Un gang sévissait en banlieue de Dewsbury. Ce qui était assez étonnant en soi car c’était qu’une ville d’envergure moyenne, pas aussi attirante que Londres. Mais le crime n’a pas de frontière. Alors on avait mis plusieurs mois à mettre en place cette intervention. Elle était délicate et remplie de risque mais on ne pouvait pas ne pas agir après avoir vu défiler le nombre de victimes dans notre commissariat. On avait rassemblé plusieurs équipes, et dispatchait chacun des partenaires à des postes différents. Tu étais celui qui restait en arrière pour intervenir au cas où les choses tourneraient mal tandis que moi je partais sur le terrain. Je n’aimais pas spécialement quand on est séparé lors des interventions, mais je n’avais pas le choix c’est un ordre de notre supérieur. Je progresse avec mon nouvel équipier sur le terrain pour cette affaire, un jeune qui avait l’envie, ce qui n’était pas pour me déplaire, même si du coup je devais faire attention à lui. On était prêt à intervenir, mais tout avait été tellement préparé que l’on n’avait pas prévu le plus évident. Que ce serait une embuscade. On s’était fait avoir comme des bleus, finalement. J’ai juste le temps de prendre ma radio pour t’avertir. « Bordel c’est une embuscade. Tirez-vous de là. » Ma voix est légèrement tendu, mais mon envie qu’il ne t’arrive rien est bien plus forte. Les balles commencent à pleuvoir autour de nous. On réplique tout en se mettant à l’abri, du moins autant que l’on peut. Je gardais à vue le jeune, pour ne pas qu’il perde la vie, je me faisais un devoir de le protéger. J’entends tes appels pour savoir si tout va bien, mais je ne réponds pas, je ne peux pas me permettre de me laisser distraire et la radio se met soudainement à grésiller, avant de faire le silence complet. L’échange de coups de feu dure plusieurs minutes, avant que l’on parvienne à prendre le dessus. Mais une balle effleure mon épaule m’arrachant un grognement de douleur. Finalement des renforts arrivent et parviennent à contenir les tireurs. Je m’affale dans un grognement en posant ma main contre la blessure qui dégouline. Je soupire et ferme les yeux alors que tout le monde embarquent les membres du gang. Finalement ça finit plutôt bien. Je tente de rallumer ma radio, mais sans succès. Je peux simplement que patienter en attendant que quelqu’un arrive.
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Un gang sévissait en banlieue de Dewsbury. Ce qui était assez étonnant en soi car c’était qu’une ville d’envergure moyenne, pas aussi attirante que Londres. Mais le crime n’a pas de frontière. Alors on avait mis plusieurs mois à mettre en place cette intervention. Elle était délicate et remplie de risque mais on ne pouvait pas ne pas agir après avoir vu défiler le nombre de victimes dans notre commissariat. On avait rassemblé plusieurs équipes, et dispatchait chacun des partenaires à des postes différents. Tu étais celui qui restait en arrière pour intervenir au cas où les choses tourneraient mal tandis que moi je partais sur le terrain. Je n’aimais pas spécialement quand on est séparé lors des interventions, mais je n’avais pas le choix c’est un ordre de notre supérieur. Je progresse avec mon nouvel équipier sur le terrain pour cette affaire, un jeune qui avait l’envie, ce qui n’était pas pour me déplaire, même si du coup je devais faire attention à lui. On était prêt à intervenir, mais tout avait été tellement préparé que l’on n’avait pas prévu le plus évident. Que ce serait une embuscade. On s’était fait avoir comme des bleus, finalement. J’ai juste le temps de prendre ma radio pour t’avertir. « Bordel c’est une embuscade. Tirez-vous de là. » Ma voix est légèrement tendu, mais mon envie qu’il ne t’arrive rien est bien plus forte. Les balles commencent à pleuvoir autour de nous. On réplique tout en se mettant à l’abri, du moins autant que l’on peut. Je gardais à vue le jeune, pour ne pas qu’il perde la vie, je me faisais un devoir de le protéger. J’entends tes appels pour savoir si tout va bien, mais je ne réponds pas, je ne peux pas me permettre de me laisser distraire et la radio se met soudainement à grésiller, avant de faire le silence complet. L’échange de coups de feu dure plusieurs minutes, avant que l’on parvienne à prendre le dessus. Mais une balle effleure mon épaule m’arrachant un grognement de douleur. Finalement des renforts arrivent et parviennent à contenir les tireurs. Je m’affale dans un grognement en posant ma main contre la blessure qui dégouline. Je soupire et ferme les yeux alors que tout le monde embarquent les membres du gang. Finalement ça finit plutôt bien. Je tente de rallumer ma radio, mais sans succès. Je peux simplement que patienter en attendant que quelqu’un arrive. 