Le service du midi a duré plus longtemps que prévu. Difficile de refuser deux groupes de dix personnes lorsqu’affamés, ils demandent à être servi. Encore plus lorsqu’il s’agit d’hommes d’affaires près à dépenser 100 livres pour un repas pour une personne. Du coup, Ciaran s’est plié à la contrainte, a dû s’excuser auprès de sa belle pour réaliser ses tâches éreintantes. Fort heureusement, il n’aura pas à enchainer avec son rôle de père, puisque Summer est chez sa mère pour les vacances et il n’aura pas non plus à travailler ce soir. Un bien pour un mal puisqu’il pourra bénéficier d’une petite majoration pour les heures effectuées. Il ne demeure néanmoins pas mécontent de pouvoir rentrer chez lui. La fatigue est présente, surtout après avoir passé quelques heures à nettoyer le restaurant après le service, mais il a hâte de retrouver son amante pour profiter un moment en sa compagnie. Il finit par arriver dans son appartement où il sent une odeur de repas s’échapper de la cuisine. Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour comprendre qu’elle s’attèle à la préparation d’un repas pour son plus grand plaisir. Il dépose ses clés sur le meuble à l’entrée et retire sa veste avant de se diriger vers la demoiselle. Il la retrouve dans une tenue singulière, mais agréable à regarder. Il lui faut quelques minutes pour se rappeler qu’ils sont le 31 octobre et que la demoiselle doit normalement se rendre à une soirée. Du moins, c’est l’idée, car le fait d’avoir été privé de la demoiselle durant quelques heures, l’incite à vouloir s’accaparer la demoiselle pour la soirée. Ce qui est souvent le cas. En conséquence, il laisse ses pas rompre la distance. Il glisse une main autour de sa taille tandis qu’il dégage sa nuque de l’autre pour y déposer ses lèvres. Il s’enivre de son odeur, vient doucement coller son bassin au sien. « Me voilà enfin libéré. Désolé pour cet après-midi, mais impossible de dire non à mon patron. » Il lui déclare en venant plonger ses iris claires dans les siennes. « Tu nous prépare quoi de bon dans cette tenue toute sexy, bien qu’effrayante. Tu ne comptes pas me tuer, hein ? » Il la taquine avec son sourire. Il ne laisse pas sa jalousie s’exprimer, car il compte bien la garder avec lui. « Quoi que si je peux en profiter toute la nuit, je veux bien être sa victime. » Il déclare tout contre son oreille qu’il vient doucement mordiller. Il essaye de l’amadouer, de la sentir fébrile contre lui, histoire de se décontracter et profiter d’elle. C’est bon de l’avoir à ses côtés. Il est accro à sa présence.

Shannen s’attelle à la préparation d'un plat pour satisfaire les besoins nutritifs de son amoureux. Elle s'applique avec minutie pour le contenter, et préparer afin que tout soit prêt. Elle n'apprécie pas beaucoup le cliché de la femme de maison, toujours derrière ses fourneaux pour que l'époux n'ait plus qu'à mettre les pieds sous la table. Elle s'adonne rarement à cette tâche, mais sent que le besoin de se reposer devient puissant. Il semblait contrarié et déçu de ne pas avoir passé la journée avec elle, dans ce qu'il lui disait par message. Elle a envie le soulager un peu et le faire sourire dès qu'il rentrera. Alors lorsqu'il l'approche, se colle dans son dos pour venir dévorer sa nuque, elle le laisse pleinement faire en savourant chacun de ses bisous. Elle se retourne ensuite pour lui faire face, l'observer et parcourir son cou de sa main. « Je te ferais bien une crise parce que j'aurais voulu passer l'après-midi avec toi. T'en dis quoi, que je fasse ma capricieuse ? » Elle se met à sourire pour trahir cet esprit taquin qui la guide. « Tu me donnerais une fessée pour être aussi chiante ? » Elle l'embrasse ensuite, pour faire taire ses âneries d'avance. Un baiser prolongé et tendre, délicieux comme les précédents. « Tu as l'air crevé. Je peux même pas t'en vouloir. » Elle le scrute avec amour en caressant sa joue délicatement. Elle n'aime pas quand son boulot l'épuise autant, et crée des cernes en-dessous de ses yeux. Ce n'est pas à