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 jusqu'au bout de la nuit + Claüs

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MessageSujet: jusqu'au bout de la nuit + Claüs   jusqu'au bout de la nuit + Claüs EmptyVen 16 Déc - 21:33

ft. Claüs
Pour cette fameuse soirée, Nikki avait décidé de s'habiller simple, parce qu'elle s'était emmerdé à faire les magasins pendant deux heures pour trouver une robe. Une robe noir moulante, parfaite, laissant voir ses jambes, mais qui donne envie d'en voir un peu plus, un peu féminine, un peu bohème. Elle était pas à l'aise, parce que c'est pas son genre, de s'habiller ''sexy''. Alors, elle a finalement décidé de mettre un skinny noir troué aux genoux et une chemise noire transparente  qui laisse entrevoir ses atouts. Après le concert, Nikki a passé le reste de la nuit à faire la fête, à boire et à fumer. Le bar venait tout juste de fermer et ses potes s'étaient barrés, trop défoncé, mais nikki, elle avait pas envie de rentrer. Non, pas maintenant. Alors elle vagabonde dans les rues sombre de la ville et envoie un sms à Claüs. Elle lui dit qu'elle doit lui parler, qu'elle est en route vers chez lui. Il l'attend. Nikki veut le remercier, lui dire qu'elle accepte qu'il fasse partie de son groupe, s'il le veut toujours. Elle aurait pu lui dire tout ça par téléphone le lendemain, mais va savoir pourquoi, elle préférait le faire en personne. Comme si elle se donnait une raison pour le revoir. Musique à fond dans les oreilles, elle avance en titubant légèrement dans la rue. La musique lui donne le tournis. a moins que ce soit les joints qu'elle a fumé, les verres qu'elle a avalé. Ou peut-être les deux ? Elle aurait pu prendre un taxi, mais Nikki préférait marcher, sentir la douce brise rafraichir son visage. La nuit lui permettait de laisser vagabonder ses pensées en toute liberté, sans aucune censure. Elle aimait ces moments un peu hors du temps, où tout semble possible, où plus rien n'a d'importance, où les rêves n'ont plus aucune limite. Un joint entre les lèvres, elle s'amuse à faire des bulles de savon pleines de fumée lorsqu'elle reçu un sms de Claüs. '' À ce propos, tu remarqueras alors bien rapidement que la maison de mes parents passe aussi inaperçu que leur nom ! PS: Fait gaffe aux chiens, ils mordent ! '' Je suis certaine qu'ils sont mieux dressé que toi en tout cas. Elle éclate de rire comme une ado défoncé suite à cette pensée et passe inévitablement pour une folle aux yeux de certain passants dans la rue, qui comparativement à elle devait probablement rentrer chez eux.

Après une trentaine de minutes, Nikki arrive enfin devant la grande demeure des Thompson. Elle la regarde quelques secondes et hausse les épaules. « Elle est un peu plus grosse que la piaule de mes vieux. » Mais ça, personne ne le savait. Nikki vient d'une famille très aisée. Son père a plusieurs cabinets d'avocats à son nom et sa mère, plusieurs restaurant un peu partout dans le monde. Nikki ne s'en est jamais vanté et vie par ses propres moyens, refusant l'aide financière de ses parents. Claüs était à ses yeux, clairement le stéréotype du fils à papa et ça l'énervait juste à y penser. Replaçant nerveusement ses cheveux, Nikki avança dans l'allée de la maison, quand un chien sorti de nulle part lui sauta dessus. Avant qu'elle puisse se retenir elle s'écroula sur un énorme pot de fleur posé près de la porte principale et le fit éclater par terre avant de tomber à son tour sur le sol. Putain! « Saleté de chien ! » Couchée par terre, elle avait de la terre pleins son soutifs et son pantalon. Consciente du vacarme que ça avait causé, elle était certaine d'avoir réveillé les voisins. Toujours étendue au sol, elle entend la porte d'entrer ouvrir et aperçoit Claüs. Honteuse, elle plaqua ses mains contre son visage et éclata de rire nerveusement. « Désolé pour la plante, je paierai pour les dégâts.» Elle était couverte de terre, de la tête au pied « Tu m'aides à me relever ou tu vas rester planter là à te foutre de ma gueule ? » Nikki lui tend alors la main, attendant qu'il lui tend la sienne à son tour, les joues rougies, par la honte.


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Dernière édition par Nikki Cobain le Mer 11 Jan - 7:45, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: jusqu'au bout de la nuit + Claüs   jusqu'au bout de la nuit + Claüs EmptyVen 16 Déc - 21:36

ft. Nikki
Ce soir, je n’ai que pour seul compagnie Mrs. Pumpkin, le persan roux de ma sœur, foutu chat trop câlin qu’elle n’a pas pu prendre avec elle à l’université où elle étudie. Ma mère travaille de nuit cette semaine et mon père, comme toujours, est en voyage d’affaires. Posé sur le canapé, je regarde un match de polo, sur une chaîne française. D’une main je tiens un bédo fraîchement roulé et de l’autre, je grattouille la boîte à ronrons derrière les oreilles, tandis qu’il me réchauffe les cuisses. Si je fume, ce n’est pas pour me retourner la tête, je n’en suis plus du tout à ce stade du fumeur occasionnel, et ce, depuis trop longtemps, non, si je fume, c’est que c’est un véritable besoin. Ça fait des années que je souffre d’insomnie, le pétard me permet de faire une nuit ‘’convenable’’. Dans mon monde, convenable signifie quatre heures, pas plus, pas moins. Je me penche vers le cendrier posé sur la table basse, pile à l’instant où mon Iphone sonne pour m’annoncer un texto. Prenant une nouvelle taffe, je me laisse retomber dans le fauteuil en gardant la fumé dans le fond de ma gorge. Je suis trop défoncé, je m’en rends compte, car l’écran de mon téléphone se présente difficilement à moi, à travers mes yeux mi-clos. Miss Cobain ! Dans un rire, je ramène la tête en arrière, afin de recracher les effluves de beuh ailleurs que dans la face du chat. Elle m’annonce qu’elle est en route par chez moi. Tiens, elle n’a vraiment pas perdue de temps avant de vouloir me revoir. Je n’aurais pas misé là-dessus, j’en suis presque déçu. Je lui répond aussi rapidement que la drogue me le permet et son texto suivant me fait sourire davantage. Elle a l’air de bonne humeur et surtout beaucoup plus détendu que cet après-midi ! Je la mets en garde au sujet de nos chiens, qui font très bien ce pourquoi ils sont là : garder !   C’est deux femelles malinois, la mère et la fille. On a récupéré Fallen auprès de policiers qui ont dû s’en défaire à cause de sa trop grande agressivité, cette chienne est complètement tarée. Bref, toujours est-il que lorsqu’elle est arrivée à la maison, elle attendait une portée, elle a bouffé deux de ses trois chiots et Heaven est la survivante. Cette dernière est carrément plus sympa, elle vaut un amour immense envers ma mère, qui l’a dressé au doigt et à l’œil. En parlant d’Heaven, je l’entends aboyer comme une malade, je sais que c’est elle, car l’autre barge n’aboie jamais. L’instant d’après, j’entends le bruit d’un truc qui se casse et des plaintes d’une voix tellement criarde que ça ne peut être que Nikki ! Et merde ! Je me lève d’un coup, oubliant Mrs. Pumpkin qui fait littéralement un vol plané, outré il me lance un regard remplie de haine, avant de s’asseoir et se lécher la patte. Je cours jusqu’à la porte d’entrée, en ouvrant celle-ci, je découvre Nikki, bloquée au sol par Heaven, qui lui laisse découvrir ses crocs en signe préventif.

