Matthias Nikelsen & Judson Hayes.

     

     

Mais qu'est ce qui m'avait passé par la tête ? Qu'est ce que j'avais fait là ? J'étais au sport comme à mon habitude, rien d'exceptionnel juste soulever de la fonte pour me maintenir en forme, et comme d'habitude j'échangeais quelques sms entre deux démonstration de virilité  pour l’esbroufe. Je n'étais pas de ces accro aux salles de sport, ce n'était qu'une excuse pour moi pour fondre sur la mâle bouffe sans trop de regret. Oui, j'étais tout à fait le gars à prendre de l'embonpoint, mais cela c'est une autre histoire.

Tu sais que je peux en écrire des conneries par sms et en général tu finis toujours par botter en touche, mais ce soir non. Est-ce que c'était car James n'était pas là ? Ou notre rapprochement très chaud dans cette piscine il y a deux jours de cela ? Et, voilà, que je devais me pointer chez toi et t'offrir un striptease. Tu pensais peut-être que je me dégonflerais, mais non. J'avais sauté dans mes affaires sans même passer par la cache douche. Je pensais le faire chez toi. J'avais trop peur que tu changes d'avis, que tu retrouves la raison et que tu me fermes la porte au nez.

J'ai roulé comme un taré et j'ai été le plus mauvais exemple pour nos jeux conducteurs qu'on essaye de sensibiliser.  J'en ai grillé des feux rouges pour arriver jusqu'à chez toi. Je me suis garé devant chez toi et j'ai monté quatre à quatre les marches de ton escalier et je suis arrivé essoufflé sur le pas de ta porte. Je suis en nage, mais cet étrange sourire au bord des lèvres. Qu'est ce que je suis entrain de faire ? C'est complétement fou ?

Pourquoi fou ? Car, tu sais que pour un gay, je suis agile qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Non, je danse jamais. En boite de nuit, je suis le mec accoudé au bar et qui préfère regarder que s'humilier publiquement. Je pousse ta porte, après tout, je t'avais dit de la laisser ouverte. Je pénètre chez toi et je m'annonce, car j'ai pas envie de me prendre une balle pour intrusion. « Monsieur Nikelsen ? Vous avez appelé pour vos services. Je serais votre hôte ce soir. Installer vous à un endroit où vous serez confortable.  » Si on joue le jeu, autant le jeu à fond, non ? Je ferme la porte derrière moi. Je passe ma main sur les interrupteurs sur les murs à côté de moi et plonge la pièce dans la clarté de la ville qui nous éclairent à travers tes fenêtres. « Je vois que c'est la première fois que vous faite appel à nos services. Je vous rassure, je vais bien m'occuper de vous. » Je souris et je m'avance dans cette pénombre. Je te cherche.

       

     

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Matson, un défi relevé.

     

     

MJ’étais en manque. Littéralement. C’est peut-être pour ça que ça a dérapé par textos. Mais j’avais bien hâte de voir si tu allais tenir le défi ou non, mais je n’avais pratiquement aucun doute, tu avais ce cran-là qui, parfois, me faisait défaut. Je m’ennuyais et donc je m’étais pris au jeu de cet échange de SMS. Et pour une fois je t’avais surpris. Je n’avais pas refusé ce défi. J’avais même hâte que tu débarques pour ce défi. Et puis c’était une excuse comme une autre pour pouvoir mater en toute innocence.

James avait décidé de prolonger son séjour à Paris, pour son travail. Grand bien lui en fasse. Mais, maintenant je n’ai plus de scrupule à vouloir aller plus loin avec toi, je le désire même plutôt ardemment. Mais je voulais prendre mon temps. Je ne voulais pas brusquer les choses. J’étais sûr de moi, mais il n’empêche que si je n’ai pas de scrupule à aller vers toi, je fais quand même quelque chose qui va à l’encontre de mes convictions. Je n’avais jamais trompé James et pourtant je m’apprêtais à faire, j’avais même déjà bien commencé. Mais, je n’ai plus de sentiments réels pour James, juste un certain attachement pour nos années de vie commune, et un peu de lâcheté, je dois bien l’avouer.