son âge qu'il devrait courir partout. Peut-être qu'un jour, il se lancera dans la musique. « Pourquoi, tu as quelque chose à te reprocher ? » Elle se met à rire lorsqu'il est effrayé à l'idée qu'elle puisse le tuer. Il faudrait vraiment une bonne raison ! Il complimente la tenue de soirée pour Halloween, avant de se la jouer curieux. « Des lasagnes et une mousse au chocolat. Ça devrait être prêt dans 15 minutes. » Elle sourit, rayonnant de bonheur à ses côtés. Sa présence active toujours une dose de joie importante. « J'ai une soirée Halloween avec les potes du lycée, mais tu pourras peut-être en profiter à ton réveil. Ça t'excite, les infirmières sexys et démoniaques ? » Elle lui lance un regard coquin en haussant rapidement les sourcils. Elle s'amuse de lui, mais son rire s'éteint lorsqu'il prend l'initiative de dévorer son cou et son oreille. Elle sait pertinemment ce qu'il essaye de faire. Pas seulement la perturber, mais aussi l'amadouer. La convaincre de rester. Alors elle échappe à son contact en brandissant un doigt contre son torse pour le repousser. « Arrête de faire ton pedobear tout de suite, sinon j'appelle la police. Ce n'est pas bien de vouloir manipuler les jeunes filles. » Elle aurait pu ajouter "pleines d'innocence", mais le reproche aurait été poussé dans l'exagération. cela fait bien longtemps qu'elle a perdu cette pureté et son esprit candide. A cause de lui, son blond passionné. Celui qu'elle aime démesurément, toujours un peu plus chaque jour.

C’est un bonheur non négligeable de retrouver la jeune fille au sein de son appartement. Il demeure frustré d’avoir été privé de sa compagnie à cause d’un groupe de dernière minute, mais il désire résolument profiter de sa présence, désormais qu’il lui est possible d’être à ses côtés. Une frustration commune, que la demoiselle ne manque pas d’exprimer sous un ton taquin, mais qui lui rappelle cette réalité. Il la sait capricieuse. Elle l’a été énormément pas le passé, mais leur relation semble légèrement atténuer ce trait de caractère, qui lui plait comme le met hors de lui dans certaines circonstances. « Ce serait dommage de cacher ce moment par une crise, ne penses-tu pas ? » Il déclare dans un sourire complice avant de se laisser embrasser par sa belle, qui lui sommet l’idée de lui donner la fessée. « Ne me donnes pas de bonnes idées pour la prochaine fois. » Il la taquine après un baiser tendre et prolongé. Elle constate ses traits fatigués et lui fait part qu’elle ne peut pas lui en vouloir. « Il faut se dire que ça fera un peu plus d’argent à la fin du mois. » Il déclare en haussant les épaules tout en savourant la caresse de doigts de l’adolescente sur sa joue. Il s’intéresse au plat qu’elle lui concocte dans une tenue qu’il juge sexy, mais appropriée pour une soirée halloween. L’idée de la voir arpenter une fête dans cette tenue sous le regard d’adolescents envieux de la mettre dans leurs draps, lui déplaît, mais il s’efforce de la camoufler en usant d’humour. « Pas à ma connaissance. » Il déclare en son tour en riant avant d’ajouter. « Cela va être délicieux. Hâte de gouter tout cela. » Sa mine se fait moins enjouée lorsqu’elle lui annonce qu’elle a une soirée Halloween avec des potes du lycée. Alors, il s’applique dans une action manipulatrice. Il vient mordiller son oreille, glisse sa bouche contre sa nuque pour la dévorer avec sensualité. Sa main glisse contre sa hanche, mais la demoiselle s’éclipse de ses bras, consciente de sa manœuvre. Il sourit de sa remarque. « Tu aimes quand je fais mon pedobear de toute manière. » Il se défend en plongeant ses iris clairs dans les siens. Son regard est plein d’arrogance, il n’a aucun doute sur la question. « Annule ta soirée et passe la avec moi, je suis bien mieux que ces gosses et gamines. Je serai tout à toi. » Il murmure dans un regard pénétrant en se rapprochant d’elle. « Juste toi et moi. » Il fait une petite moue attendrissante pour faire craquer la demoiselle. Il essaye de la garder avec lui parce que son désir va dans ce sens.

