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 Wish that you could build a time machine ... Chules#2

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MessageSujet: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyLun 16 Jan - 14:52


 
« Darling just hold on»

Chules  Wish that you could build a time machine ... Chules#2 2493140619


Une musique se joue actuellement dans ma tête. Les rayons du soleil pénètrent dans ma chambre, me réchauffant la peau, mais m'aveuglant. Posant ma main sur mon front. Prenant par ailleurs la température de la pièce. Tu la sens bien la migraine ma fille… assurément et pas que ça. La bouche pâteuse, un arrière goût de … bière. De la blonde si ma mémoire est bonne. Ouais, non ma mémoire n'est pas bonne, pas bonne du tout. J'attrape mon coussin, doux et chaleureux et le fout sur mes yeux. Ses derniers souffrent à la vue du jour. Pourquoi est-ce que le soleil se lève si tôt, ce n'est foutrement pas permis, absolument pas. J'émets des petits grognements, pire que Pascal. Ce dernier se fait sentir à mes pieds, prenant une fois de plus : toute la place. Je ne sais pas ce qu'il est, mais clairement pas un chat. Ou alors il a été génétiquement modifier, par moment il se comportement bizarrement. Je pense que le retour au pays, ne lui réussit pas, ça plus la colocation. Monsieur est habitué à son petit confort, soit à sa merci. Là il se retrouve avec des gens, aussi formidables soient-ils et un chien. La galère pour ce pacha habitué à une vie de solitaire et de prince. Je me demande parfois si son père lui manque … pas autant qu'à moi. Pourquoi je pense à ça ? Et pourquoi je pense tout court ? Cerveau, chut j'aimerais me rendormir si possible. La nuit a été trop courte à mon goût. Enfin, je crois, je me souviens que vaguement, voir pas du tout des derniers événements. Je revois son visage. Et puis… Black out ! Ma fille l'alcool ça te réussit pas, absolument pas. J'ai pas l'impression d'avoir autant bu… j'avais surtout le ventre vide. Tiens en parlant de ce dernier, voilà qu'il se fait sentir, martelant mon pauvre corps. Sauf que j'ai pas envie de bougé, mon pieds à l'extérieur de la couette m'a permis de prendre la température : froid. Beaucoup trop froid. Je reste ici, encore un long moment, un très long moment … C'était quoi ça. Depuis quand Pascal me donne des coups. Il est fou lui ou quoi. Ça doit venir de mon somnolage, rien de plus, rien de moins. Par moment je me frappe bien toute seule, donc plus rien ne m'étonne. Passant une main à gauche … wait a minute. Ça en revanche ce n'est pas normal. Y a un truc dans mon lit. J'ouvre les yeux, les sort de sous l'oreiller. Je rêve ou bien. En plus ce qui se trouve à ma gauche ronfle. Oh non, mais j'ai foutu quoi hier soir ? Réfléchis Charlie, réfléchis. J'étais où déjà ? Au bal, fin un truc du style, j'y ai croisé .. des gens, dont mon roc, mon orion. Ouais, mais non il ronfle pas comme ça et puis il m'aurait ramené chez lui. J'ai cru comprendre que la présence de mes colocataires l'empêcher de se trimbaler comme bon lui semble. Pas que la vue soit déplaisante mais bon je peux comprendre … Non ça ne peut pas être lui et puis il est parti avant moi de la soirée. Pour faire quoi, telle est la question. J'ose pas vérifier d'où provient ce bruit, pourtant il va bien falloir… Réfléchis encore un peu. Ça ne peut pas être lui, je le reconnaîtrais entre mille et puis il n'a pas la même odeur. Là c'est une odeur qui m'est totalement inconnu. Bon sang, mais j'ai fait quoi moi hier soir ? Allez, faut que je sois sûre … « OH MON DIEU ! » les mots se mêlent aux gestes. Je fais un bon dans mon lit, envoyant balader la personne se trouvant dans MON LIT ! Oui MON lit, pas le sien, le mien d'à moi, que j'aime tant. Qu'est-ce … C'est une blague. Je ne vois pas d'autres explications. Attrapant la couette et m'enroulant avec. Oui, c'est une blague, y a une caméra cachée. J'entends des bruits au sol, des grognements. La bête se réveille, mais elle pourrait rester coucher que ça m'irait tout autant. Non de diou, mais c'est quoi ce trafique.

Montant sur mon lit, oui parce que j'aime prendre de la hauteur. Analysant la situation. Sa tête dans la moquette, qu'il se plaigne pas, ça aurait pu être du parquet. Il marmonne quelque chose. « Couchée j'ai dit ! » Oui, bon j'ai rien dit, mais c'est tout comme. J'appuie, mon pieds sur ses épaules. Histoire qu'il reste bien à terre. L'expression : un mot à terre, est parfaite pour cette situation. Sauf que là, il n'est pas en danger, quoique j'ai bien prévu de le tuer, mais avant je dois savoir comment, quoi, pourquoi. Fin tous ces trucs habituels. Je regarde Pascal, qui a repris place sur le lit. Sérieusement. Il bouge même pas, je pourrais être attaquée, que Monsieur se remet en position… La prochaine fois je prendrais un chien, au moins il attaquera … Je sens un truc sur mon pieds et avant que je comprenne quoique ce soir. Je me retrouve le cul à terre, la tête sous la couette, les cheveux éparpillés un peu partout. Je ne vois plus rien. C'est la fin… adieu. Il aura eu raison de moi. Cette bête n'a pas été dompté, elle veut ma mort. Qu'elle le fasse d'un trait, j'ai pas envie d'avoir des souvenirs de tout ça. Je n'ose plus bouger, d'abord parce que mon fessier me fait horriblement et ensuite parce que je sais pas où il se trouve… et ça, ça ça m'effraie.. un chouia.
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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyLun 16 Jan - 22:17