J’avais pris une douche rapide en attendant ton arrivée. Mais je n’avais pas enfilé de tee-shirt. Volontairement. J’avais, en réfléchissant correctement, deviné tes regards plutôt appréciateurs sur cette partie de mon corps. Alors j’avais décidé de jouer à un jeu dangereux. J’avais décidé de t’allumer autant que tu m’allumer. J’étais impatient de te voir arriver, ça ne changeait pas vraiment de d’habitude. Tu connaissais mon impatience, je voulais toujours tout, tout de suite.

En plus tu allais m’offrir un spectacle unique. Te connaissant, toi qui rechignais à aller sur la piste de danse lorsque l’on sortait ensemble. Alors je voulais voir ça. Et puis, ça me ferait une excuse pour te sauter dessus et t’embrasser à en perdre haleine. Parce que, depuis que l’on s’est quitté à la piscine, et ce n’était qu’il y a deux jours, je n’avais pas eu l’occasion de retrouver tes lèvres, et je dois avouer que je voulais les posséder de nouveau. J’étais confortablement installé sur le canapé lorsque j’entends le grabuge que tu fais. « Je suis déjà installé. » et me doutant que tu ne m’attendais pas dans une tenue aussi désinvolte qu’un jean qui pend sur mes hanches, j’ai hâte de voir ta réaction. Tu éteins la lumière, et je scrute la pièce à la recherche de ta silhouette. « Comment veux-tu que j’admire le spectacle si tu nous plonges dans le noir ? » Je te taquine, bien entendu puisque je te vois arriver. Je me frotte les mains à l’approche du spectacle sensuel auquel je vais avoir droit.

       

     

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Matthias Nikelsen & Judson Hayes.

     

     

Est-ce que nous étions tous les deux en manque ? C'était peut-être là notre explication ? Moi, débarquant chez toi, le cœur haletant et la fièvre grondant dans le bas des reins. Je vois bien vite que tu ne me mentais pas par sms. Je ne peux m'empêcher d'en oublier pourquoi j'en suis venu chez toi en te voyant ainsi vêtu. Est-ce qu'on peut appeler cela une tenue. Les lumières de la ville éclairent très bien ton torse bien fait. C'est en reculant pour mieux admirer le spectacle que je cogne par inadvertance un bibelot que je rattrape au dernier moment. Je le remet en place et je m'excuse, clairement gêné par la vision que j'ai devant moi. « Pardon. » Tu es beau et tu le sais. Mais, c'est qui devait faire craquer l'autre ? J'ai l'impression que les rôles sont échangés, mais je te rassure c'est loin de me déplaire.

Je souris à ta remarque sur le fait que sans lumière tu ne pourras pas admirer le spectacle. « Tout l'intérêt est là, monsieur Nikelsen. Nous sommes ici pour faire monter la température. » Je me déplace jusqu'à ta chaîne Hi-Fi. Je n'ai pas besoin de vraiment chercher, je connais ton appartement comme si c'était le mien. J'ai tellement passé de temps chez toi. Je cherche rapidement quelque chose d'alléchant et tombe sur Purple Rain du défunt Prince. Je laisse les premiers accords de guitare remplir la pièce. Pour ma part sortant de la gym je ne porte rien de très sexy : un sweat et son bas, mais cela va changer. Je te le promets.

J'ai laissé la lumière de ta cuisine américaine allumée dans le fond. Je me place dans la lumière profitant de ce projecteur improvisé. Je me place face à toi et sur la voix du chanteur je fais glisser la fermeture de mon sweat. Je le laisse tomber à mes pieds et découvre mon torse nu. Mes mains remontent sur mon torse ainsi découvert et caresse mes pectoraux. Je recule doucement sur les notes aigues de Prince et ouvre lentement la porte de ton réfrigérateur. J'en sors une bière et fais rouler la bouteille glacée sur mes tétons. J'ouvre la boisson et fais sauter la capsule au sol. Je m'approche de toi pour que tu profites mieux du spectacle et prend place à califourchon sur toi.

Je bois une gorgée et tout en m'agitant sur toi. Je viens porter le goulot à tes lèvres. Un baiser interposé. Je n'ai pas peur de t'embrasser. Cependant, j'ai envie de te torturer. J'ai envie de te faire perdre la tête complétement. Je veux extirper tous les doutes que tu portes en toi, toutes ces questions : Et, James dans tout cela ? Est-ce mal de le tromper ? Je veux qu'il n'y a plus que nous, ce moment. Nous réfléchirons plus tard. Nous nous incriminerons plus tard. Vivons l'instant présent veux-tu ?

