie pour atterrir dans ton bureau initial. « Moi de même, Monsieur McLaughlin. » Tu reposes ta veste sur le bureau, puis tu ranges le dossier qui te préoccupait tantôt. Tu m'attaques ensuite à propos de devoirs à effectuer, comme si j'étais un gamin. Cela me fait doucement rire. « Non. » Je réponds le plus simplement du monde, avant de reprendre : « J'ai trouvé une meilleure distraction. » Je souris avec autant d'arrogance que possible, espérant t'emmerder profondément. « Allez, crache le morceau au lieu de jouer au mystérieux. Sinon on va commencer à croire que tu es beaucoup plus gamin que moi. » Et c'est pas ce que tu veux, être passé pour plus misérable que tu ne l'es, pas vrai ?
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