« Désolé pour la plante, je paierai pour les dégats.»

Je me retiens d’exploser de rire. Elle y a de la terre de partout ! Je me mords l’intérieur de la joue, afin d’éviter de la vexer. Au loin, tapis dans l’ombre d’un buisson, j’aperçois Fallen. Ses yeux lancent des flammes, ses poils sont dressés sur son échine, ses épaules roulent sous ses muscles, alors qu’elle trépigne sur place, prête à l’attaque, elle me jette un coup d’œil, attendant le signal. Mon visage se ferme immédiatement, faut que je fasse attention, car si elle interprète mal mon geste, elle serait capable de bouffer Nikki. Je claque des doigts et lui dis de filer, en allemand. Heaven le prend pour elle et enlève ses pattes de la poitrine de la brune avant de venir s’asseoir à mes pieds. Fallen, elle, n’entend  pas la chose de la même façon, ventre frôlant le sol, elle s’avance avec rapidité vers nous, telle une lionne à la chasse. Je ne fais même pas attention à ce que me dis Nikki, qui visiblement n’a pas compris la situation dans laquelle elle vient de se mettre. J’attrape la main qu’elle me tend et la relève dans un geste brusque, avant de me mettre devant elle, pile au moment où Fallen laisse claquer sa mâchoire prêt de ses mollets. J’attrape cette sale bestiole par la peau du cou, tandis qu’elle se débat telle une furie, dans des rugissements monstrueux.

- Rentre à l’intérieur, tout de suite !

La chienne se tord dans tous les sens, me griffant la moindre parcelle du corps qu’elle peut atteindre, à défaut de pouvoir me mordre. Je ne suis pas fou, Nikki revient d’un concert et par conséquent, traîne sur elle les odeurs qui sont synonymes d’une telle soirée. Quant à moi, je me souviens d’un pochon de weed resté dans la poche de mon jeans. Pas étonnant qu’une ancienne chienne pisteuse pète un câble en captant tout ça. Mon petit moment de distraction m’est fatal, les crocs du malinois se referme sur mon bras. Je lâche un cri, mais au lieu de me lâcher, Fallen, la gueule en sang, se met à secouer cette partie de mon corps qu’elle tient fermement en bouche. Du haut de ses 28 kilos, elle parvient à me faire tomber et par réflexe je me protège le visage avec mon bras encore valide. C’est alors qu’Heaven se joint à la partie, se jetant au cou de son aîné, afin de me défendre. S’en suit une bataille sanglante et c’est très égoïste de ma part, mais je ne cherche pas à savoir qui va l’emporter. Je me lève en vitesse, ramenant mon bras meurtris contre mon torse, je titube vers Nikki, qui trop tétanisée n’a pas bronché d’un pouce. Je la prends par la main et me dirige vers la villa, en refermant la porte, j’entends Heaven qui lâche un cri horrible et mon cœur se déchire en mille morceaux. Lâchant Nikki, je me dirige vers la cuisine, où je m’empresse de mettre mon avant-bras sous l’eau. Je pisse littéralement le sang ! Cette vision m’horrifie, dégoûté, je lève les yeux au plafond, afin de ne pas regarder cette scène plus longtemps. Je serre les dents, afin de m'empêcher d'hurler de douleur.

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MessageSujet: Re: jusqu'au bout de la nuit + Claüs   jusqu'au bout de la nuit + Claüs EmptyLun 19 Déc - 6:37

ft. Claüs
Tout c'est passé beaucoup trop vite. Nikki, elle a rien vu venir. Elle s'est seulement aventurée dans l'allée, sans se douter une seule seconde de ce qui l'attendait. Claüs l'avait pourtant prévenu de faire attention aux chiens, mais elle n'y avait prêté pratiquement aucune attention, comme si elle prenait son avertissement pour une blague. Comment pouvait-elle savoir qu'il était sérieux ? Lui, qui passe le plus clair de son temps à dire des conneries et se foutre de sa gueule. C'est seulement lorsqu'un chien se pointa le bout du nez qu'elle réalisa son erreur, mais il était déjà trop tard. N'ayant plus le contrôle de son corps, qui ne cessait de tituber à chacun de ses pas, le chien réussi sans aucun mal à la faire trébucher sur un énorme pot de fleur qui explosa sur le sol. Sans qu'elle puisse se retenir, elle tomba violemment sur le sol, avant de se couper l'arcade sourcilière sur un morceau de pot cassé. L'adrénaline avait si rapidement envahi son corps, qu'elle n'avait pas eu le temps de ressentir le morceau brisé fendre sa peau. Recouverte de la tête au pied de terre, elle plaqua rapidement ses mains contre son visage, comme pour se protéger de l'éventuel attaque du chien, qui la retenait prisonnière au sol. Le cœur battant la chamade, elle éclata d'un rire nerveux, priant intérieurement pour ne se faire dévorer. « C'est pas que je suis pas confortable couchée par terre comme ça, mais si tu pouvais lui dire d'enlever ses sales pattes de sur moi, ça serait bien. Elle m'empêche un peu de respirer là. » D'un claquement de doigt, le chien enleva enfin ses pattes de sa poitrine avant de s’asseoir près de son maître. Merci mon dieu. Reprenant une grande inspiration, elle lui demanda son aide pour se relever, avant de lancer à la rigolade, comme pour détendre l'atmosphère. « C'est un petit rapide celui là. À peine deux minutes qu'on s'est rencontrés et déjà il me saute littéralement dessus. C'est à croire que la théorie sur les chiens qui retiennent apparemment de leur maître est réel. » Elle fait subtilement référence à cette fameuse soirée, où ils se sont envoyé en l'air alors qu'ils se connaissaient à peine. L'air distrait, Claüs ne porta à pratiquement aucune importance à ce qu'elle lui racontait, se contentant de regarder en direction des buissons, l'air sévère, comme s'il appréhendait une éventuelle menace. Nikki le regarda un instant et suivit son regard avant d’apercevoir un autre chien, qui comparativement au premier avait l'air beaucoup plus agressif, prêt à l'attaque. Ce dernier s'approcha vers eux comme un prédateur ayant trouvé sa proie. Mais Nikki, elle avait pas compris qu'elle était la cible. Alors, d'un coup sans prévenir, Claüs attrapa brusquement sa main et la releva rapidement, avant de se poster devant elle pour la protéger. Elle sursauta lorsque la mâchoire du chien claqua près de ses mollets et serra la main de Claüs par réflexe.