Je fais glisser la bouteille sur ta nuque et descend sur ton torse nu, pour te faire profiter de cette fraicheur alors que mon fessier s'agite sur toi. Je sais très bien ce que je cherche. On va pas se cacher. Je vais être vulgaire Matthias, pardonne-moi, mais je veux te faire bander. Je vais voir que je te fais de l'effet, que tu as envie de moi. Je n'ai toujours pas prononcé un mot, comme si j'avais peur de briser cette magie. Je laisse la musique me porter. Purple Rain....Purple Rain...



       

     

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Matson, un défi relevé.

     

     

deux jours et j’ai l’impression que c’est l’éternité. Pourtant on avait été pratiquement tout le temps ensemble, vu qu’on avait passé notre temps sur le terrain ou dans le bureau pour l’enquête. Mais, même si on était très tactile au boulot, on ne pouvait pas appuyer trop nos gestes. Et on ne pouvait pas s’embrasser. Je t’avais que très peu quitté du regard ces derniers jours, et j’avais saisi l’occasion que tu m’avais proposé. Alors me voilà torse nu, t’aguichant volontairement. Je souris, j’avais eu l’effet escompté, apparemment. Et que je te trouble assez pour que tu ne connaisses plus l’ameublement de ma pièce. « Je te trouble tant que ça, pourtant il n’y a rien d’exceptionnel … » Je hausse un sourcil tentateur tout en te scrutant attentivement. On jouait au jeu du chat et de la souris. Et tu étais venu pour un but particulier.

Je grogne, le jeu de lumière lors d’un strip-tease était vieux comme le monde. Mais je voulais en profiter entièrement. Oui j’étais un peu profiteur. « ouais ben il fait déjà assez chaud comme ça. » Impatient moi ? Pas du tout. N’oublions pas que je peux parfois être la mauvaise foi incarnée quand je décide de m’y mettre. J’examine avec une extrême attention le moindre de tes déplacements. Je me retiens de me lever pour aller me coller contre ton corps. « Ne me fais pas attendre. » Je grogne, décidément la patience n’est pas ma vertu quand ça ne concerne pas le travail. Parce que les planques de plusieurs jours, en ta compagnie, ne m’ont jamais dérangé. Je ferme les yeux quand j’entends les premières notes de Purple Rain, une de mes chansons fétiches.

Je me mords la lèvre inférieure face à ton show. C’est totalement hypnotisant. Je te dévore des yeux. Je serre les poings parce que la tentation est grande. Je suis la trajectoire de tes vêtements puis remonte le long de tes jambes et ton torse. Puis je suis le trajet de tes mains. Inconsciemment ma main venait de se mettre sur mon entrejambe. Ma langue passe sur mes lèvres asséchées .je déglutis bruyamment. Mes prunelles se noircissent sous le spectacle. Il fait bien trop chaud d’un coup. Je glisse ma main sur mon torse alors que tu t’approches, m’envoûtant encore un peu plus. J’écarte les bras pour t’accueillir avec plaisir.

Ne pas toucher, et puis quoi encore ? J’avale une gorgée de bière tandis que mes mains se posent sur tes cuisses, proche de ton aine. Bien sûr j’ai tellement envie de t’embrasser que c’en est douloureux. Et ça t’amuse. Attends que je me venge. Les doutes et les questions viendront après, pour le moment je profite de l’instant que l’on partage, sans trop vouloir savoir les conséquences, même si je sais qu’il y aura des limites. Mes mains remontent le long de tes hanches, incapable de résister à l’attraction de ton corps parfaitement dessiné.

Je frissonne en sentant le froid de la bouteille sur ma peau. J’en ai la chair de poule, mais ça ne fait qu’augmenter mon désir. J’agrippe tes hanches tandis que les miennes vont à ton encontre. Bien sûr l’érection est plus que présente. Le désir ardent que je ressens pour toi ne s’est pas éteint, il s’est même enflammé un peu plus. Je gémis quand nos envies se rencontrent, ça me rend dingue. Tant d’années passées à côté de ça… J’agrippe ton visage et nos lèvres se rencontrent plutôt bruyamment. Je passe mes doigts dans tes cheveux ras. Pas besoin de mots en ce moment. Je laissais tomber toutes les barrières, toutes mes peurs. J’assumerais ma conneries après.