 
« Darling just hold on»

Chules  Wish that you could build a time machine ... Chules#2 2493140619


Blackout total. Il savait que, s’il s’endormait hier soir, aucun souvenir n’allait regorger de sa cervelle. Jules était pourtant un battant, un homme qui s’était tapé cuite sur cuite sans baisser les bras, mais son corps n’avait plus vingt ans. Il en avait trente et un, son corps vieillissait, des cheveux blancs faisaient irruption, il ne pouvait plus boire autant qu’avant, la bière lui donnait un petit ventre et il commençait à avoir mal au dos. Tout ça, c’était peut-être que dans sa tête, mais il se sentait déjà vieux. Bien trop vieux pour ce genre de connerie. Un mouvement le perturba dans son sommeil profond, un seul geste automatique fit bouger son corps, frappant d’un coup de pied la masse à ses côtés. Vue que le matelas était assez confortable, il avait du, en rentrant hier soir, s’étaler dans son lit et oublier que Caleb vivait chez lui. Un marmonnement incompréhensible sortit d’entre ses lèvres qui devait signifier à Caleb de dégager, avant qu’une main ne se cogne contre son dos. Un autre grognement gratta sa gorge sèche ou grasse, il n’en savait que trop rien et s’en foutait, jusqu’à ce qu’un cris éclate dans sa cervelle. Il sentit son corps quitter ce matelas si moelleux, se cognant contre une chose moue et dur à la fois, entendant tout un remue ménage au dessus de son crâne. « Putain, Caleb … » qu’est-ce qu’il lui prenait à crier comme ça, dès le matin ? Et le jeter hors de son lit ? Attendez. Une sonnerie d’alarme tapa sa cervelle. Depuis quand il avait de la moquette dans sa chambre ? Ses deux yeux, malgré une flemme atroce et une fatigue insurmontable, s’ouvrir en un battement de cœur. Il regardait la moquette collé contre son visage, des meubles dont il ne connaissaient pas l’existence et un soleil qui lui donnait envie de pleurer. Ce qui voulait dire qu’il n’était pas rentré chez lui hier soir. Il referma les yeux, tenta de se relever, mais un poids étrange le colla contre le sol. Au moins, il avait du temps pour réfléchir.

Hier soir … le bar. Une soirée stupide, mais il avait quand même mit les pieds dedans. Pourquoi ? Ce n’est pas le but principal de la recherche. Sa ‘’miss’’ il se souvient d’elle, ah et de son pote et Charlie. Puis l’autre gars un peu étrange. Il avait bu, la tonne même, alors qu’il devait se calmer sur l’alcool. Son ventre allait encore lui faire la gueule pendant quelques longues journées. Il était sortit dehors pour prendre l’air et avait vue Charlie. Ils étaient partis ensembles ? Il n’en sait trop rien. Un grand trou noir dans sa mémoire, jusqu’à ce qu’un éclair ne surgisse. Il se revoit entrain d’embrasser Charlie. Tomber sur le lit et nouveau trou noir. Il était certain que ce nouveau trou noir était du à un son sommeil. Visiblement, il devait donc se trouver chez Charlie. Belle chambre, bonne moquette ; constata t-il, avant de lever une main vers l’objet qui le maintenait toujours au sol. Il tâta la chose plusieurs fois, avant de comprendre que ce n’était rien d’autre que le pied de la brune. Un frisson de dégoût lui arracha une grimace. Elle osait foutre ses pieds sales sur lui ? D’un coup sec, il tira dessus. Ses yeux toujours fermés, il ne pu entendre qu’un grand ‘’boum’’ et un pied toujours sur son dos. Sans grand délicatesse, il écarta cette chose sale de lui et se redressa lentement. Très lentement. La bouche à moitié entrouverte, respirant de grand bouffée d’air frais, visiblement, les verres d’hier ne sont pas très bien passés. « J’peux savoir c’qui t’prends … ? J’en ai rien à foutre. » il balaya ses propres paroles d’un léger coup de main brassant l’air, avant d’entreprendre d’ouvrir les yeux. Il eut un grand mal à les ouvrir, gêné par le soleil et autant de lumière. Un grognement quitta ses lèvres. Foutue matinée de merde. « J’vais pas t'bouffer. » il leva les yeux au ciel en voyant sa compagne toujours sous son draps, à terre dans une position étrange. Du bout des doigts, comme s’il touchait un mouchoir usagé -ce qu’était Charlie pour lui- il tira lentement sur la couverture. En même temps, il pouvait s’en mettre un peu sur lui. Le bout de sa tête apparu enfin, un rire sortit d’entre ses lèvres. « Cette gueule ! J’comprend comment tu fais fuir aussi vite tes conquêtes. » il pouffa une nouvelle fois de rire, avant de se rendre compte d’une chose. Charlie était étrange. Comme si … elle ne se souvenait de rien du tout ? Jules se releva, s’allongeant à nouveau sur le lit et tourna sa tête vers la brune. « On s’fait un deuxième round ? » un faible sourire sous-entendu du message se colla sur ses lèvres. Il avait là un avantage, il pouvait lui faire croire tout ce qu’il voulait, elle ne s’en rappellerait pas. Un truc se colla contre sa jambe. Ses deux yeux descendirent vers cette masse chaude et pu apercevoir un … chat. Une boule de poils, un truc tout chaud qui le regardait droit dans les yeux. « M’regarde pas comme ça toi. » marmonna t-il, en donnant des petits coups de pieds dans ce truc, pour qu’il s’éloigne de lui. Plus Jules essayait de le repousser, plus cette chose grimpait sur ses jambes. Le regard du chat était perçant, comme s’il essayait de lui dire ‘’je sais que tu mens, et mentir, c’est mal’’ avec une musique diabolique dans le fond. Il préférait définitivement les clébards, à ces trucs poilus et silencieux. Et fourbes.
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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyMar 17 Jan - 18:16