« Rentre à l'intérieur, tout de suite ! » Claüs lui a hurlé de rentrer, il lui a ordonné de se mettre à l'abri. Et même si Nikki avait envie de prendre ses jambes à son cou, elle n'arrivait pas à bouger, elle ne voulait pas le laisser. Les grognements du chien lui faisait froid dans le dos, mais tétanisée par la peur, elle resta là à regarder la scène horrible qui se déroulait devant ses yeux. Elle voit à contre cœur les crocs du chien s'enfoncer tel des lames dans le bras de Claüs. Elle entend ensuite son cri de douleur et ça l'a fait sursauter. Son cœur se serre alors et elle plaqua sa main contre sa bouche tout retenant sa respiration. Elle le regardait, l'air impuissante. Elle aurait aimé pouvoir l'aider, mais ça n'aurait fait qu'empirer les choses. Elle reste donc planté là, paniquée, à le regarder souffrir. Nikki ne pouvait s'empêcher de se maudire intérieurement. Elle avait l'impression que tout était de sa faute. Elle se sentait stupide. Minable. Elle n'avait pas pris au sérieux son avertissement. Elle s'était foutue dans la merde et maintenant, c'est Claüs qui en payait le prix alors que c'est elle, qui aurait dû être à sa place. Lorsqu'il tombe à la renverse sur le sol, Nikki détourne le regard en fermant instinctivement ses yeux puis elle s'adosse contre le mur froid de la villa, histoire de se donner un peu plus d'équilibres tant ses jambes lui donnaient l'impression qu'ils allaient flancher.

Les yeux toujours fermés, elle sent une main se fondre dans la sienne. Ouvrant à nouveau les yeux elle croise une fraction de seconde le regard de Claüs. Elle a pas trop compris comment il avait réussi à se défaire de son emprise, mais elle était soulagée de voir qu'il pouvait encore se tenir debout. Alors qu'il l'entraîne à l'intérieur, Nikki regarde au-dessus de son épaule et aperçois les deux chiens se battre. Malgré la situation, elle espérait qu'aucun d'eux ne soit blessé. Une fois la porte fermé, Claüs lâcha sa main et s'empressa d'aller mettre son bras sous l'eau. Toujours sous le choc, elle sait pas trop comment réagir, comme si elle ne réalisait toujours pas ce qui venait se de produire. Dos à elle, Nikki le scruta du regard quelques secondes, tentant de reprendre ses esprits. C'est seulement lorsqu'elle vu Claüs se tordre de douleur une fois son bras sous l'eau qu'elle s'avança lentement vers lui, l'air hésitante. Nikki prit conscience de la gravité de sa blessure qu'une fois à ses côtés. « Putain, c'est pas vrai ! » S'humectant les lèvres, elle prit doucement son bras entre ses mains pour voir plus en détail sa blessure. « C'est pas beau. Pas beau du tout. » Elle soupira avant de se passer une main dans les cheveux, nerveuse. Regardant tout autour d'elle, Nikki lui demanda où elle pouvait trouver une trousse de premier soins et dès qu'il lui répondit, elle s'empressa d'aller dans la salle de bain et trouva sans grande difficulté la trousse qui était rangé dans une des armoires. Une fois de retour, elle déposa la trousse sur le comptoir et s'approcha dangereusement de lui. « Il faut absolument soigner ça. Tu dois me laisser faire, tu pourras pas y arriver seul, la plaie est beaucoup trop profonde.. » Sa blessure avait besoin de plusieurs points de sutures et Nikki savait comment faire. Quand elle était ado, elle traînait avec des gens pas très net, c'était la meuf terre à terre de la bande, celle qui soignait ses potes après une bagarre, celle qui leur faisait la morale, qui voulait les sauver. Elle devait l'aider. Elle voulait l'aider. Et elle le fera, qu'il soit d'accord ou non. Évidement il refuse, il la repousse. Elle se doutait bien qu'il aurait cette réaction, mais de toute façon c'était pas une proposition. Elle le ferait de force s'il le fallait. Elle lui tiendra tête, parce qu'elle est comme ça Nikki. Et étrangement, quand il s'agissait de Claüs, elle était beaucoup plus entêtée. Alors elle insiste, ne réalisant toujours pas qu'elle était elle-même blessée et que du sang s'écoulait de son arcade sourcilière.




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Dernière édition par Nikki Cobain le Mar 27 Déc - 22:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: jusqu'au bout de la nuit + Claüs   jusqu'au bout de la nuit + Claüs EmptyMar 20 Déc - 22:44

ft. Nikki
« Putain, c'est pas vrai ! »

Tu ne crois pas si bien dire Cobain ! Je ne sais même pas vous dire la température de l’eau… Est-elle bouillante, tiède ou gelée? Tout ce que je sais, c’est que mon bras est en feu. Me faisant violence pour garder la plaie sous le robinet, je me tords dans tous les sens en gémissant. Des larmes viennent brouiller mes yeux et ne sachant pas quoi faire d’autre, j’écrase violement mon genoux dans la porte de placard situé à ce niveau. Pendant une courte seconde, cela me distrait, mais ce n’est pas suffisant. Je l’ai toujours dis, mais ce coup-ci c’est très sérieux, je vais la flinguer cette foutue chienne !

« C'est pas beau. Pas beau du tout. »

Je rouvre les yeux, regardant la brune examiner mon bras en fronçant les sourcils. Un court instant, aussi égoïste que cela puisse paraître, je lui en veux. Je me retiens de lui cracher mon venin au visage, en lui demandant ce qu’elle me veut et surtout ce qu’elle fou chez moi. Nikki interrompt mes pensées agressives en demandant où est-ce qu’elle peut trouver de quoi me soigner. Tel un câlin donné par quelqu’un qui nous est cher, ses paroles m’apaisent, j’ai l’impression qu’un poids invisible vient s’écraser sur moi. Comment ai-je pu croire un seul instant qu’elle était responsable de quoi que ce soit? Je soupire et entre mes dents serrées, je lâche un mot qui ressemble vaguement à un ‘’la salle de bain’’. Durant sa courte absence, j’attrape une bouteille de whisky de 30 ans d’âge de mon père. Ça lui apprendra à vouloir garder Fallen et de toute façon, cette bouteille est l’une des moins coûteuses. Je secoue la tête, dégouté par une telle richesse. À l’aide de mes dents, je fais sauter le bouchon que je recrache au sol, avant de boire trois grandes gorgées de cette merveille. Une grimace déforme mon visage, c’est fort cette merde !

« Il faut absolument soigner ça. Tu dois me laisser faire, tu pourras pas y arriver seul, la plaie est beaucoup trop profonde.. »

Déjà de retour? Soit je n’ai plus la notion du temps, soit la belle connait mieux la maison que moi-même… Je la sens, elle est si proche, sa poitrine frôle mon dos, sans me retourner, je lui fais un geste de l’index, car le reste de ma main est bloqué par la bouteille. Je souffle un bon coup, je commence à baissé le whisky vers la blessure, mais je m’arrête net. Je me mords la lèvre inférieur, une expression nouvelle sur le visage : de la crainte? Je ne vais pas pouvoir… Un… Deux… Ah non, hein ! Je sautille sur place, exaspéré par ce manque de courage. Allez ! Sans réfléchir davantage, je verse ce liquide de plus de cinq-cents livres sur la plaie. J’hurle en lâchant une quantité impressionnante de gros mots dans toutes les langues que je connais. J’ai l’impression de me faire marquer au fer chaud ! Je me retourne brusquement et repousse Nikki :

- Tu sais quoi, il y a pas moyen, personne ne va toucher à mon bras !
J’ai lâché ça dans un grognement, on aurait dit un animal, il manquait plus que je montre les dents à mon tour et c’était tout Fallen, j’en suis convaincu. Il ne reste plus grand-chose dans la bouteille, surtout au rythme auquel je la descends. Peut-être est-ce juste dans ma tête, mais j’ai l’impression que ça atténue la douleur. Puis j’ai tellement chaud… Nikki insiste et là, ça sort tout seul :

- Tu me casses les couilles !