       

     

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Matthias Nikelsen & Judson Hayes.

A ce moment précis, je te souris, mais je déteste. Bien-sûr que tu me troubles et tu le sais très bien. Ce n'est pas ce qui a causé tout ce bordel ? Ce maudit sourire ravageur, ton humour, tes gestes et tout simplement la façon qui faisait que tu étais toi. Tu me troubles. Tu m’hypnotises. Tu m'affoles et ce corps dévêtu ne va aider en rien. En même temps, j'ai bien compris que c'était le jeu, voir qui pliera en premier. Je veux bien être cette personne, mais je vais jouer avant, mon cher ami et je vais te le prouver.

Je tiens ma vengeance quand j'entends dans mon dos tes grognements d'impatience. C'est toi qui a voulu jouer mon ami. « Est-ce que c'est un ordre ? Vous savez que je suis là pour vous servir ce soir. » Je m'amuse de mon rôle de composition. Je le tiens jusqu'au bout des ongles. Je me nourris du spectacle que tu m'offres en retard, tes mains qui effleurent ton corps sous ma danse. Quand je viens jusqu'à toi, je pose un œil réprobateur sur tes mains sur mes hanches. Dans mon rôle, je devrais repousser tes mains, non un client ne touche pas, mais je n'y arrive. Ton touché me fait frisonner et mes pupilles viennent s'ouvrir en grand comme si un puissant éclat de lumière venait de se projeter face à moi. Je n'attends plus qu'une chose que tes lèvres percuter les miennes. J'en lâche la bouteille pour jeter mes mains dans tes cheveux, la bouteille roule sur le sol et son liquide se repend sur ta moquette. Promis, je nettoierais plus tard...

Ma lèvre vient mordiller ta lèvre inférieure et je tire légèrement dessus. Mes mains s'agrippent à ta chevelure. Je deviens plus virulent, plus passionné. Mon envie est visible, un mont érigé sous mon jogging au point que c'est douloureux, mais rien ne me fait arrêter ce contact brûlant. Je n'arrête ce baiser que pour reprendre mon souffle, ma bouche posé contre ta joue et soudain je me souviens de ma promesse. « Je vous ai promis un strip-tease, monsieur Nikelsen...» Je me décolle de ton contact avec difficulté et prend quelques distances une fois sur mes jambes. Je me tourne et commence à baisser mon bas. Je tourne la tête et souris à cette vision que je t'offre. Tu m'as vu sous bien des angles, mais pas sous cette image de homme excité. Je me retrouve rapidement en boxer. Mes doigts s'amusent avec l'élastique. Oui, je fais durer le moment. Je le retiens. Je veux encore entendre grommeler, c'est si excitant.

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Matson, un défi relevé.

     

     

À jouer au jeu du chat et de la souris, on va finir par se brûler les ailes. Et ça nous fera mal à tous les deux. Mais je ne peux m’empêcher de continuer ce jeu-là. Je voulais m’enfoncer dans ce jeu et ne plus en sortir. Enlever toutes ces questions de ma tête, ces doutes qui commencent à me pourrir la vie. Ça n’a pas sa place ce soir. Non ce soir c’était juste toi et moi et personne d’autre. C’était notre soirée, et rien ne pourra la contrarier. J’avais éteint mon portable pour ne pas que l’on m’appelle, et de toute manière nous n’étions pas de permanence, donc il n’y a pas de raisons que l’on nous dérange.

Je suis presque à en piétiner d’impatience comme un mauvais gamin. Tu étais la tentation même, et en plus on était seul, comme veux-tu que je ne succombe pas ? « un ordre ? Peut-être si tu ne veux pas que j’aille me soulager seul de mon côté ? » Je hausse un sourcil évocateur. Ne t’en fais pas, je saurais le faire. J’augmente le désir de cette pièce, bien que le mien soit déjà à son paroxysme. J’halète alors que tu te poses sur mes cuisses. Je souris à ton regard noir, fier de moi. Tu m’as bien dit de pas toucher, mais je suis un sale gamin qui touche à tout, même à ce qui est interdit. Tu me connais même au boulot, c’est toi qui me retiens de faire des conneries, de ne pas être trop gentil. Un duo complémentaire que l’on faisait. Je t’embrasse à en perdre haleine. Je ne me rends à peine compte que tu renverses la bouteille de bière. Je grogne tout contre tes lèvres, tu sais bien que je déteste la saleté.