 
« Darling just hold on»

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Je suis morte. Oui, c'est ça, je suis morte. Je ne vois pas d'autres explications. Cette nuit, la grande faucheuse m'a attrapé dans ses filets, faisant de moi une âme en peine. Enfin ça je l'étais déjà, la faute à qui ? A moi bien sûr. Je suis mon propre capitaine et la pro pour faire de ma vie un désastre. Pourtant, ça n'a pas toujours été ainsi, faut croire que depuis un moment je fais tout de travers. A commencé par ça, ou ce truc qui se trouve sur mon sol. Cette bête dont je ne préfère même pas prononcer le prénom et encore moins le songer. Ça serait lui donné beaucoup trop d'importance. Trop pour ce qu'il est. Je sais même pas ce qu'il est à mes yeux, hormis un mec relou, chiant et carcérale, non caricatural. Quoique ça m'étonnerait pas qu'il est fait de la prison. Je deviens vraiment méchante, la bitchy en moi a sorti les griffes et je n'aime pas ça. Depuis quand je juge les gens sur leurs faits passés ? Depuis qu'il a croisé mon regard. Oui, il, quoique j'aurai mieux faire de dire « ça » mais là je deviens foutrement méchante. Techniquement il le mérite pas vraiment, il est pas si relou que ça, fin après quelques verres… apparemment j'ai pas pris que quelques .. bon sang Charlie faut que tu reprennes. Pourquoi j'ai pas ramené l'autre. Oh non et s'il ? Et pourquoi que je pense à ça ? Surtout là maintenant que j'ai les fesses endoloris. Toute façon je doute que ça lui fasse quelque chose … Quoique, j'en sais rien, il y avait quelque chose dans son regard… quelque chose d’inhabituel. Un truc que j'avais pas vu depuis longtemps, mais j'ai du me faire des films. C'est vrai quoi.. il a l'air heureux … et c'est pas comme ci j'étais importante à ses yeux. Et on va changer de chaîne parce que sinon je vais devenir une fontaine. Barbie n'est pas aussi pathétique, j'suis sûre. Faut vraiment que je me reprenne. Puis pourquoi qu'il grogne, il a quoi encore ? Qu'il se plaigne pas, j'aurai très bien pu lui balancer autre chose. Sauf que pour le coup, je ne voyais pas quoi. Les yeux me brûlent tellement et ne parlons pas de ma tête. C'est un défilé mexicain à l'intérieur. Dam it ! Au moins, ici je suis à l’abri de ce truc, de cette chose qui se trouve chez moi, comment il est atterrie ici, c'est la question à un million. Je l'aurais pas ramené ? Non, mais c'est pas possible que j'ai fait ça ? J'ai fait ça ? Aaaah j'en sais rien. Faut vraiment que je réduise ma consommation d'alcool ou alors que je mange avant. Ce qui ne serait pas une mauvaise idée, un ventre vide ne tient jamais le coup. Un corps non plus, tiens en parlant de manger, l'autre bourdonne toujours. Il a pas bientôt fini celui là, il voit pas qu'on est en train de vivre des montagnes russes ? Entre ce truc qui se trouve dans ma chambre, sans que je sache comment, et puis tout le reste. Déjà ce trou noir, j'arrive pas à l'expliquer. Enfin si : l'alcool, mais bon y a des limites et puis … ouais non faut que j'arrête de me trouver des excuses. Surtout que là.. bah j'en ai pas. Ça bouge, au moins ça bouge, il peut pas être mort. Bien sûr que non, ce genre de truc est increvable, toujours pareil. Y a que les chieurs qui survivent, les emmerdeurs de première catégorie et les autres ? Et bien les autres trépassent … charmantes pensées matinale Moriarty ! De mieux, en mieux. Le jour apparaît et je n'étais pas prête. Soufflant sur une mèche qui vole au passage. Sa tronche de babouin m'apparaît enfin et ce truc ne trouve rien de mieux que de foutre de moi. Ça se voit qu'il ne s'est pas regardé. Il n'est guère mieux que moi. C'est l'hôpital qui s'fout de la charité ! J'aurais décidément tout vu, ou presque. Je dis bien presque car on sait jamais avec ce genre de spécimen. Et en plus, il prend ses aises, quand je dis que j'aurais tout vu … et je manque presque de m'étouffer avec sa remarque, si subtile, si horrible. Non, non, non ce n'est pas possible. Je me refuse. Décalant du lit et restant toujours à terre. Oui parce que d'ici on est bien mieux.