C’est mon moyen de lui demander de se barrer de chez moi, sans pour autant avoir le mauvais rôle. Je reste en appuis sur le comptoir central, les yeux obstinément figés en direction du sol, un bras plaqué contre mon corps et l’autre apportant l’alcool à mes lèvres le plus souvent possible. J’ai les mâchoires crispées, même si la douleur n’est plus. Un hoquet me secoue et je comprends que j’y ai été peut-être un peu fort… Je lève la bouteille vers le lustre, afin de voir à travers. Il ne reste plus qu’un fond. Ouais. Mon père va me défoncer ! Dans un haussement d’épaules, je finis d’une traite le contenu. Je soupire, Nikki est toujours là. Je titube vers le four, où est suspendu un torchon, au passage, la bouteille de whisky me tombe des mains. Tant pis, hein ! Je jette mon fessier sur les plaques de cuissons et enroule le bout de tissus autour de mon poing qui est du côté non blessé.

- Si tu insistes Cobain, mais après je crois qu’il vaut mieux pour tout le monde que tu me foutes la paix, pour de bon !

Je suis bourré, défoncé et je souffre… Au fond de moi, je ne pense pas un mot de ce que je viens de dire, mais bon, j’aurais tout le temps de m’en vouloir en réveillant demain matin. Je détourne le regard et sers le poing couvert du torchon, en y plantant mes dents. J’ai toujours eu horreur des points de suture, pourtant, Dieu sait que j’ai dû en faire durant ma vie ! N’empêche, en l’espace d’une soirée, j’ai perdu toute crédibilité, je dois passer pour un pauvre connard particulièrement douillet. Enfin, c’est comme ça, je n’ai pas envie de jouer les gros bras, en faisant mine de ne pas avoir mal, juste pour bien paraître. Par contre, la douleur me met de mauvaise humeur et ça, je n’arrive pas à le contrôler. Mon rythme cardiaque est bas, je suis calmé, ou bourré, c'est au choix. Je laisse retomber mon poing et regarde attentivement l'aiguille courbe me rentrer dans la peau, permettant ainsi au fil de refermer ma blessure. J'ai la bouche entrouverte, complètement captivé, je relève mes yeux océans vers le visage de la belle. J'ai l'impression qu'une pierre tombe au creux de mon ventre, du geste le plus tendre dont j'ai pu faire preuve durant cette dernière heure, j'attrape le menton de Nikki. Ce coup-ci, l'intérêt n'étant certainement pas de la provoquer:

- Mais... Tu es blessé...

Je me sens si mal maintenant. Pourquoi ai-je accepté qu'elle vienne jusqu'ici? J'aurais dû la rejoindre à mi-chemin, dès l'arrivée de son premier sms, rien de tout cela ne serait arrivé. Maintenant que mes points de suture sont cousus et les fils coupé, je me laisse glisser le long de l'électroménager, afin d'être au même niveau que la brune, une tête en plus. Je regarde plus attentivement son arcade sourcilière. Lentement, sans réfléchir (enfin peut-être que si, mais c'est l'alcool qui parle !), je vins déposer mes lèvres sur sa blessure, comme-ci cela pouvait l'empêcher d'avoir mal. Dans une voix brisée, je murmure un:

- Je suis désolé.
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MessageSujet: Re: jusqu'au bout de la nuit + Claüs   jusqu'au bout de la nuit + Claüs EmptyMer 28 Déc - 2:16

ft. Claüs
Après une courte absence à l'étage Nikki s'empresse de retourner au près de Claüs, la trousse de premier soins entre les mains. Le cœur battant la chamade, elle s'approche de nouveau vers lui, cherchant à observer sa blessure. Dos à elle, Nikki regarda par dessus son épaule, avant de détourner le regard lorsqu'il versa enfin l'alcool sur sa plaie, après quelques secondes d'hésitation. Instinctivement, elle laissa tomber doucement sa tête contre son dos, le visage crispé tout en agrippant le tissu de son chandail, lorsqu'il laissa s'échapper plusieurs jurons. « Claüs.. » D'un coup sans prévenir, il la repoussa et elle se retrouva propulsé vers l'arrière. Se plaquant contre le comptoir, Nikki secoua doucement la tête, les bras croisés contre la poitrine. « Tu sais quoi, il y a pas moyen, personne ne va toucher à mon bras ! » Il l’observe comme s'il cherchait une raison à sa présence. Un seul regard de sa part suffit pour lui faire comprendre qu'il ne voulait pas de son aide. Qu'il n'avait pas besoin d'elle. Mais il était dans un état lamentable et Nikki ne voulait pas le laisser dans cet état. Elle ne pouvait pas. « Et moi il y a pas moyen que je te laisse comme ça. Je vais passer la nuit à te casser les couilles s'il faut, t'as compris ? » Elle sourit pour le faire réagir, même c'était bien la dernière chose qu'elle avait envie de faire à ce moment là. Sans plus attendre, elle déposa ses fesses sur l'un des comptoirs faisant face à Claüs, avant d'enlever ses bottes et de les laisser tomber sur le sol de la cuisine. Puis tout en soutenant son regard, elle enleva lentement sa veste en cuire puis la déposa ensuite à côté d'elle. « Alors ? » Pensait-elle réellement qu'elle pouvait lui dire quoi faire sans qu'il refuse ? Évidemment que non. Mais heureusement, il était probablement trop épuisé par sa blessure pour se battre avec elle. Il soupira bruyamment et ronchonna. « Tu me casses les couilles ! » C'est tout ? Elle s'attendait à bien mieux de sa part, mais elle se contenta de le fixer, silencieuse, préférant garder ses réflexions pour elle, histoire de ne pas le faire changer d'avis.