Je gémis langoureusement. Mes mains viennent englober le galbe de tes fesses avec envie. Je ramène tes hanches contre les miennes, créant un délicieux contact entre nos envies. Me donnant envie de plus, beaucoup plus. Mes mains s’activent sur tes fesses, les malaxant avec gourmandise. C’est à bout de souffle que nos lèvres s’éloignent. Une main remonte dans ta nuque que je cajole doucement pendant que je reprends mon souffle. « Hum hum… » Mais je ne suis pas coopératif puisque je ne bouge pas d’un iota. Je fais une moue d’enfant gâté lorsque, cependant, tu te mets hors de ma portée. Je déglutis et bouge pour tenter de soulager la pression qui s’est accumulée au sud. Je te dévore du regard, complètement hypnotisé. Ma main glisse dans mon pantalon, je dois me soulager, enlever un peu de cette pression. « jud.. » Démon va. Mon regard ne s’est jamais fait aussi noir. Je n’attends qu’une chose, que tu te rapproches de nouveau, pour que je puisse te dévorer, littéralement.

       

     

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Matthias Nikelsen & Judson Hayes.

   

   

C 'est fou comme tu arrives à me faire rire. Je baisse le masque instant et perd mon rôle de composition. Je laisse échapper un petit rire entre mes dents, car je t'imagine très bien mettre ta menace à exécution. Nous avions brisés de nombreuses barrières tous les deux, mais pas celle de la sexualité. Je ne t'avais jamais interrogé sur tes ébats avec James, car je ne voulais pas savoir. Je ne te racontais pas non plus mes nuits agitées. Tu ne connaissais pas mes goûts, ce qui me gémir ou qui m'envoie au septième ciel. Oui, nous sommes des hommes, il est facile de nous satisfaire. Il est facile de nous pousser à la jouissance, mais il a bien des moyens d'y arriver. Je riais donc, car j'étais enthousiaste comme un enfant d'ouvrir cette porte avec toi. Savoir où tu aimais être embrassé. Savoir où tu aimais être caressé.

Je glisse ma main le long de ta nuque et je me met à caresser sensuellement tes cheveux. « Je pourrais regarder au moins ? » ma voix est sirupeuse et aguichante. Je t'imagine très bien te satisfaire tout seul. Cependant, j'en ai marre de l'imaginer. Je veux voir si la réalité est ainsi plaisante que mon fantasme. J'ai l'esprit mal placé, car j'aimerais bien savoir ce que tu peux offrir entre tes cuisses. Je l'ai vu au repos, mais je veux la voir au garde à vous. Me penserais-tu pervers si tu savais tout cela ? Ma main t'abandonne un instant pour ramasser la bouteille tomber, j'évite ainsi que ta moquette soit inondée. Tu n'as rien vu, heureusement, car je sais à quel point tu détestes la saleté. Je pourrais m'excuser, mais j'ai peur de briser la magie de notre moment, de notre effusion.

Après, mon petit show improvisé, je reviens à toi. Je reste en boxer pour l'instant, ne t’inquiète pas, je t'ai promis un strip-tease et tu l'auras. Je m'agenouille et je viens déposer un baiser sur ce bras qui te soulage. Je descends lentement et j'embrasse ta main. Mon regard revient à toi. Mes yeux océan sont mer houleuse, mer agité par l'excitation. Nous devrions poser des barrières. Nous devrions nous arrêter. J'ai juste sur le côté une photo de toi et de James sur une étagère. Je suis obligé de fermer les yeux pour chasser l'image que je me renvoie. Je te veux, mais je ne suis pas un monstre et pourtant ?