Non ce n'est pas possible. Réfléchis Moriarty, réfléchis ma fille. Je n'ai pas pu faire ça, no way. Je refuse d'y croire. Bon ceci expliquerait pourquoi il se trouve chez moi… oui, mais non je refuse de croire que de un : je me suis abaissée à ça et de deux : non pas possible. Il gesticule face à Pascal, entre paresseux, ils devraient se comprendre. Cependant mon patcha ne daigne bouger. Il montre son territoire, lui au moins … ah non ça suffit que ce visage cesse d’apparaître dans ma tête. Et puis il n'a rien à montrer ou à prouver. Pourquoi je suis … dépitée et triste. Oh bon sang, j'en ai marre de moi. Je déglutis n regardant le spécimen en action.. fin si on peut parler d'action. « Au lieu de prendre tes aises et tes rêves pour la réalité, t'as pas envie de retourner dans ton trou ? Je suis sûre que tu manques à tes rats. » Je lui affiche mon plus grand et beau sourire. « Et puis ce doux visage t'est entièrement, j'ai pas envie que tu succombes et me demandes en mariage au p'tit déj ! » Second sourire, qui n'est forcé. Me pelotonnant dans mes draps, j'essaie de rassembler mes souvenirs. On s'est à peine parler de la soirée et soudain … Et shit ! « T’excites pas pour le second round Don Quichotte, au vu du premier, j'ai pas spécialement envie de retenter l'expérience … mais plus me mettre la tête dans la cuvette. » Bon clairement il n'y a rien eu, enfin je crois … non je n'aurais pas oublié ça, à moins qu'il m'ait drogué… Vu le truc, ça m'étonnerait pas, mais non, je suis encore habillée de façon potable. J'ai plus mon jean et mes chaussures… Non, je refuse de croire que non !
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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyMer 25 Jan - 22:33


 
« Darling just hold on»

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Son crâne commençait vaguement à ressentir une légère pression, une pression qui s’agrandissait au fur et à mesure que ses battements de cœur frappait sa poitrine. Ça ressemblait à un coup de marteau de plus en plus fort, près à l’assommer d’un coup. Puis, il compris enfin qu’un mal de crâne commençait à faire effet. C’était par vague de pulsion, parfois son crâne s’endormait puis un tourbillon de douleur lui donnait une petite grimace au dessus de son nez froissé. Il compris qu’en réalité, cette douleur ne venait que lorsque Charlie lui parlait. Ta gueule … pensa t-il donc, se demandant quand la brune allait arrêter de jouer sa ‘’drama queen’’ et passer à autres choses. Peut-être qu’ils s’étaient embrassés, peut-être qu’ils avaient dormit l’un à côté de l’autre : mais c’était tout. Jules, assez conscient pour comprendre que Charlie ne s’en souvenait plus, trouvait sa réaction un tantinet exagéré. Etait-il aussi laid, moche, horrible pour avoir le droit à ce genre de parole ? Son rôle de ‘’boulet/relou’’ devait certainement y être pour quelques choses. Si sa Pam était là, elle lui donnerait un coup derrière la tête et lui demanderai d’arrêter de faire l’idiot deux secondes. Mais Charlie, c’était Charlie, elle ne voyait qu’un tas de muscle et de connerie, de stupidité et d’imbécilité. Rien d’intelligent ni d’agréable à trouver à l’intérieur. En même temps, il faut dire qu’elle ne cherche pas plus loin que le bout de son nez. A cette pensée, il leva simplement les yeux au ciel. Charlie qui se vantait d’être plus intelligente que lui n’était en réalité qu’une copie conforme de sa cervelle. Bien fait pour toi, Moriarty.

En pleine baston avec ce stupide chat qui a finit par grimper sur ses genoux, il relève la tête vers la brune. Quels rats ? Il eut un long moment de réflexion avant de comprendre son sous-entendus, pas de sa faute si une tonne d’alcool coulait encore dans son corps et appuyait sur sa vessie. Ou bien, c’était le chat qui avait décidé de remonter encore. « Je préfère encore la compagnie de rat, que la tienne. T’es chiante à gueuler tous le temps pour un oui ou un non, assume un peu ce que t’as fait hier. J’te ferai dire que c’est toi qui a commencé. » il ne savait plus vraiment si c’était vraiment Charlie qui avait commencé. Il croit que oui, en même temps, la brune avait été tellement bourré la veille que Jules n’en était pas vraiment étonné. Il avait arrêté de regarder Charlie pour se concentrer sur le truc à poils qui s’était positionné sur son ventre, le fixant d’un œil étrange et perfide. Il semblait que l’animal voulait lui parler, lui dire quelques choses, mais tout ce dont Jules trouva à faire est de lever une main et poser son doigt contre la tête de l’animal. Le chat ne bougea pas d’un centimètre. Quoique, il pouvait lire dorénavant dans ses yeux un profond ennui. Et ça le fit sourire comme un con. « Te demander en mariage ? J’préfère encore crever sous un train, qu’te demander en mariage. Alors elle … t’entends ça ? Elle est trop conne ta propriétaire. » il parlait au chat. Tout comme il parlerait avec son chien. La différence étant que son chien réagissait un peu plus, qu’à cette boule de poils immobile qui continuait à le fixer d’un mauvais œil. Encore un peu plus et Jules trouverait ça plus flippant que drôle. « En parlant du premier round, tu t’es endormit la première. » sa tête se tourna finalement vers elle, venant la pointer du doigt avec un sourire moqueur aux bouts des lèvres. « Même une femme de cent ans embrasse mieux que toi. » il entendait déjà ses railleries quand au fait qu’il a goûté les lèvres d’une centenaire. Malheureusement ou heureusement, il n’avait jamais goûté à ce genre de femme. Jules se contentait des gamines dans la vingtaine ou plus. Il recentra son attention sur le chat. En regardant de plus près, ce truc ressemblait presque à Charlie. Aussi grumpy et ennuyant que son hôte.