Nikki descend du comptoir où elle était assise et s'approcha de nouveau vers lui. Une fois à sa hauteur, elle écarta doucement les jambes de ce dernier et prit place entre ses cuisses. « Je vais essayer de faire vite d'accord ? » Préparant rapidement l'aiguille, Claüs renchérit. « Si tu insistes Cobain, mais après je crois qu’il vaut mieux pour tout le monde que tu me foutes la paix, pour de bon ! » Elle soulève le regard et plante ses iris dans les siens, l'air désolé. Pendant un court instant, Nikki était persuadé qu'il lui en voulait, elle pouvait le voir à la façon qu'il avait de la regarder. De lui parler. Mais comment pouvait-il faire autrement ? Pour une fois, elle ne pouvait pas le blâmer. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Ses paroles l'avait blessée, mais son visage ne laissa entrevoir aucune émotion, elle se contenta alors de baisser le regard, tout en faisant mine de se concentrer sur la plaie. « Si c'est ce que tu veux. » Nikki, elle n'a jamais voulu lui faire du mal. C'était pas censé se passer comme ça. Se raclant doucement la gorge elle s'empressa de se laver les mains dans l'évier avant de se regarder de la tête au pied. Elle était tellement préoccupée par l'état de Claüs qu'elle en était venue à complètement oublié l'état dans la qu'elle elle se trouvait. Toujours couverte de terre, Nikki soupira avant de détacher les boutons de sa chemise. « Je dois enlever ça. J'ai pas envie qu'il y ai de la terre qui s'incruste dans ta blessure. » Elle était bien trop sur les nerfs pour être mal à l'aise d'être en soutif devant lui. De toute façon, c'était pas comme si c'était la première fois. Une fois en soutif, elle retourna vers lui et tout en prenant une grande inspiration, elle stabilisa son bras. « Prêt ? » Comme à son habitude lorsqu'elle est concentré, Nikki fronça les sourcils et se mordilla la lèvre inférieur lorsqu'elle perça sa peau à l'aide de l'aiguille. Après quelques minutes, c'était enfin terminé. Elle pouvait enfin se détendre. « Voilà, c'est terminé ! » Elle soutena son regard et lui souria tendrement, jusqu'à ce qu'elle aperçoive dans son regard que quelque chose clochait. Nikki le scruta du regard, comme si elle cherchait à comprendre ce qu'il lui arrivait. Doucement, il lui attrape le menton et le relève. Elle fronça les sourcils et le dévisagea, l'air inquiète. « Mais... Tu es blessé... »


Nikki se recula de quelques pas pour le laisser descendre. « Quoi ? » Elle était pas réellement sûr de comprendre ce qu'il disait, comme si elle avait l'impression que l'alcool et la douleur le faisait délirer. « Mais non, je vais bien. » Et puis sans prévenir, il déposa un baisé sur son arcade sourcilière. « Je suis désolé. » Prise d'une bouffée de chaleur lorsque ses lèvres frôla sa peau, Nikki ressenti un léger picotement. Lorsqu'elle toucha à son tour sa plaie du bout des doigts, un peu trop brusquement, elle sursauta comme si un choc lui avait parcouru tout le corps. « Oh. » Prise au dépourvue, elle le voit avancer de quelques pas sans réellement comprendre comment elle s'était blessée. « C'est superficielle comme blessure, je ressens rien je t'assure. » Faux. Maintenant qu'elle savait pour sa blessure, c'est comme si elle commençait enfin à ressentir la douleur, après tout ce temps. Comme si une fois l'adrénaline du moment tombé, la douleur faisait enfin son apparition. Ayant un peu le tournis, elle n'y porta pas une très grande attention. « J'ai dû me cogner la tête en tombant. C'est rien. » Elle haussa finalement les épaules avant de changer discrètement de sujet, histoire de détourner l'attention de sa blessure. Elle avait pas envie qu'il s'attarde trop longtemps sur son cas. Elle allait bien, qu'elle disait. « Tu devrais monter prendre une douche, tu es couvert de sang. Je vais t'attendre ici, je veux pas te laisser seul cette nuit. Je veux m'assurer que tes points de suture de s'infecte pas. » Se dirigeant vers l'un des comptoirs, pour y prendre place, Nikki s’arrêta un instant, voyant double. Elle secoua la tête lentement, comme si ça pouvait aider sa vison à se replacer. Se sentant soudainement très légère, elle réitéra une seconde fois qu’elle allait bien et que ses blessures étaient superficielles. Comme si elle essayait de se convaincre elle-même que tout allait bien. Qu'elle contrôlait la situation. L'alcool, la beuh, le stress, sa chute, tout ça ensemble n'avait probablement pas aidé son état. Nikki éclata de rire nerveusement tout en plaquant l'une de ses mains sur sa hanche et l'autre sur le comptoir. « C'est vraiment une putain de nuit. »

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MessageSujet: Re: jusqu'au bout de la nuit + Claüs   jusqu'au bout de la nuit + Claüs EmptyMar 3 Jan - 21:12

ft. Nikki

« Mais non, je vais bien. »

Un faible sourire en coin m’échappe, je ne connaissais pas Nikki comme ça. Son côté altruiste me touche et me fait penser à ma mère adoptive, qui, dans sa grande générosité, a toujours fait passer l’intérêt des autres avant les siens. Lors de mon tour du monde, c’est ce qui m’a poussé à m’investir autant dans les orphelinats. Enfin, ça, et mon passé aussi. J’avais envie que la vie de ces enfants abandonnés soient moins tristes… Lorsque j’étais dans cette situation, certains ont fait la même chose pour moi et depuis, il ne se passe pas une seule journée sans que je me sente redevable. À l’inverse de Nikki, ma bonté d’âme n’est pas naturelle et ce soir, c’est ce que je trouve de plus magnifique chez elle. Je me rends compte que je ne connais absolument pas la blonde, même si nous avons déjà couché ensemble. C’est ce qu’il y a de plus ironiques chez les jeunes d’aujourd’hui : on se met à poils si facilement, dévoilant à la personne en face de nous tous nos petits complexes, ‘’notre intimité’’, mais à côté de ça, on garde les plus belles choses en nous. Nikki, c’est un truc de dingue à quel point elle m’a troublé aujourd’hui. Je ne dis pas ça, car elle est en soutif devant moi, enfin bon, je n’ai quand même pas la prétention de dire, qu’un tel corps ne me fait aucun effet, mais c’est tellement minime par rapport au reste. Non, je parle surtout de nos chamailleries de toute à l’heure, au magasin de disques, je pourrais passer ma vie à la provoquer de la sorte, afin de la voir faire genre de tout contrôler, mais avec moi ça ne prend pas, son corps s’exprime à sa place. Ses yeux sont le plus beau livre qu’il m’a été amené de lire. Puis lorsqu’elle a chanté, je me suis trouvé tellement chanceux, j’y ai vu là un privilège, car dans quelques années, ça coûtera une fortune un concert privée de Nikki Cobain, j’en suis persuadée ! Puis maintenant, de nouveau, je n’arrive plus à détacher mes yeux de son visage. Cette fille, je l’ai fait jouir il y a bien deux ans et même si elle ne me l’a jamais avoué, je suis certain que c’était la première fois que ça lui arrivait, c’était évident à son expression d’incompréhension extasiée (oui, oui, j’invente des termes à temps perdu). Toujours est-il que malgré ça, je ne me suis jamais sentie aussi proche de la brune qu’en cette soirée. Vu la façon dont je lui ai parlé, elle avait toutes les raisons du monde de me laisser dans ma merde, mais elle ne l’a pas fait.

« Tu devrais monter prendre une douche, tu es couvert de sang. Je vais t'attendre ici, je veux pas te laisser seul cette nuit. Je veux m'assurer que tes points de suture de s'infecte pas. »

Beau changement de sujet Cobain, très habile ! Je lève les yeux au ciel, amusé. Je me souviens, lorsque ma mère avait fait une vilaine chute au ski, elle c’était entêtée à ne pas vouloir aller aux urgences, afin de continuer à profiter de Jack, Valentina et moi (il faut admettre, que les moments où nous sommes nous trois réunis sont très rares). Résultat, trois jours après, nous avons appris, que son bras était cassé. Je vois Nikki qui pose une main sur le comptoir pour se tenir, mais qui essaye d’avoir l’air naturel en ayant l’autre sur la hanche. Elle me répète que tout va bien et je secoue la tête dans un sourire amusé.