« Tu veux de l'aide avec cela ? » demandai-je avec un sourire de vrai démon. Ma bouche vient embrasser ce mont élevé. Je ne pense pas qu'un strip-teaser fait ce genre de chose, mais on s'en moque. Là, c'est moi qui te parle, moi qui est envie de toi. Mes mains viennent se poser de chaque côté de tes cuisses. Je les caresse. Je les flatte. Sens-tu ma chaleur qui courent à travers mes doigts.  La musique s'est arrêté et il n'y a plus que nous, nos respirations et nos souffles. Il y a nos parfums qui se jumellent dans l'air.  Ma bouche quitte ta vallée de plaisir et je remonte sur ton torse. Je l'embrasse. Je le cajole. Je reviens à ta nuque et je tire lentement sur ta peau. Je finis par revenir à ta bouche. J'ai besoin de le dire à haute voix à présent. « J'ai...envie de toi, Matt... » Je prends un instant pour t'embrasser et entre tes lèvres je t'abandonne. « J'ai envie de faire l'amour avec toi...» J'ai peur que tu me rejettes. J'ai peur que la bombe : "James" m'explose à la figure. Tu es un homme bien Matthias, trop bien pour ce monde. Je sais que la dernière chose que tu voudrais c'est faire souffrir James et tu sais que ce que si nous faisions l'amour cela le ferra souffrir quoi qu'il arrive.



       

   

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Matson, un défi relevé.

     

     

Je mordille ma lèvre. Mon regard se fait pétillant et joueur. Tu t’imagines bien que je ne fais jamais de menaces en l’air. Surtout quand ça te concerne. Et puis on ne se cachait rien, ou presque. La seule chose dont on évite de parler c’est de ma relation avec James et de tes aventures d’une nuit. Enfin on aborde juste le sujet en surface, mais il ne vaut mieux pas approfondir, ce ne serait pas bon pour nous. Mais pourtant j’avais envie de connaître ce qui te ferait plaisir, intimement. Là où tu es sensible. Et j’avais envie que tu me connaisses aussi de cette même manière. Même si je ne m’estimais pas très compliqué de ce côté-là. Je passe un doigt sur tes lèvres, tu étais vraiment rayonnant quand tu riais et j’adorais voir ça. Ce qui était rare ces derniers temps, mais j’avais bien conscience que c’était en grande partie de ma faute.

Un frisson sous ton toucher me parcourt tout le corps alors que tes doigts s’enfoncent dans mes cheveux. Je ferme les yeux, j’adorais ce contact. Je souris doucement. « Pourquoi pas, si j’ai le droit de te regarder aussi. » je rouvre les yeux, l’éclat sombre du désir luisant dans mes prunelles. Mes mains se baladent le long du corps, découvrant les courbes que je ne touchais qu’habiller ou déguster du regard. Les pensées se bousculaient dans ma tête. Je n’étais pas capable de penser correctement. Je te regarde ramasser la bouteille avant de hausser le sourcil droit. « Je crois que je vais devoir te punir pour ça… » Ma voix est rauque, pleine de désir alors que mes mains descendent innocemment sur ton fessier rebondi. J’enfonce mon visage dans ton cou pour mordiller la peau tendre et blanche.

Dès que tu reviens, ma main se pose sur tes hanches, sur l’élastique de ton boxer. Tandis que l’autre continue de soulager la pression. Je te laisse glisser contre moi et frissonne. Mon autre main se pose dans tes cheveux. Je caresse ta joue et plonge dans ton regard qui me transporte au loin. Je sombre vers l’interdit un peu plus. Je sais que je mettrais certaines barrières mais le mal serait déjà fait. Et, je ne sais pas si j’ai vraiment envie de m’arrêter. Après tout ce que l’on s’est dit, je ne veux pas refaire marche arrière. Plus maintenant que tu es entré dans ma vie de cette manière.