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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyDim 5 Fév - 12:15


 
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C'est un cauchemar. Oui, c'est ça. Ça ne peut-être que ça. Je suis en train de faire un cauchemar. « Aie. » Apparemment non. Il est bien là. Il se trouve bien dans ma chambre. Sur mon lit. Dans ma chambre. J'ai envie de vomir… je ne sais pas ce qui s'est passé. Ai-je vraiment envie de savoir ? Pas vraiment. Il n'a rien pu se passer. Je m'en souviendrais. Enfin je crois ? Rien n'est sûre. La preuve, je viens de me réveiller dans le même lit que lui. Que cet individu. Je suis tombée aussi bas.. Mon dieu mais qu'est-ce que j'ai fait hier soir… boire ça c'est sûr ! L'alcool c'est mal, très mal. J'essaie de concentrer mon cerveau, mais l'autre cause. « Si je te dérange autant, tu connais la sortie » lui dis-je sans même le regarder. Il se plaint, mais monsieur ne bouge pas. C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité. Ai-je l'air de le retenir ? Je ne crois pas. Qu'il s'en aille. Au contraire, ça me ferait plaisir de le voir déguerpir. Bon je devrais tout nettoyer au propre après, parce qu'avoir son odeur, merci, mais non merci. Je me passerais bien de ce genre de chose. Bon sang, mais qu'est-ce que j'ai fait hier soir. Focus Moriarty. Y a eu le verre de début avec Ems. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. On n'a rien mangé et on est parti chacune de notre côté. J'étais censée retrouver Maggie pour aller au bal. Le bal. Tout me ramène à cet endroit. Pourquoi est-ce que j'y suis allée aussi ? Je savais que c'était une mauvaise idée. La preuve. En quoi finir avec cet individu est une bonne idée ? Bon après ? Voyons voir. Puis l'autre cause, encore, pour se plaindre, encore. Décidément il ne s'est pas regardé dans une glace. Tout ce qu'il me reproche, il… et bien il est pareil. C'est peut-être pour ça qu'on se supporte pas ? Allez savoir, ce n'est pas mon problème du moment. Puis ce mal de crâne qui émerge de chaque côté. J'ai envie de me frapper la tête contre ce mur. Ce n'est pas une mauvaise idée … je retrouverais peut-être un truc… Ou pas. Ouais, non on va éviter, ça lui ferait trop plaisir en plus. Ça j'en suis sûre. Bon alors au bal j'ai retrouvé… Orion. Jusqu'à là, je suis sûre de mon coup. Et puis. Y a eu … « Bastian. » Je ferme les yeux un instant. Oh non. Je suis partagée entre la nausée et l'envie d'exploser. C'est pas possible. Non. Non. Pourquoi j'ai forcé à vouloir me souvenir ? Pourquoi ? Parce que je voulais savoir comment cet individu avait fini dans mon lit. Je sens les larmes couler le long de mes joues. Il manquait plus que ça. Il faut que je me reprenne et vite. Je ne vais pas craquer en sa présence. Sauf que… trop tard. Je passe une main sur mon visage. Reniflant un peu. On garde la tête haut. « Écoutes Barnes. Je ... » Oui je quoi ? J'en sais rien. « Quoiqu'il a pu se passer, c'était une erreur. On est d'accord la dessus. » Il va pas me contredire. Me redressant doucement. Mauvaise idée. La terre tourne de trop. Sauf que j'ai envie d'être allongée, sur mon lit… Mon lit qui est occupé. L'envahisseur semble le trouver à son gré. Tu m'étonnes, il ne doit pas avoir l'habitude à ce genre de confort. Je souffle à nouveau. « Bouges. » Lui dis-je en lui bougeant sa jambe. Pascal à ses côtés, il ne sait pas si je lui parle à lui ou l'individu qu'il fixe. Je finis par me poser sur le lit. La terre tourne un peu moins, mais ce n'est pas l'idée du siècle. « putain pourquoi j'ai bu autant … » et pourquoi je me parle à voix haute. Je souffle. « Ok alors prends note de ce que je vais dire car ces mots ne sont pas prêts de revenir de sitôt. T'as rien d'un crétin… t'es juste … j'en sais rien. T'es pas désagréable dans ton genre, mais t'es pas mon genre et hier … hier ... » Je revois la scène. Ses mots. Et ce qu'il m'a dit… passant mes mains sur mon visage. « putain mais quel con … » Là je sens que je perds mon auditeur. « pourquoi il a fait ça ... putain … mais .. » C'est pas possible. J'aurais dû boire un verre de plus, histoire d'oublier ce qu'il m'a dit. Le verre de trop, aurait été fort utile. « Vous les mecs, vous êtes… incompréhensible. » Je sens un truc chaud se pelotonner à mes côtés. Ronronnant au contact de ma main. Pascal. Mon chat. Ma vie se résume ce matin a une migraine, un chat et .. Jules. J'ai envie de vomir.
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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptySam 4 Mar - 16:35