« C'est vraiment une putain de nuit. »

J’hausse les sourcils et lance un regard à l’horloge, ça, c’est le moins que l’on puisse dire ! Ma mère devrait être ici d’ici une bonne heure, ce qui m’arrange plutôt, car recoudre quelqu’un, ça clairement, je ne pourrais pas, rien que de voir quelqu’un faire, ça me fait tourner de l’œil. Je m’approche de la brune et prend ses deux mains dans les miennes et même si ce geste semble minimum de l’extérieur, les muscles de mes bras se contractent, car je la soutiens un peu quand même.

– Ça tombe bien, car je ne compte pas te laisser repartir, même-ci officiellement le lever du soleil est pour bientôt. Par contre, même si ton programme me semble très bien, j’ai autre chose à te proposer. Lorsqu’une plaie est ouverte, on a six heures pour la refermer, ce qui nous laisse encore un peu de temps, car tu as clairement besoin de points de suture toi aussi. Ma mère n’est que pédiatre, mais elle s’occupera certainement mieux de ta blessure que moi. Du coup, elle ne rentre que d’ici une trentaine de minutes, ça te laisse le temps de te détendre dans un bon bain… Je resterais à la porte, afin de m’assurer que tout se passe bien !

Je lui affiche un grand sourire enfantin, lui dévoilant mes grandes dents et lui faisant ainsi comprendre, qu’elle n’a pas vraiment le choix. Je lui lâche les mains et gambade jusqu’à l’évier, d’où je reviens rapidement avec un verre d’eau. Au passage, je prends un advil dans la trousse de premier soin et lui tend le tout :

- Avant toute chose, tu me feras tout de même le plaisir d’avaler ça !

Oui, j’ai descendu une grosse quantité de whisky et je n’en suis qu’au stade ‘’alcool joyeux’’, mais il faut voir ce que mon foie a encaissé dans certains pays… J’attends qu’elle accomplisse mon ordre, avant de lui arracher le verre des mains et de le poser un peu trop brusquement sur le comptoir. Sûr de moi, je fléchis les genoux, pose une main entre les omoplates de la belle et passe mon second avant-bras derrière ses cuisses, afin de la faire basculer en arrière et porter ma grande blessé, telle une princesse. Sauf que, je suis moi aussi un grand blessé et l'alcool n'atténue pas tout... Dans mon effort, je la lâche et en voulant rattraper mon erreur, mon réflexe est de la plaquer au comptoir, sauf que je comprend à son expression, que c'était loin d'être l'idée la plus brillante de la soirée (autant dire qu'il y a du niveau). Dans un petit rire nerveux, je lâche un:

- Oh pardon...

Je lui fais les yeux doux, afin de détendre l’atmosphère. Un vrai gamin ! Lorsque je comprend que je suis "pardonné", je lui tend une main (c'est plus sûr) en m'inclinant tel un gentleman quémandant une danse.

- Veuillez me faire l'obligeance de me suivre, mademoiselle !

Je lui souris de nouveau et nous nous dirigeons vers la salle de bain. Une fois là-bas, je me lance dans les explications de notre baignoire qui détient une quantité folle de fonctions. Je m'assied sur le bord de celle-ci et passe ma main sous le robinet, afin de contrôler la température de l'eau. Toujours d'humeur enfantine, je m'amuse à éclabousser Nikki:

- La température te va?

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MessageSujet: Re: jusqu'au bout de la nuit + Claüs   jusqu'au bout de la nuit + Claüs EmptyMer 11 Jan - 22:03

ft. Claüs
Nikki tente de lui faire croire qu'elle va bien, elle ne cesse de lui répéter que sa blessure est mineur, qu'il n'y a pas de quoi s'en faire, mais rien à faire, Claüs insiste. Nikki c'est pas vraiment le genre de fille à se plaindre, ni même à se prendre la tête avec ses problèmes. Elle déteste attirer l'attention (à l'exception des concerts). Elle déteste passer pour une victime. Elle n'est pas habitué à ce genre d'attention qu'il a envers elle. D'habitude, elle refuse l'aide de quiconque voudrait l'aider, parce qu'elle n'a pas envie d'être redevable. De devoir quelque chose. Ça l'énerve. Mais cette fois, elle ne pouvait être que reconnaissante du soutien qu'il lui apportait à ce moment là. C'est avec une grande difficulté qu'elle baissa sa garde et qu'elle accepta son aide. C'est comme si l'autorisé à le laisser prendre soins d'elle la rendait en quelque sorte vulnérable et c'était un sentiment qu'elle se donna le droit de ressentir que durant un bref instant. Parce que Nikki, elle donne que très rarement sa confiance. Elle croit que donner sa confiance et baisser sa garde face à quelqu'un est un signe de faiblesse. Et elle refuse de passer pour cette pauvre fille qui a besoin des autres pour se sentir bien. Parce qu'elle est forte Nikki et qu'elle s'est toujours débrouillée sans l'aide de personne. C'est le genre de fille à avoir beaucoup de répartie, le genre qui n'en a rien à foutre de ce que les gens peuvent dire à son sujet ou bien penser d'elle. Froide et inaccessible, c'est sans doute ce que l'on pense d'elle au premier regard. Parce qu'elle est plutôt du genre introvertie. On a pas franchement envie de faire sa connaissance quand on l'aperçoit. Pourtant, elle n'est pas dure, elle est seulement méfiante. Nikki, elle n'a pas franchement confiance en elle et au fond, elle est peut-être un peu comme un mystère, mais malgré tout, ce qu'elle souhaite c'est qu'on la découvre. Qu'on la comprenne. Et c'est là son plus gros défaut. Son incapacité à se laisser aller. À s'ouvrir. Mais avec Claüs c'était différent. Il est arrivé à faire tout ça. Il a su voir quelque chose en elle. Comme s'il était arrivé à la cerner et ce, depuis leur premier regard. Il avait cette capacité à la faire sortir de sa zone de confort, à la confronter. À la provoquer. C'est comme s'il aimait les choses d'elle que la plupart des autres détesteraient. Et je crois que c'est ce qu'elle aimait le plus chez lui. Sa facilité à comprendre comment elle fonctionne.