« ça dépend ce que tu me proposes comme aide ? » Je souris. Oui je peux me montrer pervers. Mais je gémis bruyamment quand ta bouche rencontre mon envie malgré la barrière du tissu. « Jud, bordel. Encore. » Si c’est ce que tu me proposes, je suis plus que partant. Je caresse ton crâne tandis que mon souffle se fait erratique. Je sens la brûlure de ta caresse sur mes cuisses, évitant l’objet principal de la douleur. Le silence qui se fait dans la pièce ne laisse plus place au doute sur la suite. Je suis hypnotisé par ton manège, mes mains restent sur tes joues. Je cherche à me coller encore plus contre toi. Je gémis tandis que mes lèvres se posent de nouveau sur ta peau, y goûtant ce goût si parfait. Je glisse mes bras autour de toi pour coller nos corps ensemble. Je t’embrasse voracement en réponse. Moi aussi j’ai envie de toi. Mais, mais la suite du discours me fait soupirer. Je pose mon front contre le tien. La seule barrière que je peux et veux m’imposer, c’est que je ne peux pas te posséder ni le contraire. Par respect pour James, mais surtout pour toi, car tu mérites mieux, que je me consacre qu’à toi. Et ce serait lâche de te faire l’amour et après de te dire que je retourne vers James. Car, malheureusement, la rupture n’est pas encore là, parce que malgré nos disputes, on tient encore à l’autre, même si l’amour n’est plus vraiment là. Et tu me connais, tu sais que je ne peux accéder à ta demande, d’une manière directe, du moins. Mais je ne peux pas en rester là, j’ai besoin de m’enfoncer dans le plaisir avec toi, et je suis certain qu’il y a des moyens détournés. « Jud… Je.. Je peux pas… Te posséder… ni que tu me possèdes, pas tant que… » Je n’achève pas ma phrase, je sais que tu l’auras comprise. Mais je resserre mon emprise, je ne veux pas que tu t’échappes. Je reprends possession de tes lèvres, que tu ne doutes pas de mon attachement pour toi, parce qu’il est plus important à chaque fois. Et j’avais définitivement passé la barrière de l’amitié. « mais il y a un moyen détourné de nous enfoncer dans le plaisir, et je compte bien en profiter avec toi… Alors si tu veux, tu peux me rejoindre dans la chambre d’ami, mon beau. » je renverse nos positions en t’embrassant come jamais, afin de te faire perdre tes esprits avant de me lever et d’aller dans la chambre en espérant que tu me suivras. Je me retourne , une fois arrivé à la porte de la chambre pour voir où tu es arrivé.

       

     

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Matthias Nikelsen & Judson Hayes.

     

     

Tu veux me regarder ? Cela m'amuse dans un coin de ma cervelle en émulation. Se montrer entrain de se satisfaire pourrait être un jeu amusant. Je ne sais pas si je supporterais la frustration de ne pas pouvoir te toucher. Cependant, tu sais à quel point je suis joueur. Ce jeu nous le gardera plus tard, car vu comment la chaleur monte dans ton salon, je ne sais pas si nous arriverons à ne pas à se jeter l'un sur l'autre. Je vois bien comment tu me regardes et je sais ce que je ressens pour toi. Imagine, c'est nouveau pour toi, mais moi cela fait dix-ans que j'ai fantasmé sur ce moment et il est entrain de réaliser, tu peux donc imaginer comme je suis affamé de toi, affamé au point de dévorer de la tête aux pieds.

Mes doigts accrochent la bouteille et mon regard revient à toi. Je hausse mes sourcils et je te demande : « Et, tu me punirais comment ? » Encore un jeu ? Je suis entrain de réaliser que des centaines de jeux nous attendent. Si tu pouvais être à moi, chaque jours seraient une nouvelle journée pour te désirer, pour te faire vibrer. Je me plais à cette image, même si je ne sais pas si tu as fait ton choix. Est-ce que je serais un amusement d'un jour ? Non, ne me réponds pas, je ne veux pas savoir. Ce soir, c'est juste toi et moi et rien d'autre. Ma bouche fait son office et c'est avec délice que je réponds entre deux baisers ta tension de chair. « Je pourrais t'aider comme cela... » Je vais la flatter avec ma langue. Je la lape. « Ou comme cela... » Je me fais animal. J'aime t'entendre me supplier de recommencer. Je gémis sous le contact de tes mains dans mon dos. Tu rends ma peau humide. Je sens chaque approche comme une envie encore brulante.

Cependant, je m'attendais aux paroles qui sortent de ta bouche. Je baisse la tête et je m'en mords les lèvres. Je reste sous ton emprise, mais mon regard te fuit. Je ne peux te regarder dans les yeux, car tu sentirais ma frustration. je veux m'en aller. Je veux récupérer mes affaires et claquer ta porte. Je te vois te lever et disparaître. Je retombe sur ta moquette et j'y reste au moins deux bonnes minutes. Je réfléchie. Je ne sais plus. Je finis par me lever et je viens jusqu'à ta chambre d'ami sans pourtant y entrer. Je m'adosse au chambranle, les bras serrés contre ma poitrine.  « Qu'est ce que tu veux dire un moyen détourné ? » En général, on se comprend. Nous sommes partenaire depuis si longtemps, nous n'avons pas besoin de parler, mais là tu m'as perdu ou alors c'est que je ne veux pas comprendre. « Sinon, on peut juste dormir ensemble ? Cela me ferrait plaisir tu sais aussi. » Me serrer contre toi, sentir ta peau, ta chaleur alors que nous serrons en cuillère. Tu sais très bien que je pourrais m'en contenter. Car, je comprends pour James. Tu ne me déçois pas. Pour l'excitation je peux gérer. Je t'empruntais juste ta salle de bain pour aller me satisfaire rapidement. Je peux être sage. Je ne suis pas un animal. Je veux simplement être avec toi, Matt, est-ce que tu le comprends ? Tu peux comprendre que je peux tout sacrifier pour toi ?  
       