 
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Ils étaient d’accord sur ce point, hier soir, c’était une erreur. D’accord Charlie elle est belle. D’accord, Charlie elle est drôle, Charlie elle est quand même gentille parfois, Charlie elle est élégante, elle est agréable, elle est cool. Peut-être qu’il lui tournait autour, qu’il la voudrait une fois au creux de ses mains, pouvant toucher délicatement ses formes embrasser le haut de son crâne sans rien d’amicale, la voir les yeux fermés, à ses côtés ou dans ses bras. Ça lui trottait encore dans l’esprit, mais c’était qu’un rêve qui avait touché u semblant de réalité hier soir. Jules ne voulait pas se taper une Charlie complètement bourré qui ne se souvient pas de la moitié de ses gestes. C’est pas ça son but. Son but serai de voir quelques choses, de toucher un sentiment dans sa poitrine. Jules se déplaça comme elle le lui avait demandé, s’asseyant sur un coin de lit. Un vif regard tendre se posa sur son dos nue. Il voulait qu’elle tombe amoureuse, il voulait voir l’éclat brillant dans ses yeux. Comme celui dans les yeux de sa Pam, comme celui dans ses yeux quand il voie Pam. Mais c’était impossible. On parlait de Charlie. Charlie et ses amours. Charlie et son indécis professionnel.
Elle réussit à avoir son attention quelques peu perdu pour ses futurs paroles. Bien qu’il ne compris que la moitié de ses mots. Il chercha son t-shirt, l’attrapant au sol pour l’enfiler malgré le mal de crâne qui commençait à lui rappeler qu’il n’avait plus vingt-cinq ans. Foutue alcool. Un fin sourire ce colla à ses lèvres quand elle lui avoua qu’il n’avait rien d’un crétin, ça le rassurait, un peu, même s’il n’en dira rien. Comme d’habitude. Puis le reste, ce fut un flou constant. Un blabla sans queue ni tête. Sans s’en rendre compte, il suivit le chat, venant s’asseoir à côté de Charlie, séparé par un félins bien plus agréable avec sa maîtresse qu’avec lui. Il détestait les chats. Et les chiens. Sauf le sien. « Salle de bain ? » il suivit la direction de son doigt pointé, cherchant dans les placards un doliprane qui pourrait les sauver de leur futur convalescence. Il pris deux pots de brosse à dent, qu’il rinça au préalable et reviens près de Charlie, lui tendant un verre d’eau et une pilule miracle. « Va falloir être plus précise. J’ai rien compris. » il avala son comprimé et un peu d’eau pour faire passer la bête. « C’est qui Bastian ? » parce qu’il n’avait rien compris de toute l’histoire. Il connaissait que Charlie et non le reste de la clic. Mais Bastian semblait important, surtout vue la manière dont elle se mettait dans tout ses états pour si peu. « Tu dis qu’on est incompréhensible … tu t’aurais entendu parler. » un bref sourire éclata ses lèvres, s’arrêtant dut au mal de crâne qui revient comme une épée planté dans son torse. Que les comprimés prennent effet rapidement avant qu’il ne se mette à dégueuler sur la si belle moquette. Ce serai dommage. Mais un bon souvenir à raconter ?


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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyMer 8 Mar - 17:04


 
« Darling just hold on»

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La migraine, je la sens bien, la journée va être horrible. Putain dans quelle connerie je me suis encore embarquée. C'est plus fort que moi, il faut que je fonce tête la première la dedans. Je le remercie mentalement de se décaler, bon ça reste mon lit. Il aurait pas dégager, je l'aurai viré, à coup de coup de pieds mal placer … ouais non, il faut que j'arrête avec la violence, surtout vis-à-vis de lui. Il est dans la même situation que moi… enfin si on peut dire ça. Et puis il n'est pas si dégueulasse que ça… non, mais qu'est-ce qui me prend ? Je ne vais pas changer de route, ça reste Jules. L'abruti qui passe son temps à me faire rager, je lui rends bien d'un sens, mais c'est pas lui… ça ne sera jamais lui… et ça m'tue de penser ainsi. Lui s'en fout de moi. Enfin ? J'en sais rien. Le concert espagnol ou mexicain, je ne sais plus trop continue sa mascarade dans ma tête. Jules ne dit rien, est-ce bon signe ? J'en sais trop rien. Je sais juste qu'il se dirige vers la salle de bain. Si je le répugne à ce point, il peut le dire, je me dramatiserais pas… quoique. Non ce n'est pas le moment. Mon ego risque d'en prendre un coup. Le retour du .. preux chevalier, si on peut appeler ça un chevalier. N’empêche qu'il a dû entendre les sos de mon crane. J'attrape le médoc et le verre d'eau. Le remerciant du regard. « Va falloir être plus précise. J’ai rien compris. »  Je bois le verre cul sec, pas sûre que ça soit la bonne décision, mais j'ai soif. Reposant le verre à côté de moi. « C’est qui Bastian ? » Baissant mon regard au son de ce prénom. Ce prénom est partout en moi. J'ai l'impression que chaque partie de mon corps le réclame… Foutu moi. Foutu hormone. Foutu lui. Foutu amour. « Tu dis qu’on est incompréhensible … tu t’aurais entendu parler. »  Un point pour lui. La balle au centre. Prenant une place un peu plus confortable le lit. Son sourire t'apaise un peu. Tu l'invites même à prendre place à côté de toi. Virant au passage Pascal, qui lui te lance un regard de reproche. Oui bah écoute si tu es pas contant va voir ton père … je me retiens de le dire à voix haute. J'ai pas envie qu'il me prenne pour une folle, pire que ce que je suis. Je me pince les lèvres, je déballe ou pas. Il me regarde intriguer. « Ok tu marques un point Barnes. » Voyant son sourire, j'en déduis qu'il apprécie. « Bon… le gars que tu as vu hier soir, celui dont tu as bien fait exprès de renverser ta boisson. » Je plante mon regard dans le sien, je vois qu'il s'apprête à rétorquer, mais pas d'ça entre nous. « Donc ce gars… fin … c'est un peu ... » je ne sais pas comment dire ça. « Mon ex et aussi le gars que j'ai dans la peau, même après trois ans… » Voilà c'est dit. « Vas-y fous toi de ma gueule et dis que je suis l'une de ces nanas qui pense qu'à un mec ... » Je lève les yeux au ciel, à sa place je le ferais. « Je précise que j'ai jamais été ainsi… Il fut un moment crois-moi que tu aurais réclamer un autre round. » J'esquisse un sourire avant de lui donner un coup de coude. « Sauf qu'avec lui.. j'en sais rien… il a été mon meilleur ami, mon partenaire de crime, puis mon amant … et j'ai tout merdé… » Voilà que je parle à coeur ouvert, étrange. « totalement ! » Je sens qu'il va se moquer de moi, et il a totalement le droit. « Et tu veux savoir le pire ? Non parce qu'il y a pire … je suis revenue pour lui ... » Je fais une petite grimace, me cachant de son regard, mais il faut que je sache. « allez dis-le que je suis… pathétique. » C'est le mot. Enfin je crois. Toute façon au point ou j'en suis …  
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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyJeu 23 Mar - 21:13