Nikki, elle s'est vaguement laissé emporter par ses pensées et c'est seulement lorsqu'il prit la parole et qu'il s'avança vers elle qu'elle se redressa avec un peu de difficulté. Sans qu'elle s'y attende il attrapa doucement ses mains et elle ne tarda pas à entrelacer ses doigts entre les siens. « Ça tombe bien, car je ne compte pas te laisser repartir, même-ci officiellement le lever du soleil est pour bientôt. Par contre, même si ton programme me semble très bien, j’ai autre chose à te proposer. Lorsqu’une plaie est ouverte, on a six heures pour la refermer, ce qui nous laisse encore un peu de temps, car tu as clairement besoin de points de suture toi aussi. Ma mère n’est que pédiatre, mais elle s’occupera certainement mieux de ta blessure que moi. Du coup, elle ne rentre que d’ici une trentaine de minutes, ça te laisse le temps de te détendre dans un bon bain… Je resterais à la porte, afin de m’assurer que tout se passe bien ! » Il lui sourit avec son air de gamin, le genre de sourire qui ne peux pas vous laissez indifférente. Alors Nikki, elle lui rendit son sourire, le regard joueur. « Je suis pas contre un bon bain, mais tu crois pas qu'il est encore un peu trop tôt pour me présenter à ta mère ? » Elle lui lance un regard pleins de sous-entendus avant de rigoler. Sans attendre Claüs lui tend un verre d'eau et un advil. « Avant toute chose, tu me feras tout de même le plaisir d’avaler ça ! » Nikki soupire et roule des yeux tout en faisant une mine faussement découragée. « Si ça peut te faire plaisir. » Elle choppa rapidement le verre d'eau et elle avala l'advil histoire d'en finir au plus vite. L'air perplexe Nikki le scruta du regard. « T'étais sérieux quand tu as dit que ta mère allait pas tarder à rentrer ? Parce que je suis pas certaine que j'ai très envie qu'elle voit son pot de fleur brisé dans l'allée, l'état de sa cuisine, la blessure de son fils et encore moins qu'elle me voit moi, une inconnue, en soutif au milieu de sa cuisine. »

« Alors il vient ce bain ou pas ? » Elle lui lance en regard complice, un sourire sincère. Et puis sans prévenir, Claüs la souleva du sol et la porta dans ses bras. Nikki laissa s'échapper un petit cri de surprise et lorsqu'elle s'apprêta à lui dire que c'était pas une bonne idée vu l'état dans la qu'elle il était, c'était déjà trop tard. À peine quelques secondes dans ses bras, Claüs la lâcha et il eu pour seul réflexe de la plaquer contre le comptoir. Lorsque les côtes de Nikki percuta le comptoir elle laissa s'échapper un grognements suivit de plusieurs jurons incompréhensible. Elle se redressa et pressa sa main sur ses côtes droite avant de fusiller Claüs du regard, énervée. « T'as de la chance que je te mette pas un coup de pied là où je pense.  » Il lui fait les yeux doux et c'est à ce moment là qu'elle se remémore à contre coeur les événements qui se son produit un peu plus tôt. Événements qu'elle avait oublié pendant un moment. Il s'était fait attaquer par sa faute, il a été blessé parce qu'il a voulu la protéger. Comment pouvait-elle lui en vouloir ? Impossible. Alors elle se contente d'hausser les épaules, un sourire en coin aux lèvres. Lorsqu'il comprend enfin qu'elle a laissée tomber l'idée de lui botter le cul, il lui tend une main en s'inclinait devant elle. « Veuillez me faire l'obligeance de me suivre, mademoiselle ! » Nikki le regarda faire, amusée. Jouant le jeu, elle lui fit la révérence avant de déposer gracieusement sa main dans la sienne. « Ce serait avec plaisir Mr.Thompson. » Une fois à l'étage, elle le suivit jusqu'à la salle de bain et lorsqu'il lui expliqua comment fonctionnait les fonctions de sa baignoire, Nikki fait mine d'écouter ses explications, mais elle n'écoute pas un seul mot de ce qu'il raconte, observant son arcade sourcilière dans le miroir. La galanterie dont il avait fait preuve il y a quelques minutes en s'inclinant devant elle en lui tendant la main a complètement disparu quand il décida d'éclabousser Nikki. « La température te va? » Elle poussa un énorme cri aiguë tant l'eau était glacial. Se protégeant à l'aide de ses mains elle se recroquevilla sur elle-même et elle lui hurla d'arrêter. Après un petit moment de supplication, il cessa enfin de l'éclabousser. Sautillant sur place, elle avait l'impression de gelée. « Imbécile. » Elle poussa son épaule doucement avant d'éclater de rire (le bras qui est pas blessé évidement). Ensuite Nikki prit le contrôle de la température et rempli la baignoire d'eau chaude. Sans faire attention à Claüs, Nikki se dépêcha de détacher rapidement son pantalon et elle le laissa tomba sur le sol. Se retrouvant ainsi littéralement en sous-vêtements devant Claüs , elle s'empressa de prendre place dans la baignoire, histoire de se réchauffer un peu. Après un long soupire de soulagement Nikki se tourna vers ce dernier, toujours assied sur le bord de la baignoire, le regard débordant de malice. « Tu crois pas qu'avec tout ce qui c'est passé cette nuit, tu mérites toi aussi de te détendre dans un bon bain ? » Un énorme sourire scotché sur le visage, Nikki n'attend même pas la fin de sa phrase pour l'entraîner de force avec elle dans la baignoire, le prenant par surprise. Après quelques minutes d'euphories, Nikki cessa graduellement de rire, son visage amusée laissa place à un visage crispé, l'air à la fois sérieux et désolé. « Claüs.. » Elle s'humecta les lèvres, l'esprit ailleurs, se remémorant tout ce qui c'était passé. Nikki regarda son bras, passant de sa blessure à son visage plusieurs fois d'affilés. Enfin, elle le regarda de nouveau et observa les traits de son visage. « Je viens tout juste de réaliser qu'avec tout ce qui c'est passé, je n'ai pas eu le temps de te dire que j'étais désolée. J'ai jamais voulu te faire de mal. » Se raclant difficilement la gorge elle ramena ses jambes contre sa poitrine. « C'était pas censé se passer comme ça, tu sais ? J'étais venu te retrouver pour te remercier. Tout à l'heure à la boutique quand tu m'as dit que mes chansons étaient vide de sens et qu'une femme ne pouvait pas percer dans le monde du rock, ça m'a motivée. Tes critiques m'ont en quelque sorte poussée à me surpasser pendant le concert, je voulais me prouver à moi-même que j'étais capable de tout déchirer. Et c'est ce que j'ai fait. C'est pour ça que je suis venu ici après le concert, je voulais que tu saches que tu avais tord et que t'étais qu'un idiot. » Nikki rigola nerveusement avant de continuer. « Mais surtout, après t'avoir bien cassé les couilles, je voulais te demander si faire partie de mon groupe t’intéressait toujours. Parce que lorsque je t'ai entendu chanté, j'ai comme eu une décharge, ça faisait longtemps qu'une voix ne m'avait pas autant plu. » Fronçant les sourcils, elle secoua vivement la tête, se forçant ainsi à se taire. Ça devenait un peu trop sentimental comme confession et ça la rendait mal à l'aise. « Enfin bref, je suis désolée. »

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Dernière édition par Nikki Cobain le Mar 21 Fév - 20:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: jusqu'au bout de la nuit + Claüs   jusqu'au bout de la nuit + Claüs EmptySam 28 Jan - 11:55

ft. Nikki

« Je suis pas contre un bon bain, mais tu crois pas qu'il est encore un peu trop tôt pour me présenter à ta mère ? »

Je retiens un rire, amusé. Ma mère n’attend que ça ! Jack, son plus vieux, n’a jamais ramené de copine. Ma mère dit qu’il est tellement indépendant, moi je dis qu’il est surtout insupportable à vivre. Quant à moi, mes petites aventures ne sont pas un secret, mais je ne les ramène pas chez mes parents. La seule de mes ex à avoir foutu les pieds chez les Thompson est Christina, mais lorsque cela est arrivé, on n’était déjà plus ensemble, puisque Will avait pris le relais. Bref, toujours est-il que ma mère commence à nous talonner, nous, ’’ses fils prodigues’’, afin de devenir grand-mère. Oui, elle grille les étapes, mais ça c’est du Elizabeth Thompson tout craché. Bien sûr, il y a bien Valentina qui est en couple, mais là c’est différent… Le copain de ma sœur est un navet et cette dernière, même si elle prétend le contraire, n’est pas heureuse. J’hausse les sourcils et secoue la tête, afin de revenir sur terre, dans la foulée je tends à la brune de quoi se soigner. Docilement, la belle avale le comprimé et renchéris au sujet de ma mère. Dans un rire je rétorque en lui donnant une pichenette sur le bras:

- Tu fais vraiment une fixette avec ce pot de fleurs toi !