     

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Matson, un défi relevé.

     

     

JRien que l’idée de se regarder en train de nous masturber, c’est très.. euphorisant. L’idée me titille l’esprit, et je la garde dans un coin de ma cervelle pour la ressortir à un moment plus propice. Faire monter la pression ainsi pourrait être un très bon jeu entre nous. De plus on adorait se taquiner, alors même maintenant que le sexe s’invitait entre nous, on n’allait pas se priver. Mais ce soir, on avait déjà assez joué, et je dois bien avouer que tu avais fait monter la température à son summum. Et le moment que tu devais attendre depuis bien plus longtemps que moi était enfin arrivé. Mais même si pour moi c’est récent, ça n’enlève rien à la puissance de l’attraction que je ressens. J’avais l’impression que mon cœur allait exploser d’un moment à l’autre.

Je caresse ta peau en mordant ma lèvre inférieure. En pleine réflexion je me perds dans la contemplation de ton torse bien façonné. « hum je crois que je te priverais d’orgasme… » un sourire malicieux orne mes lèvres. Hum, ça aussi c’était drôlement tentant. Et je commençais même à espérer que tu refasses une connerie pour te punir de cette manière. Plus je te regarde, plus je sais que la décision d’aller plus loin est ce que je veux réellement. Comme si, enfin, j’avais ouvert ce portail au fond de moi qui n’attendais que ça. Puisque je n’ai jamais été certain de ce que je voulais depuis que l’on s’est dévoilé ce que l’on ressentait pour l’autre, moi plus par des gestes, mais ils étaient sincères. Je gémis alors que je te vois t’activer entre mes jambes. Je glisse ma main sur ta tête puis sur tes omoplates. Je glisse un peu plus contre toi, pour avoir encore plus de contact. Je te veux. Même si je ne le peux pas, par décence pour tes sentiments.

Je te vois te refermer comme une huître. Je sens la magie retomber comme un soufflet, pourtant je ne veux pas te laisser m’échapper. Je caresse ton dos, je veux te rassurer. Tu fuis mon regard je ne peux donc pas savoir ce qui se passe dans ta tête. Je t’attends dans la chambre d’amis, ce sera notre antre. J’espère que tu me rejoindras et pas que tu en profiteras pour t’enfuir. Même si je sais que je serais tout à fait capable de te rattraper, je ne veux plus que tu m’échappes désormais. Mais, alors que je suis en train de retirer mon jean, dévoilant un boxer déformé par mon envie. Je m’approche de toi, on est à égalité maintenant. Je glisse mes mains sur tes bras pour les décroiser. « hum… que j’ai des mains et une bouche pour te satisfaire. » ma bouche va frôler la tienne. J’agrippe tes hanches pour t’amener sur le lit avant de grimper au-dessus de toi. « Il est hors de question que tu dormes ailleurs. Et, James ne revient que la semaine prochaine, donc si tu veux rester…. » Mon regard brille d’espoir alors que ma main glisse dans ton boxer, heureux de sentir que je te faisais encore de l’effet. Ma bouche se scelle à la tienne avec férocité. Ma langue cherche la tienne avec passion. Mon envie se frotte lascivement contre tes hanches. C’est à bout de souffle que je quitte tes lèvres. « je ne te lâche plus Jud’ » je descend mes lèvres dans ton cou puis sur ton torse que je couvre de multiples baisers tout en descendant. Ma main continuait de s’activer sur ton membre alors que j’y arrive avec ma bouche. Relevant mes yeux, j’attends de voir la moindre trace de refus, prêt à remonter au cas où.

       

     

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