 
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Pendant qu’il posait son verre au sol, il suivit les indications de Charlie en se permettant de sauter sur son lit pour s’allonger correctement. Même si son crâne commençait à gonfler pour exploser et arrêter ce mal de crâne. Ses deux mains passa sous sa tête, le regard planqué sur le plafond en écoutant d’une oreille très lointaine Charlie. Il passait par toute les étapes. Le sourire. L’empathie discrètement. Les yeux levés au ciel. La grimace pour se recevoir un coup de coude. Ouais Charlie était pathétique. Ses lèvres se creusaient pour le dire, mais tous le monde l’est. Tous le monde est pathétique quand il s’agit d’amour. Peut-être que lui, moins que la moyenne. Il n’est jamais tombé vraiment amoureux, dans une relation exclusif parce que ses yeux ne voyait qu’une, il n’a jamais ressentit ce pincement au cœur quand sa partenaire quittait ses draps au beau milieu de la nuit. Ça, il l’a jamais ressentit et le ressentiras jamais. Ou peut-être dans des années. De très longues années. Une partie de lui pouvait comprendre Charlie. Ce qu’elle voyait en Bastian, le mec sur qui il a renversé miraculeusement son verre dessus. Il pouvait comprendre. Il pouvait lui donner des astuces. Il pouvait l’aider. Ouais. Il pouvait. Mais ça serait pas Jules. Du moins, pas le Jules qu’il montre à Charlie. Il se préserve ce Jules là pour son petit-frère, pour l’aider à se relever et le pousser dans les flammes imaginaires. Qu’un mirage. Un truc qui n’existe que dans son crâne. « T’es vraiment pathétique. Et j’le pense vraiment, t’sais. » là, c’est Jules. Le Jules de Charlie. Il tourna la tête pour poser ses yeux sur la brune, lui envoyant une petite tape sur le haut du crâne. Prend ça, toi et ton mal de crâne. « T’es entrain d’me dire que t’es v’nue ici pour quoi ? Pour qu’un mec ? Un p’tit gosse qui va p’t’être retomber amoureux toi mais t’es même pas sur. » un pouffement sortir d’entre ses lèvres. « J’avais bien raison. T’es bien d’ces filles qui pensent qu’à un mec et qui boit pour oublier. Pathétique et ringarde. » il passa une de ses mains sous son t-shirt pour jouer avec, le relever et l’abaisser. Apparemment, ça apaisait un peu son mal de crâne. « T’as qu’à lui dire cash. Jamais compris les meufs qui attendaient des plombes avant d’avouer c’qu’elles ressentent. C’pas compliqué, t’sais. J’peux t’donner des cours, s’tu veux. » et un rire gras sortit d’ses lèvres. Comme si tout ça c’était qu’une mauvaise blague. Un mauvais rêve. Un mauvais scénario de film à l’eau de rose. Et ça le faisait rire stupidement. Affreusement. Encore et encore, comme si rien d’autre comptait. Comme s'il n'avait plus aucun problème, qu'il ne portait plus cette peur pour l'amour. Comme s'il se contentait d'écouter les remords et les plaintes stupides de la petite adolescente qu'était Charlie. Il l'aimait plutôt bien Charlie. Mais là, elle retournait à ses treize ans et ses drama amoureux.
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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyMer 29 Mar - 17:28