Shannen est enjouée lorsqu'elle entend Ciaran rentrer, et qu'il vient s'accrocher à sa taille pour une étreinte contrainte - mais vivement appréciée. Elle se retourne bien vite, en délaissant ses plats, pour le regarder et caresser sa nuque. La complicité ne tarde pas à être au centre de leur conversation, tandis qu'ils s'adressent quelques taquineries pour égayer leur journée morose. « Oui, c'est pour ça que je vais t'épargner. » Ils continuent d'user d'humour, en évoquant l'hypothèse de lui foutre des fessées si elle s'adonnait à un caprice. Elle ne peut s'empêcher de rire à leurs remarques, et l'embrasser chaque fois qu'il se tait. Elle caresse sa nuque et le scrute dans les yeux, sans cesser de pétiller à son contact. « Comme ça, tu pourras me payer un week-end bientôt. » Elle ne fait que plaisanter pour trouver un point positif à cette somme d'argent supplémentaire en fin du mois. Elle n'est pas exigeante à ce point, même si le plaisir serait indéniable. Elle sent finalement l'apaisement de Ciaran quand il peut enfin se détendre chez lui, en compagnie de sa dulcinée, comme si elle était une bouffée d'oxygène. Alors elle sourit pour le réconforter des efforts qui l'ont épuisé, et lui confie les plats qu'elle a pris soin de préparer pour lui. Ils semblent lui convenir, ce qui la satisfait davantage. C'est toujours agréable de se décarcasser si l'engouement de son chéri est offert ensuite. Il ne tarde pourtant pas à se faire plus gourmand pour tenter de la garder contre lui, alors qu'elle lui fait part de cette soirée à laquelle elle doit participer, et pour laquelle son déguisement d'infirmière sexy est destiné. Il la presse contre lui, lui mordille l'oreille et la maintient au niveau de sa hanche. Elle se met à rire en s'échappant de son emprise. « Et qu'est-ce que j'y gagne, à part une soirée d'extase ? » Elle le défie du regard en relevant la tête vers la sienne pour mieux l'observer. Elle ne se laisse pas démonter, malgré les sentiments qui la tiraillent et tout le désir qu'elle éprouve pour cet homme. Elle n'a aucune envie de le repousser ou de jouer à la femme indifférente, alors elle se rattache à son cou et se dresse sur la pointe de ses pieds pour l'embrasser tendrement. « Finalement, c'est toi le capricieux, mon amour. » Elle sourit contre sa bouche. « Je pars seulement dans une heure. On a le temps d'en profiter, tu ne crois pas ? » Elle ignore si ce serait satisfaisant pour lui, mais elle l'espère. Elle sent ses mains parcourir ses cuisses dénudées, pour soulever son corps et le déposer contre le plan de travail. Elle se retrouve assise avec son homme entre les jambes. Elle trouve cette position bien trop chaude pour ne pas être tentée. Alors elle le retient contre elle, en glissant ses jambes autour de sa taille et l'embrasse passionnément. « Qu'est-ce que tu attends ? Je te rappelle qu'on n'a pas un temps illimité ! » Elle le taquine en souriant, en se tenant bien droite pour mettre sa fine poitrine en évidence, mais surtout la fermeture qui s'ouvre sur le devant de sa robe, et qu'elle l'incite à tirer dessus. Elle a envie qu'il parcourt ses courbes de ses doigts, de sa langue, qu'il lui fasse perdre la tête comme à son habitude.