S’en suis ensuite un cumule de situations prouvant bien à quel point je peux être maladroit. Si bien que Nikki menace de s’en prendre à mes bijoux de famille. Je fais une grimace désapprobatrice en faisant mine de les protéger avec mes mains et j’enchaîne avec les yeux de cocker, ça, ça marche toujours !

« Ce serait avec plaisir Mr.Thompson. »

Dans mon élan de connerie, je lui fais un baise main dans un grand sourire. Si on fait abstraction de beaucoup de choses depuis l’arrivée de Nikki chez moi, on peut dire que je passe un bon moment. Avec elle, je peux être ce que je n’ai jamais été : un grand gamin immature et j’adore ça ! Je me lance dans une description complète de la baignoire de compétition. C’est bien, faire du blabla barbant pour la promotion d’un produit m’entraîne pour le travail que je viens de décrocher. Bref, toujours est-il que Mms Cobain ne m’écoute pas, alors pour me venger, je lui envoie de l’eau gelée au visage. Nikki se met à hurler, se protégeant comme elle peut avec ses bras et en se tortillant dans tous les sens. Mort de rire, je m’acharne sur son cas, malgré ses supplications. Je m’empare même du pommeau de douche, afin de ne pas faire les choses qu’à moitié.

« Imbécile. »

Ses cheveux et vêtements dégoulinent au sol, elle me pousse gentiment et nous nous regardons, tout sourire, les poitrines se soulevant au rythme de notre respiration saccadée après tant d’agitation. Nikki repris ensuite le contrôle de la baignoire, se penchant par-dessus moi, je la regarde faire, yeux posés sur sa nuque. Ensuite, la brune se redresse et déboutonne son pantalon, par respect pour elle, je détourne la tête en humectant mes lèvres. J’entends les mouvements de l’eau, alors que la belle rentre dans la baignoire, du coin de l’œil, je la vois se glisser dans l’eau chaude. Elle soupire et j’imagine que trop bien le frisson de contentement dont son corps doit être épris :

« Tu crois pas qu'avec tout ce qui c'est passé cette nuit, tu mérites toi aussi de te détendre dans un bon bain ? »

Quoi? Elle est sérieuse? Dans un sursaut, les sourcils levés, je tourne brusquement ma tête vers elle, mais je n’ai pas le temps d’avoir une autre réaction. Ses bras encerclent ma taille et me tire en arrière. Dans un cri, je me retrouve moi aussi dans la baignoire. La brusquerie de la jeune fille a pour cause que je me cogne la tête contre le rebord, ce qui nous plonge dans un fou rire incontrôlable.

« Claüs.. »

Toujours le cul dans l’eau, je suis en train de mon battre avec mon jeans, afin de l’enlever et je n’ai qu’une chose à dire : c’est galère ! Du coup, je me tape un peu un délire tout seul, alors je ne me rends pas immédiatement compte du ton de sa voix.

« Je viens tout juste de réaliser qu'avec tout ce qui c'est passé, je n'ai pas eu le temps de te dire que j'étais désolée. J'ai jamais voulu te faire de mal. »

Je suis trop fier, j’ai enfin réussis à me défaire de mon pantalon, dans un grand sourire je la regarde, afin de partager mon contentement avec elle, mais en voyant son visage grave, je me rends compte que la plaisanterie n’est plus de la partie. Nikki ramène ses jambes contre elle et j’en profite pour enlever mon t-shirt, mettant ainsi à nue des cicatrices biens pires. Plaçant une jambe de chaque côté de la taille de Nikki, je me laisse glisser jusqu’à l’autre bout de la baignoire. La bouche entrouverte, scrutant son visage, j’écoute la brune avec attention, secouant ou hochant la tête en fonction de ce qu’elle dit. Je me fais violence pour ne pas lui couper la parole, car j’ai tellement de choses à lui répondre…

« Enfin bref, je suis désolée. »

Nikki Cobain mal à l’aise? Et qui ne s’en cache même pas? Je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas sortir une pique à ce sujet. Je me redresse et attrape doucement son menton, afin qu’elle me regarde dans les yeux, les miens sont caché à moitié par des mèches de cheveux mouillées.

- Désolée? T’as rien compris Cobain. Si j’en suis là, c’est que je l’ai bien voulu. Je les connais ces foutues chiennes, j’aurais pu les laisser te bouffer si je l’avais voulu, mais le fait de voir qu’elles ont réussis à te blesser me rend malade. Pour le reste, tu vas sûrement avoir du mal à l’entendre, mais je sais de quoi tu es fait Nikki… Je ne pensais pas un mot de ce que je t’ai dit à la boutique, mais si pour réussir tu dois me détester, ça en vaut largement la peine. T’es pas quelqu’un qui réagis aux flatteries, non, faut qu’on te traite comme une merde pour que tu te battes. Puis le monde du rock, c’est un monde de chien, surtout pour une femme, mais voilà, ce soir t’as tout déchiré. Je le sais, car j’étais là Nikki…

Je m’arrête un instant et déglutis, mon visage se crispe tellement je me fais violence pour sortir ce genre de choses. Alors mon mécanisme de défense reprend le dessus et dans un sourire en coin je reprends la parole sur le ton de la plaisanterie :

- C’est très bien ce que tu me dis là, mais moi je venais pour le rôle de batteur, je ne sais pas si je supporterais la pression des chanteurs…

Il y a un temps pour tout et là je peux comprendre qu’on attende de moi plus de sérieux… Alors j’évite de renchérir en évoquant le fait qu’en une seule journée j’ai quand même décroché deux emplois :

- Plus sérieusement, j’en serais honoré.

J’affiche un petit sourire en caressant sa joue avec mon pousse. Mes yeux bleus analysent la moindre parcelle de son visage, je pourrais passer des heures dans cette baignoire, à la regarder, mais la vie en a décidé autrement.

’’ ISAK CLAÜS THOMPSON !!! VIENS ICI, TOUT DE SUITE ! ’’

Aïe, elle a sortis mon nom complet, je suis vraiment mal… J’espère que Nikki n’a pas prêté attention au fait que Claüs ne vient qu’en deuxième, je n’ai pas envie de lui expliquer ce genre de choses. Afin que la brune ne se rende pas compte de la gêne qui m’envahi, je lui fais une petite grimace en levant les yeux au ciel avant de me redresser brusquement :

- Maintenant que tu le dis, il me semble que le pot de fleurs en question était un cadeau…

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jusqu'au bout de la nuit + Claüs

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