 
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Pourquoi ? C'est bien la question que je me pose. Pourquoi je me confis à lui. Je n'ai rien contre lui, mais il n'est pas mon ami. Il n'est que… Jules. Un chieur qui se trouve dans mon actuellement … pour mon plus grand malheur. Bon en soit, je peux contourner cet obstacle et puis ce n'est pas comme si nous avions couchés ensemble. Il ne s'est rien passé, dieu soit louer ! Sauf qu'à présent, je lui déballe ma vie… pourquoi ? Il voulait savoir, à présent, il sait et je me sens juste pathétique. Il ne tarde pas à me le renvoyer. En même temps, on parle de Jules, le jour où celui là sera gentil, ce n'est pas arrivé. Enfin je lui rends bien, donc donnant donnant. Je fixe mon plafond, soufflant, en signe de réponse. Rien ne m'apparaît, en même temps ce n'est qu'un plafond. Il n'est pas médium et ne peut pas me dire ce que je dois dire ou faire. C'est à moi de prendre mes décisions et pour l'instant … flou total. Je me sens juste bête, encore plus à présent que je me suis livrée à l'autre demeuré qui se trouve à mes côtés. Ce même demeuré, qui prend ses aises. Tu m'étonnes, il est confortable mon lit. J'ai l'impression de revoir la chanson de Timon et Pumba dans ma tête, quand le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde… Ouais, mais là le monde se résume à Jules. Quoique ça me dérangerait pas de le persécuter encore et encore … « J'suis sûre que t'y connais rien … j'ai beau être pathétique, mais moi au moins je sais ce qu'est l'amour ! » Oui, bon c'est bas et puis qu'est-ce que j'en sais qu'il n'a pas connu ce sentiment ? Enfin quand on voit le moustique et sa façon d'en parler… y a peu de chance qu'il sache ce que s'est réellement… il a bien de la chance. Enfin ? Je soupire, bien fort. Oui je sais que je suis pathétique et oui je sais qu'il a raison ...Grr ! J'en ai marre. « Et ça va être quoi tes cours ? Puis je lui ai dit … fin pas exactement … tu crois que c'est facile toi ? » Il est marrant. J'avais prévu de lui dire, mais une fois devant son visage … je me suis défilée. Ce n'était pas aussi facile que je le pensais. Dès que je me plonge dans son regard, j'oublie tout… « Puis de base je ne suis pas comme ça, sauf que lui est différent ! T'as jamais rencontré une nana avec qui tout était différent ? Genre à qui tu peux tout dire, sans prise de tête et avec qui s'est simple, limpide … comme une évidence quoi ... » Bon sang, mais pourquoi je lui dis tout ça ? Il va me rire au nez, on parle de Jules. Pourtant avec Bastian c'est ça, une évidence, depuis le départ… on s'est direct parlé, on a direct accroché … et j'arrive pas à l'oublier. C'est qu'il y a un truc. Je me redresse en douceur, parce que ma tête continue de jouer les tambours. « T'as pas faim ? » dis-je en tournant la tête vers lui. J'aurais dû le faire plus doucement, ça tangue un peu.
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MessageSujet: Re: Wish that you could build a time machine ... Chules#2   Wish that you could build a time machine ... Chules#2 EmptyDim 9 Avr - 0:27


 
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Elle renchérit, comme quoi il ne connaît pas l'amour. Et alors ? Il n'avait pas besoin de connaître l'amour pour comprendre que son comportement et son histoire était pathétique. Ou poétique. Son esprit jonglait encore entre ces deux mots. Tu crois que c'est facile ? Quand j'ai croisé son regard, tous le monde s'est écroulé, blablabla, citation chiante, blablabla, conclusion bancale comme quoi je ferait mieux d'aller manger de la glace et pleurer devant Titanic ; c'est exactement le ressentit qu'il avait en entendant ses paroles. Une vraie adolescente. Pire, une gamine en maternelle qui hésite entre le plus beau de la classe et le deuxième plus beau de la classe. Il roula les yeux au ciel, lâchant un soupir pour calmer son rire. « Sincèrement Charlie, tu penses pas qu't'es assez grande pour dire c'que tu r'ssent ? » sa tête se tourna pour la regarder. Elle réfléchissait, il pourrait presque croire qu'elle panique rien qu'à l'idée d'aller livrer ses sentiments. Les femmes sont compliqués, toujours à se prendre la tête alors que la seule solution serai d'aller lui rouler une pelle avec quelques fleurs dans les mains. Ça fonctionne sur un cas sur deux. Du moins, selon les statistiques niveau Barnes. Non très efficace.
Genre à qui tu peux tout dire, sans prise de tête, avec qui s'est simple, limpide. Comme une évidence.
Un prénom tressautait au fond de sa cervelle. Automatiquement. Ouais y'avait elle, y'avait sa jolie Pam. Mais c'était une meilleure amie. Il ne voulait pas faire capoter leurs relations fusionnels qu'ils entretenaient. Ça pourrait gâcher leurs sourires, faner leurs corps, pourrir leurs cœurs. Voulait-il voir le visage triste de Pam en face de lui, les yeux embuées et la honte poisseuse qui les suivrait pour toujours ? Non. Alors on disait non. Non à l'amour, non aux sentiments, non à tout ce qui pourrait fâcher. Ce qui pourrait pourrir leurs mondes. Il garda sa bouche fermée. Visiblement silencieux, trop silencieux et entièrement plongé dans ses pensées. Il ne répond pas à Charlie. Il ne l'avait même pas entendu. Seul un rire d'un écho lointain brouillait ses tympans, le rire de Pam si joyeux et adorable. Ce genre de rire qui lui donnait envie de sourire comme un con. Peut-être qu'il l'appréciait un peu plus. Peut-être que les sentiments des premiers jours n'étaient jamais réellement partit. Ils s'étaient simplement endormis sous ses veines, sous son cœur, attendant le moment parfait pour sortir de leurs cachettes et crier surprise ! C'était peut-être ça, ou ça ne l'était peut-être pas. Il en savait rien. Il ne voulait pas savoir. Ça briserai sa pensée de se dire qu'il pourrait être l’œuvre d'une amitié et de deux vies brisées. Charlie l’appela une fois, puis deux fois avant qu'il ne tourne la tête vers elle. « Ouais un peu. Ramène le déjeuner ici, st'euplait. Flemme d'me lever. Tu s'ras gentille, merci. » et il lui balança d'un joli coup de pied une chaussette qui traînait sur le bout du lit en pleine tête. Headshoot! qu'il se retient de crier comme un gamin. Au lieu de ça, un rire s'échappa. Un rire lointain qui traduisait sa connexion au monde réel. Il y pensait réellement. Et s'il avait encore un truc pour elle ? Puis, tout d'un coup, il se réveilla. Impossible, c'est juste les effets de l'alcool qui m'font perdre la boule ; ouais, ça devait être ça.
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